C'est moi qui l'ai fait !

Carrot Cake

Mise à jour : cette recette a presque 12 ans, depuis j'ai diminué les quantités de sucres et d'huile (250 g de sucre au lieu de 350 g et 25 cl d'huile au lieu de 30 cl).

Je vous invité également à découvrir une nouvelle recette :

Carrot cale, nouvelle recette

Si vous êtes allés aux Etats-Unis ou tout simplement dans un restaurant américain, vous avez sûrement goûté et adoré ce gâteau. Vous avez peut-être eu l’occasion de le goûter chez Marks & Spencer avant leur fermeture (sniff, sniff, je n’arrive pas à croire que nous puissions survivre sans Marks & Spencer en France …).

Je l’ai fait la première fois pour les deux ans de mon fils Noé. Nous étions dix, et je cherchais une recette de gros gâteau, qui puisse plaire à la fois à des adultes et à des enfants, sans pour cela passer des heures dans la cuisine. Et voilà, petits et grands, tout le monde a adoré et maintenant, c’est pratiquement devenu une tradition pour les anniversaires dans ma famille.
Succès garanti également lorsque vous devez faire un gâteau pour les fêtes à l’école (original et facile).

Mais assez parlé, voici la recette :

Ma source est un livre anglais - ou plutôt « la bible » - des gâteaux anglais (bien que le Carrot Cake soit américain …) : “Mary Berry’s Ultimate Cake Book”.

« Ultimate » est un mot pratiquement impossible à prononcer pour nous français, un peu comme « RER » pour un anglais. Quand ma belle-mère veut me taquiner, elle me demande de dire « Ultimate ».

Je vous donne ici ma traduction de la recette du Carrot Cake.

Dans la recette originale, il y a des noix que j’ai choisi de ne pas utiliser (David les déteste)

Ingrédients

· 275 g de farine à levure incorporée (paquet orange de chez Francine)
· 350 g de sucre en poudre (ou 250 g, ça marche aussi)
· 2 cuil. à café rase de levure chimique (oui, oui en plus de la farine à levure incorporée)
· 3 cuil. à café rase de cannelle
· 2 cuil. à café rase de gingembre en poudre
· 30 cl d’huile de tournesol (ou 20 cl, ça marche aussi)
· 275 g de carottes râpées (à peu près 4 à 5 carottes), à râper à la main, pourquoi sortir le robot pour si peu
· 4 œufs
· 1 cuil. à café d’extrait de vanille

Recette (so simple …)

· Préchauffez votre four (180°C).
· Si vous n’utilisez pas de moule anti-adhésif, beurrez un moule de 25 cm de diamètre, sinon, sortez juste votre moule du placard ….
· Dans un grand saladier, mélangez tous les ingrédients secs (ce mélange peut être fait la veille dès que vous avez 5 min devant vous).
· Ajoutez l’huile puis mélangez (j’utilise un batteur électrique).
· Ajoutez les carottes râpées puis mélangez..
· Ajoutez les œufs un à un en mélangeant bien après chaque ajout.
· Ajoutez l’extrait de vanille puis mélangez bien le tout.
· Versez dans votre moule.

Avez vous remarqué que la plupart des livres de pâtisserie française ne donnent jamais les tailles des moules à utiliser ? Pourquoi ?

· Faites cuire pendant 50 min environ (cela dépend de votre four). Le gâteau doit être bien gonflé, ferme au toucher, une lame de couteau piquée dans le gâteau doit ressortir sèche.
· Attendez au moins 15 minutes avant de le démouler.

Le décor

Vous pouvez le manger tel quel mais, pour les anniversaires ou autres fêtes, je le décore.
Pour cela, je fait un glaçage comme suit :

· Dans un saladier, mettez un blanc d’œuf , ajoutez du sucre glace (à peu près 250g), mélangez au fouet jusqu’à obtenir un glaçage pas trop liquide (ajoutez éventuellement plus de sucre glace).
· Avec une spatule, recouvrez le gâteau de ce glaçage. Il va couler un peu sur les cotés, ce n’est pas grave, cela donne un coté « c’est moi qui l’ai fait ! ». Attendez quelques heures et repassez une deuxième couche (entre les 2 couches, mettez un torchon humide sur le saladier qui contient le glaçage afin d’éviter le dessèchement).
· Décorez ensuite avec ce que vous voulez. Par exemple, pour la fête d’Halloween à l’école de Noé, j’ai mis du colorant orange dans le glaçage puis j’ai utilisé des stylos pâtissiers pour dessiner une toile d’araignée et des araignées. Vous trouverez les stylos dans les supermarchés au rayon « Aide Culinaire ». Dans ce cas, il faut attendre que le glaçage soit sec. Si vous choisissez de décorer avec des bonbons ou autre, le faire avant que le glaçage ne soit sec sinon la surface va se fissurer.

Un déjeuner sur le pouce ou le retour du marché

Sur notre marché, nous avons un stand portugais très sympa. Ils ont de la morue séchée, plein d’épices, du fromage de chèvre frais, des petits gâteaux portugais, du chorizo, du boudin blanc et noir … et des pains ronds excellents. Il y a toujours beaucoup de monde, ce qui pour moi est toujours bon signe. Je me souviens toujours de ma maman qui ne dine jamais dans un restaurant vide. Deuxième bon signe : les clients sont en majorité des Portugais.

C’est David qui a remarqué ce stand. Il a acheté du chorizo, car il adore ça, et ces fameux pains ronds (très économiques par ailleurs car il les vendent à 1 Euro les 7 petits pains). On dirait un pour chaque jour de la semaine sauf qu’ils se conservent très bien 3 jours dans un torchon mais pas plus. Je les aime beaucoup au petit déjeuner, réchauffés au four avec du beurre et de la confiture de figues.

Nous voici de retour à la maison, affamés, ne pouvant pas attendre de confectionner un vrai repas.

David a eu l’idée de ce sandwich (ça sert à quelque chose d’avoir un mari anglais!).

Sandwich au Chorizo

Un bon chorizo fort
Une tomate
Quelques feuilles de salade
Deux pains ronds

Coupez le chorizo en tranches (épaisseur : un peu plus qu’une pièce d’un Euro).
Faites revenir les tranches dans une poêle (sans matière grasse !) puis réservez-les sur du papier absorbant.
Lavez la tomate, ôtez son pédoncule puis coupez-la en tranches.
Lavez et séchez les feuilles de salade.

Et maintenant, le sandwich :

Coupez chaque pain en deux.
Beurrez les deux côtés et déposez les tranches de chorizo sur un coté, un peu de jus va imprégner le pain, miam, miam.
Ajoutez les tranches de tomates puis la salade.
Fermez le pain et mangez, c’est frais et en même temps épicé grâce au chorizo.
Vous pouvez rajouter de la mayonnaise.

Avec, nous mangeons une soupe et voilà un déjeuner sur le pouce qui vous permettra de tenir jusqu’au goûter.

Vino Santo et Cantucci

Il y a quelque temps, David et moi avons dîné dans un restaurant italien que nous adorons dans le Marais : L’Enoteca L’Enoteca 25, rue Charles-V Paris 4ième

Le repas fut excellent, ainsi que le vin, l’ambiance et le service. J’aime beaucoup leur buffet d’antipasti. Quand on sait le temps qu’il faut pour préparer toutes ces petites choses, c’est très appréciable.

Au moment du dessert, nous n’avions plus vraiment faim, mais pas question de terminer la soirée comme cela. Le serveur, charmant, nous a conseillé de prendre du Vino Santo avec des cantucci. Etant un peu têtu, j’ai du mal à me laisser conseiller dans un restaurant mais il était vraiment charmant.

Nous voici donc avec deux verres de Vino Santo, une assiette de cantucci, et un serveur qui nous explique comment faire. Le jeu consiste à faire trempette : le verre dans la main gauche, le cantucci dans la main droite et je trempe le cantucci dans le verre et je mange.

C’est délicieux et un peu enivrant. J’avais déjà goûté des cantucci que je trouvais un peu sec, je dois le dire, mais là, avec le vin, c’est un pur délice. David, qui n’est pas toujours très dessert, du moins dans les restaurants, m’en a souvent reparlé mais j’avoue ne lui avoir prêté qu’une moitié d’oreille attentive.

Je ne sais pas pourquoi, mais au moment de Noël, j’ai enfin entendu David. J’étais au beau milieu de mes courses de Noël en train de chercher le Vino Santo et les cantucci un peu partout. Je n’ai peut-être pas été très persévérante ou plutôt préoccupée par les cadeaux, mais j’ai eu du mal à trouver le Vino Santo. C’est finalement à Nogent sur Marne, dans une petite épicerie italienne qui fait également traiteur, que j’ai acheté le Vino Santo et les cantucci. Signori Figli 92, grande rue Charles de Gaulle 94130 Nogent sur Marne.

C’est toujours aussi bon. Très bizarrement, le vin seul ne semble pas très fort, alors qu’en mangeant les gâteaux trempés, il l’est. Mais bon, je ne suis pas une spécialiste des vins italiens.

Ceci dit, c’est un dessert qu’il vaut mieux manger si l’on ne doit pas conduire après.La prochaine fois, c’est juré, je fais les cantucci moi-même.

Petite info : le Vino Santo est un vin doux de couleur ambrée de la région de la Toscane Les Cantucci (voir photo) sont aussi originaires de la Toscane, ce sont des petits biscuits secs aux amandes.

Une Bruschetta de rêve

Petite parenthèse : ceci est ma contribution à l’événement Is my blog burning organisé par Clotilde du blog Chocolate&Zucchini sur le thème de la tartine. Merci à Clotilde pour l'organisation de cet événement.

Il y a un ou deux ans, lors d’un week-end sans enfants (merci Papa, merci Maman), nous flânions, David et moi, dans le quartier Montorgeuil (Paris 1er et 2ième).

Ce quartier est l’un de mes préférés et, pour les amoureux de la cuisine, c’est incroyable mais j’aurais l’occasion d’en reparler.

Nous avions une petite faim mais pas beaucoup de temps car nous voulions aller au cinéma.

Nous avons trouvé un petit café italien dans la rue Montorgeuil qui servait des bruschetta (ou plutôt bruschette, voir traduction) accompagnées de salade. Nous ne les connaissions pas auparavant et ce fût le coup de foudre.

C’est une grande tranche de pain couverte d’une garniture savoureuse à base de tomates et servie sur une planche en bois. L’idée était géniale. Bon, c’est vrai : cela fait un moment que l’on mange des tartines en France dans les cafés, mais celle-ci avait la particularité d’avoir un pain croustillant et léger et surtout de ne pas laisser sur sa faim en raison de la taille de la tranche de pain.

Je voulais les refaire à la maison mais je ne trouvais pas ces énormes tranches de pain. J’ai essayé avec un grand pain de campagne, mais qui dit bon pain de campagne dit trous et qui dit trous dit garniture qui va partout. Bon, je suis peut-être une puriste mais j’ai abandonné l’idée.

En fait, ce que je cherchais, sans le savoir, c’était le « pain bruschelle » qui sert à faire la bruschetta.

Et un jour, miracle (oui, oui, il y des miracles pour les gourmandes qui savent attendre) : me voilà sur le marché de Nogent Sur Marne et, sur un stand italien, je vois le pain bruschelle : victoire !

Il est fabriqué par la maison Morato qui se trouve être une filiale du groupe Harry’s. Il est emballé dans un « sachet fraîcheur » qui contient 4 tranches d’environ 30 centimètres de long et d’un centimètre d’épaisseur.

De retour à la maison, j’ai préparé des brushette. J’ai choisi de faire la plus simple possible, mais vous pouvez varier la garniture selon vos envies et vos provisions.

Bruschetta à la tomate fraîche concassée

2 tranches de Bruschelle
3 grosses tomates
huile d’olive
une grosse gousse d’ail
basilic frais ciselé

Pelez et épépinez les tomates :

Pour cela, enlevez le pédoncule des tomates puis les plongez 40 secondes (ou moins si elles sont très mures) dans l’eau bouillante, les rincez à l’eau froide et puis les pelez (il suffit de retirer la peau avec vos doigts).
Coupez chaque tomate en quatre, puis retirer le jus et les pépins, il ne dois plus vous rester que la chair.

Coupez la chair en petits cubes.
Ajoutez du sel.

Passez les tranches de pain au four (230°C) quelques minutes des deux cotés (le pain doit être très légèrement doré).
Sortez-les du four et frottez-les avec une moitié de gousse d’ail comme si vous vouliez râper la gousse d’ail sur le pain (cette étape est primordiale, c’est ce qui va donner ce goût un peu piquant sur la langue).
Ajoutez un filet d’huile d’olive sur la surface du pain puis la tomate fraîche concassée.
Parsemez avec le basilic frais ciselé.

Mettez la brushetta sur une planche en bois et coupez en morceaux.
Si simple, si bon !

En entrée, je l’accompagne d’une salade verte à laquelle je rajoute des pignons de pin et des bouts de tomates séchées au soleil. J’aime également la servir en apéritif avec un Chablis.

Si vous voulez une tartine plus consistante, vous pouvez ajouter :

Des copeaux de parmesan
Des tranches fines de Mozzarella
Du jambon italien (coppa ou prosciutto)

Vous pouvez alors repasser la tartine au four pendant quelques minutes selon le type de garniture.

Petite traduction et petite histoire

Bruschette est le pluriel de Bruschetta (oui, j’ai dû aller chercher).
Bruschelle est le pain qui sert à faire une brushetta ou des bruschette.

A l’origine, cette tartine était faite uniquement avec de l’ail et un filet d’huile d’olive et elle servait à la dégustation de l’huile d’olive nouvelle. Elle a son équivalent dans toutes les régions ou pays producteurs d’huile d’olive.

Butterscotch sauce ou sauce au caramel (dessert)

La première fois que j’ai goûté à cette sauce, c’était en Grande-Bretagne (Kent), dans un pub.

Nous venions de terminer un super déjeuner comme on peut les faire dans les pubs là bas. C’est uniquement dans les pubs de campagne que l’on trouve la cuisine anglaise traditionnelle.

Comme dessert, mon mari avait choisi un « treacle square with butterscotch sauce » (impossible à traduire sous peine de rompre le mystère)

Comme toute bonne gourmande et curieuse à la fois, j’ai goûté, Wou-hou … le gâteau était excellent mais rien comparé à la sauce, j’ai eu le coup de foudre.

C’était comme du caramel au beurre salé, mais fondu tout en restant crémeux et onctueux. J’ai demandé à mon mari s’il savait faire cette sauce et il m’a taquiné en me disant que l’on faisait tout simplement fondre des bonbons anglais qui s’appellent les butterscotch dans une casserole … ah oui ? ah non !

En sortant du pub, je me suis précipitée chez ma belle mère qui , ravie qu’une francaise s’intéresse autant aux desserts anglais, a fouillé dans sa collection de cahiers de recettes pour me donner sa recette adaptée de celle de Delia Smith, une prêtresse de la cuisine en Grande Bretagne.

Voici sa traduction :

Butterscotch sauce

• 50 g de beurre demi-sel
• 75g de sucre roux
• 50 g de sucre en poudre
• 150 g de “Golden Syrup” (voir note)
• 10 cl de crème fraîche épaisse

Mettez le beurre, le sucre et le « golden syrup » dans une casserole à fond épais.

Faites chauffer à feu doux jusqu’à ce que tout soit fondu et le sucre soit dissous.

Continuez alors à chauffer sur feu doux en remuant pendant 5 minutes.

Hors du feu, ajoutez petit à petit la crème fraîche puis l’essence de vanille.

Remuez encore pendant quelques minutes jusqu’à ce que la sauce soit bien onctueuse.

Vous pouvez la servir froide ou chaude sur une glace à la vanille, un gâteau (le treacle square, dont je vous donnerais la recette) ou un cheese-cake.

Elle se conserve très bien quelques semaines dans un pot au réfrigérateur.

Et alors là, quand personne ne vous regarde et que vous avez un petit coup de fatigue, quel bonheur de sortir le pot et de tremper une cuillère dedans … chut !

Note sur le « Golden Syrup »

Chaque foyer en GB a un pot de Golden Syrup dans ses placards. Ce liquide sucré a la consistance du miel mais en plus épais (voir sur la photo en bas du pot) et il a une belle couleur dorée. C’est un produit entièrement naturel fabriqué à partir de l ‘évaporation du jus extrait de la canne à sucre.

On le met sur des crêpes, des gaufres, dans un yaourt et il entre dans la composition de beaucoup de desserts traditionnels anglais.

On le trouve dans tous les supermarchés en GB. En France, vous pouvez le trouver, entre autre, au Lafayette Gourmet. Vous pouvez également le trouver en ligne sur les sites américains destinés aux expatriés britanniques en mal de produits de leur pays. (par exemple le site Far Away Foods ou le site anglais BritishCornerShop).

Pistou ou l’odeur d’un bouquet de basilic

Mes amis et ma famille me disent toujours que le pistou du commerce est très bon. Je les crois sur parole mais quel plaisir de le faire soi même et de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait !»

Cela commence sur le marché lorsque j’achète des bouquets de basilic. Quel arôme, cela me rend toujours de bonne humeur. Ce qui me fait dire que ce n’est pas avec du romarin que l’on devrait parfumer les gares parisiennes … Sitôt rentrée, je mets les bouquets dans un peu d’eau et je les contemple un instant et respire leur parfum enivrant…

Après ce petit exercice, je prépare du pistou que j’utilise tout de suite avec des pâtes ou alors sur des tranches de pain que j’accompagne d’une salade verte et de poivrons marinés. Le plus souvent, je le congèle dans des petits pots en verre pour les cas d’urgence.

Lorsque vous rentrez fatigués et affamés, c’est un tel plaisir de pouvoir sortir un pot de pistou du congélateur. Vous n’avez plus qu’à plonger des pâtes dans l’eau bouillante salée (vous n’avez quand même pas besoin que je vous explique comment cuire des pâtes ?) et à rajouter du parmesan fraîchement râpé dans votre pistou que vous aurez décongelé dans un bain marie (une dizaine de minutes : le temps de faire cuire les pâtes).

Mélanger le tout et c’est prêt. Le pistou La recette vient d’un de mes livres que j'adore et qui est tout corné à force d’être utilisé. Il s’agit de "les 200 meilleures recettes de bistrot de Patricia Wells"

Par rapport à la recette initiale, j’ai retiré le sel car je trouve le pistou suffisamment parfumé.

Après 2 ou 3 tentatives, vous n’aurez plus besoin de recettes car il n’y a pas plus simple. 2 tasses de feuilles de basilic fraîches ½ tasse d’huile d’olive 2 c. à soupe de pignons de pin 3 grosses gousses d’ail pelées et coupées en deux

Mettez le basilic, l’huile, les pignons et l’ail dans un mixer et réduisez en purée fine. Versez le mélange dans un bol. Si vous utilisez le pistou tout de suite, ajoutez le parmesan fraichement rapé, sinon congelez le pistou dans des petits pots en verre par exemple. Vous rajouterez le parmesan après avoir décongelé le pistou.

Fromage de brebis à la confiture de cerises noires

Depuis plusieurs mois, j’achète mon fromage sur le marché de Nogent Sur Marne chez une dame très gentille. Elle a toujours sur son comptoir du fromage coupé en petits cubes pour la dégustation des clients et notamment un Comté affiné pendant 18 mois qui est un vrai régal. Mes enfants l’adorent, il est si fruité.

Le week-end, elle fait même des amuses bouches comme, par exemple, des endives avec un mélange de roquefort, cognac et raisins secs et plein d’autre bonnes choses comme... chut, ça vient ….

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais je déteste servir des cacahuètes avec l’apéritif … Je ne suis pas non plus fan des apéritifs, je préfère boire un bon vin … Voici quelque chose qui remplace les cacahuètes et qui ne vous demandera pas une intendance digne d’un grand chef.

Fromage de brebis à la confiture de cerises noires (idée piquée sur le marché …)

Achetez du fromage de brebis et demandez des tranches d'environ un demi centimètre d'épaisseur plutôt qu’un gros morceau (je ne sais pas pour vous mais je n’ai pas encore les vrais couteaux de pro et surtout pas la force qui va avec).
Achetez de la confiture de cerises noires (j’ai trouvé la mienne sur le marché de Nogent S/M, voir photo).

Rentrez chez vous et mangez tout le fromage avec un verre de vin, non je blague …

Enlevez la croûte du fromage, tartinez les tranches de fromage avec la confiture, coupez en cubes, piquez chaque cube d’un cure-dent en bois ou demandez à vos enfants de le faire, ils vont adorer et c’est toujours cela de gagné.

C’est si simple et si bon, il suffisait d’y penser.