A présent que vous savez tout sur le beaujolais nouveau, reste à savoir quel est le plat qui représente l’accord quasi parfait.
J’étais très surprise lorsque Patrick m’a dit que c’était les spaghettis bolognaises.
J’adore les spaghettis bolognaises. Il me rappellent les nappes blanches amidonnées dans les restaurants dans les années 70 lors de nos vacances en Italie avec mes parents et ma sœur Caroline. C’était le plat destiné aux enfants à l’époque où les nuggets n’avaient pas encore fait leur apparition dans les menus.
Le seul problème à l’évocation de ce plat est que la sauce bolognaise est pour moi plutôt synonyme d’échec cuisant ! Demandez à David, il se fera un plaisir de vous raconter.
Heureusement, c’est Patrick qui a fourni la recette et dimanche, après quelques heures de cuisson et une maison qui embaumait l’Italie, j’ai réussi pour la première fois de ma vie la fameuse sauce bolognaise. Merci Patrick !
En découvrant cette recette, j’ai été frappée par le temps de cuisson (6h). Ne soyez pas rebuté par ce temps, cela vaut vraiment le coup. J'ai juste regretté de ne pas avoir doublé la recette comme conseillé par Patrick, mais bon, ce sera pour une prochaine fois.
Sauce Bolognaise
Pour 6 à 8 personnes
100 g de spaghettis secs par personne ou plus ou moins selon votre appétit.
(j’ai utilisé les spaghettis De Cecco)
250 g d’un mélange de bœuf, porc et pancetta hachés grossièrement
500 g de tomates Roma
1 petite boîte de concentré de tomates (140 g)
2 gousses d'ail
2 oignons moyens
1 petite carotte
1 brin de cerfeuil
Une feuille de laurier
Origan
Basilic sec
Basilic frais (pour la décoration)
Poivre du moulin
Sel fin
Gros sel marin
Un demi verre de vin blanc sec
Un demi verre d’eau
1 cuil. à café de fond de veau déshydraté
1 cube de bouillon de bœuf
Huile d'olive
20 g de beurre plus 20 g pour les pâtes
Première étape : chop ! chop !
Plongez les tomates dans l’eau bouillante pour pouvoir les peler et les évider.
Pelez et coupez la carotte en tout petits dés (mirepoix).
Emincez les oignons.
Pelez, dégermez et émincez l’ail.
Ciselez le cerfeuil.
Deuxième étape : début de cuisson
Dans une grande poêle ou une cocotte en fonte, sautez vivement le mélange de viandes dans 2 cuil. à soupe d’huile d'olive et 20 g de beurre.
Une fois coloré, réservez le mélange.
Ajoutez le vin blanc, l’eau et la cuil. à café de fond de veau et remuez.
Laisser réduire au tiers. La sauce doit devenir sirupeuse. Cela prend à peu près 10 minutes. Réduisez le feu.
Ajoutez les oignons émincés et laissez blondir pendant environ 5 minutes en remuant fréquemment.
Ajoutez le concentré de tomates, l'ail, le cerfeuil coupé fin et les dés de carottes.
Remuez puis ajoutez les tomates en quartiers, la feuille de laurier, ½ cuil. à café d'origan et ½ cuil. à café de basilic séché.
Remuez, remettez la viande puis remuez à nouveau.
Augmentez le feu pour atteindre un petit bouillonnement.
Troisième étape : on laisse mijoter (la plus longue mais celle où vous n’avez pratiquement plus rien à faire)
Couvrez, baissez le feu puis laissez mijoter au moins 6 heures, tout en remuant régulièrement.
Si la sauce est un peu trop épaisse durant la cuisson, ajoutez un peu de vin blanc.
Personnellement, j’ai arrêté la cuisson au bout de 5 h car j’avais peur que la sauce accroche.
Quatrième étape : cuisson des pâtes
Faites bouillir une grande quantité d'eau salée additionnée d’un cube de bouillon de bœuf.
Mettez les pâtes dans l’eau bouillante et laissez cuire jusqu’à ce qu’elles soient al dente.
Egouttez légèrement les pâtes.
Dans une casserole, faites fondre 20 g de beurre à feu doux, mettez les pâtes et remuez.
Cinquième étape : le service
Si la sauce sort du réfrigérateur ou du congélateur, faites-la réchauffer.
Rectifiez éventuellement l’assaisonnement.
Ajoutez la moitié de la sauce dans les pâtes puis remuez.
Servez sur un plat chaud en disposant les pâtes en couronne et le reste de sauce
au centre.
Ajoutez le basilic ciselé.
Accompagnez de Parmesan ou de Grana Padano râpé servi à part.
Dégustez avec un verre de beaujolais nouveau.
La sauce se conserve parfaitement au congélateur. Je vous conseille d’en faire beaucoup puis de la répartir dans des pots de confiture ou des boites de type tupperware.