Petite parenthèse : ceci est ma contribution à l’événement Is my blog burning organisé par Clotilde du blog Chocolate&Zucchini sur le thème de la tartine. Merci à Clotilde pour l'organisation de cet événement.
Il y a un ou deux ans, lors d’un week-end sans enfants (merci Papa, merci Maman), nous flânions, David et moi, dans le quartier Montorgeuil (Paris 1er et 2ième).
Ce quartier est l’un de mes préférés et, pour les amoureux de la cuisine, c’est incroyable mais j’aurais l’occasion d’en reparler.
Nous avions une petite faim mais pas beaucoup de temps car nous voulions aller au cinéma.
Nous avons trouvé un petit café italien dans la rue Montorgeuil qui servait des bruschetta (ou plutôt bruschette, voir traduction) accompagnées de salade. Nous ne les connaissions pas auparavant et ce fût le coup de foudre.
C’est une grande tranche de pain couverte d’une garniture savoureuse à base de tomates et servie sur une planche en bois. L’idée était géniale. Bon, c’est vrai : cela fait un moment que l’on mange des tartines en France dans les cafés, mais celle-ci avait la particularité d’avoir un pain croustillant et léger et surtout de ne pas laisser sur sa faim en raison de la taille de la tranche de pain.
Je voulais les refaire à la maison mais je ne trouvais pas ces énormes tranches de pain. J’ai essayé avec un grand pain de campagne, mais qui dit bon pain de campagne dit trous et qui dit trous dit garniture qui va partout. Bon, je suis peut-être une puriste mais j’ai abandonné l’idée.
En fait, ce que je cherchais, sans le savoir, c’était le « pain bruschelle » qui sert à faire la bruschetta.
Et un jour, miracle (oui, oui, il y des miracles pour les gourmandes qui savent attendre) : me voilà sur le marché de Nogent Sur Marne et, sur un stand italien, je vois le pain bruschelle : victoire !
Il est fabriqué par la maison Morato qui se trouve être une filiale du groupe Harry’s. Il est emballé dans un « sachet fraîcheur » qui contient 4 tranches d’environ 30 centimètres de long et d’un centimètre d’épaisseur.
De retour à la maison, j’ai préparé des brushette. J’ai choisi de faire la plus simple possible, mais vous pouvez varier la garniture selon vos envies et vos provisions.
Bruschetta à la tomate fraîche concassée
2 tranches de Bruschelle
3 grosses tomates
huile d’olive
une grosse gousse d’ail
basilic frais ciselé
Pelez et épépinez les tomates :
Pour cela, enlevez le pédoncule des tomates puis les plongez 40 secondes (ou moins si elles sont très mures) dans l’eau bouillante, les rincez à l’eau froide et puis les pelez (il suffit de retirer la peau avec vos doigts).
Coupez chaque tomate en quatre, puis retirer le jus et les pépins, il ne dois plus vous rester que la chair.
Coupez la chair en petits cubes.
Ajoutez du sel.
Passez les tranches de pain au four (230°C) quelques minutes des deux cotés (le pain doit être très légèrement doré).
Sortez-les du four et frottez-les avec une moitié de gousse d’ail comme si vous vouliez râper la gousse d’ail sur le pain (cette étape est primordiale, c’est ce qui va donner ce goût un peu piquant sur la langue).
Ajoutez un filet d’huile d’olive sur la surface du pain puis la tomate fraîche concassée.
Parsemez avec le basilic frais ciselé.
Mettez la brushetta sur une planche en bois et coupez en morceaux.
Si simple, si bon !
En entrée, je l’accompagne d’une salade verte à laquelle je rajoute des pignons de pin et des bouts de tomates séchées au soleil. J’aime également la servir en apéritif avec un Chablis.
Si vous voulez une tartine plus consistante, vous pouvez ajouter :
Des copeaux de parmesan
Des tranches fines de Mozzarella
Du jambon italien (coppa ou prosciutto)
Vous pouvez alors repasser la tartine au four pendant quelques minutes selon le type de garniture.
Petite traduction et petite histoire
Bruschette est le pluriel de Bruschetta (oui, j’ai dû aller chercher).
Bruschelle est le pain qui sert à faire une brushetta ou des bruschette.
A l’origine, cette tartine était faite uniquement avec de l’ail et un filet d’huile d’olive et elle servait à la dégustation de l’huile d’olive nouvelle. Elle a son équivalent dans toutes les régions ou pays producteurs d’huile d’olive.