C'est moi qui l'ai fait !

Filets de bar en papillote.

Dimanche dernier, nous avions ma famille à la maison pour fêter les 5 ans de Noé. Il m’est arrivé de passer des heures à choisir le menu lorsque mes parents , mes sœurs et mes beaux frères viennent à la maison car ils ont tous des goûts très différents. Pas toujours facile de faire plaisir à tout le monde.

Il faisait un temps si clément en ce premier jour de printemps que j’ai décidé en quelques secondes de faire du poisson. J’aime beaucoup cuisiner le poisson mais pas pour un nombre important de convives (nous étions 8 à table) car la cuisson me rend un peu nerveuse.

Pour une fois, j’ai décidé de mettre mes inquiétudes au placard et je me suis lancée dans la confection de papillotes de poisson.  Je dis poisson car j’avais décidé à l’origine de faire des filets de daurade. Ma liste en poche, je me suis rendue dimanche, de bon matin sur le marché de Nogent Sur Marne, mais mon poissonnier préféré n’avait plus de daurade. J’ai finalement opté pour du bar, ce qui fut un excellent choix, car, de l’avis général, ce fut le meilleur poisson en papillote jamais mangé.

Ce qui est très drôle dans cette histoire : c’est la seule fois où je ne me suis pas posée de questions sur les goûts de mes invités et ils étaient tous ravis. Vous comprenez quelque chose vous ?

Au dernier moment, David et moi avons décidé d’accompagner le poisson de fondue de poireaux et de décorer la table de jonquilles pour célébrer la victoire au rugby du pays de Galles, pays d’appartenance de ma belle mère, Anne (les jonquilles et le poireau étant les emblèmes du pays de Galles). 

Filet de bar en papillote au gingembre frais, zeste de citron vert et fondue de poireaux

Pour 6 personnes

Fondue de poireaux  :

6 blancs de poireaux

25 g de beurre

1 verre de vin blanc sec

3 grosses cuil. à soupe de crème fraîche

sel et poivre du moulin

Pour le poisson :

6 filets de bar (demandez à votre poissonnier de lever les filets à partir de bars entiers puis de retirer la peau, vous pouvez également le faire vous même si vous avez l’habitude)

3 cuil. à café de gingembre frais râpé

le zeste d’un citron vert

Huile d’olive

Sel et poivre du moulin

6 feuilles de papier d’aluminium (environ 25 sur 25 cm)

Préparation de la fondue de poireaux

Ouvrez les blancs de poireaux en deux, lavez-les bien puis émincez-les.

Dans une cocotte en fonte ou dans une grande casserole, faites fondre le beurre.

Ajoutez les blancs de poireaux émincés et faites revenir sur feu moyen en remuant souvent, durant 4 minutes.

Ajoutez le vin blanc, remuez et couvrez.

Laissez mijoter sur feu très doux jusqu’à ce que tout le liquide soit réduit et que les poireaux soient bien tendres (environ 25 minutes).

Assaisonnez de sel et de poivre du moulin.

Ajoutez la crème fraîche et remuez.

Goûtez et ajoutez éventuellement plus de sel et/ou de poivre du moulin.

Couvrez et réservez.

Préparation des papillotes

Préchauffez votre four sur 200°C.

Sur chaque feuille de papier d’aluminium, déposez :

3 cuil. à soupe de fondue de poireaux

1 filet de bar

sel et poivre du moulin

½ cuil. à café de gingembre frais

un peu de zeste de citron vert

un filet d’huile d’olive

Fermez hermétiquement la papillote et déposez-la sur une plaque de cuisson.

Procédez de la même manière pour le reste des papillotes.

Enfournez et laissez cuire de 15 à 20 minutes. Personnellement, j’ai vérifié la cuisson au bout de 17 minutes et c’était parfait.

Déposez chaque papillote sur une assiette et laissez à vos invités le soin d’ouvrir leur surprise.

Dans le feu de l’action, j’ai oublié de prendre une photo, mais vous pouvez me croire sur parole, c’était très bon.

Avec, nous avons bu un très bon vin blanc sec qui commence par la lettre S… mais je laisse le soin à Patrick de nous donner son avis, s’il le souhaite.

Qu’avons nous mangé avec ce bar en papillote ?

En entrée, j’ai servi cette salade mais sans les figues car ce n’est pas la saison.

En dessert, la mousse au mascarpone de Laurent avec son caramel de vinaigre balsamique (absolument incroyable), puis un carrot cake en guise de gâteau d’anniversaire.

Le paradoxe français ...

Avez vous avez déjà entendu parler du livre américain  “French Women Don't Get Fat: The Secret of Eating For Pleasure” écrit par Mireille Guiliano ? Ce livre fait beaucoup parler de lui aux Etats Unis et par extension des femmes françaises et de leurs habitudes alimentaires.

Josh Friedland, journaliste culinaire et auteur du très célèbre blog new yorkais, The Food Section a voulu comprendre les habitudes alimentaires de quelques gourmandes françaises. Pour cela, il a organisé une table ronde (par mail, dommage !) à laquelle il a convié 4 françaises, auteurs de blogs culinaires : Réquia, de Chez Réquia, Estelle du Hamburger et le Croissant, Clotilde de Chocolate&Zucchini et moi même.

C’était très intéressant de prendre le temps de réfléchir à nos habitudes aussi bien d’achat que de consommation, nos trucs pour ne pas prendre de poids, tout en restant gourmande, etc.

Vous trouverez nos réponses à cette table ronde dans un article paru hier dans le journal américain The Morning News.

Merci à Josh pour ce gigantesque travail.

Happy Birthday David !

Joyeux anniversaire David !

Dernière ligne droite avant de devenir « quadra », il faut en profiter … je peux me moquer, j’aurai 40 ans dans 6 mois.

Cette année, impossible de lui faire son gâteau préféré car nous partons en Grande-Bretagne ce soir et sa maman a déjà prévu un gâteau d’anniversaire que nous dégusterons à notre arrivée.

Il nous fallait donc quelque chose pour célébrer l’événement que nous puissions grignoter dans la voiture avec les enfants.

Mon idée fut toute trouvée : des hot cross buns.

Il s’agit de pâtisseries traditionnelles britanniques servies le vendredi Saint avant Pâques (Good Friday), c’est à dire aujourd’hui. Elles ressemblent à des petites brioches aux raisins secs, aux écorces d’oranges et aux épices. La croix dessinée sur le dessus serait là pour représenter la croix de Jésus mais les historiens ont du mal à s’accorder.

Vous pouvez acheter ces pâtisseries partout en Grande Bretagne dans les semaines qui précèdent Pâques. Cette année, ils seront faits maison.

Il se dégustent coupés en deux puis toastés et beurrés. Pour ma part, je les aime également froids.

Pour l’accord vin, ce sera du café sortant d’une thermos.  Je ne sais pas pourquoi,  mais nous partons toujours avec une thermos de café dans la voiture et le café a une saveur toute particulière.  Vivement ce soir.

Pour la recette, je me suis servie du livre de Delia Smith « Winter Collection »

Hot Cross Buns

Pour 12 buns

450 g de farine

1 cuil. à café rase de sel

1 cuil. à café rase d’un mélange 4 épices

½ cuil. à café rase de cannelle en poudre

½ cuil. à café rase de gingembre en poudre

12 g de levure sèche de boulanger

50 g de sucre en poudre

100 g de raisins secs

50 g d’écorces d’oranges confites

1,5 dl de lait tiède

0,5 dl d’eau tiède

1 œuf battu

50 g de beurre fondu

Dans un grand saladier, mélangez la farine, le sel, les épices et le sucre en poudre.

Ajoutez la levure, les fruits secs et mélangez.

Faites un puit au centre et versez le lait chaud, l’eau chaude, l’œuf battu  puis le beurre fondu.

Commencez à mélanger avec une cuillère en bois puis transférez le mélange sur une surface propre. Si la pâte est trop collante, ajoutez un peu de farine, si elle est trop sèche, ajoutez de l’eau tiède.

Formez une boule puis malaxez-la bien avec vos mains durant environ 8 à 10 minutes.

Lorsque la pâte est bien élastique, mettez-la dans un grand saladier propre.

Couvrez le saladier avec du film transparent et mettez-le dans un endroit chaud. La pâte doit doubler de volume, ce qui prend environ une heure.

Après la période de repos, enfoncez votre poing dans la pâte pour faire sortir l’air, puis formez 12 petits pains en essayant de leur donner une forme légèrement carrée. Posez ces petits pains en les espaçant sur deux plaques de cuisson.

Fendez une croix à l’aide d’un couteau sur chaque « bun ».

Laissez reposer et lever à nouveau la pâte durant 30 minutes.

Pendant ce temps, faites préchauffez votre four sur 200°C.

Préparez une pâte en mélangeant 50 g de farine et suffisamment d’eau pour pouvoir la travailler. Etalez cette pâte très finement puis coupez-là en 12 bandes de 5 mm de largeur.

Préparez un sirop en mélangeant 4 cuil. à soupe de sucre et 4 cuil. à soupe d’eau. Faites chauffer ce mélange au micro onde jusqu’à une consistance sirupeuse (environ 40 s).

A la fin de la période de repos, coupez les bandes en deux puis posez les sur la croix que vous avez formée. Humectez les bandes afin qu’elles adhèrent bien.

Enfournez pour environ 15 minutes. Les buns doivent être dorés. Ils doivent également émettre un son creux lorsque vous tapotez sur le dessous avec la pointe d’un couteau.

Dès la sortie du four, étalez le sirop à l’aide d’un pinceau sur la surface de chaque bun.

Note : La prochaine fois, pour dessiner la croix, j’utiliserai un mélange sucre glace et blanc d’œuf , ce qui sera plus rapide.

Vous pouvez également utiliser d’autres fruits secs (abricots, uniquement des écorces d’oranges, du gingembre confit, etc.

Mon nouveau jouet (Partie II).

Depuis que j’ai créé "C’est moi qui l’ai fait !", je me tiens tous les jours au courant de tout ce qui se passe dans le monde des blogs et de la haute technologie, grâce par exemple aux blogs suivants : Loic's blog, Macdigit, Médiatic, R Men's blog et Rodrigo's blog

J’ai rapidement été attirée par ce que l’on appelle les Moblog (contraction de Mobile et Blog). Il s’agit tout simplement d’un blog que l’on peut mettre à jour de n’importe quel endroit grâce à son téléphone portable, aussi bien pour des photos que pour du texte. J’aime beaucoup le coté instantané. Tiens, un très bel étalage sur le marché, hop une photo, un petit texte et c’est publié en quelques secondes sur votre moblog.

Malheureusement, les téléphones permettant à la fois de prendre des photos de bonne qualité  et de taper du texte sans s’arracher les cheveux coûtent une certaine somme, ce qui a considérablement refroidi mes élans.

Il y a quelques jours, j’ai eu la surprise, comme un certain nombre d’autres bloggeurs français de recevoir de Nokia un superbe smartphone, le Nokia 7710. Il permet de téléphoner, de prendre des photos, des vidéos, de les envoyer sur votre moblog ou à vos amis par mail. J’ai déjà inondé David de vidéos des enfants en train de jouer dehors. Vous pouvez également taper un mail, consulter vos nouveaux mails, accéder à Internet et tout cela sur un écran suffisamment grand pour voir très confortablement. 

J’avoue être devenue pratiquement amoureuse de mon nouveau jouet !!! Par la même occasion, j’ai pu mener à bien mon projet de moblog, les voyages de Scally, ce qui me permet de tester cet outil de l'avenir.

Les voyages de Scally sera un instantané des marchés ou des boutiques dans lesquels je vais pour alimenter "C’est moi qui l’ai fait !" et plus encore, selon mon inspiration du moment.

Si vous voulez le découvrir, c’est ICI.

Merci Nokia.

Revue de presse.

Grâce à un de mes voisins, je viens juste de découvrir que C’est moi qui l’ai fait ! a été cité le mois dernier dans l’hebdomadaire La Vie, dans un très bon article sur le phénomène des blogs écrit par Aurélie Sobocinski, et intitulé « Avez vous votre blog ? ».

L’on peut y lire :

Pascale Weeks, 39 ans, originaire de la région parisienne, a décidé de profiter d’un congé sabbatique pour faire partager sur son blog « sa passion de toujours », la cuisine. Dans C’est moi qui l’ai fait !, elle multiplie les conseils pour réussir purée de potimarron, velouté de châtaignes, frites maison, et autres recettes de saison.

Egalement cités : La Souris Toquée, Le Jardin de Sophie, Ma Vie Sans Moi, dans la catégorie Belles Plumes et Médiatic, dans la catégorie Actualités des blogs.

Note : photo prise de l'illustration de Muriel Kerba pour La Vie.

Tarte à l'oignon façon Scally.

Ne me demandez pas pourquoi mais je parle plus de la nationalité britannique de David que de mes propres origines. Et pourtant ! Née en Lorraine d’une mère alsacienne et d’un père lorrain, il y a une certaine influence dans ma cuisine.

De par mes origines, j’ai une passion pour la quiche lorraine et la tarte aux oignons. J’aime également beaucoup la flammekuchen que ma maman fait encore régulièrement.

Il y a quelques jours, j’ai eu très envie d’une tarte à l’oignon.

Ma version est un peu différente des tartes traditionnelles !  Que les puristes ne soient pas choqués, ce n’est ni une tarte à l’oignon puisqu'il n'y a pas d'oeufs, ni une flammekuchen mais simplement une tarte d’un soir, résultat de l’inspiration du moment.

Pour réussir cette "tarte à l’oignon", achetez des oignons doux des Cévennes (AOC) chez votre primeur. Ne jetez tout de même pas vos autres oignons, ils sont parfaits pour toutes les recettes qui nécessitent des oignons émincés. Si vous pensez que vous digérez mal les oignons, essayez ceux là et vous serez agréablement surpris du résultat.

Cette tarte a une valeur toute particulière car elle est faite à partir de ma première pâte feuilletée maison.

Tarte à l’oignon façon Scally

Pour 4 personnes en entrée ou 2 personnes en plat principal.

Un rouleau de pâte feuilletée
2 oignons doux des Cévennes
15 g de beurre
100 g de lardons allumettes
2  cuil. à soupe de crème fraîche
Sel et poivre du moulin

Disposez le cercle de pâte sur une plaque de cuisson.
Piquez la surface de la pâte avec une fourchette et réservez au réfrigérateur.
Faites chauffer une sauteuse puis faites-y revenir les lardons durant 2 à 3minutes si vous utilisez des lardons allumettes, ou 5 à 6 minutes pour des lardons traditionnels.
Réservez les lardons et essuyez la sauteuse avec un morceau de papier absorbant.
Préchauffez votre four à 210°C.
Pelez et coupez les oignons en lanières.
Faites fondre le beurre dans une sauteuse.
Ajoutez les oignons et laissez-les cuire à feu doux, sans coloration durant 15 minutes, en les remuant de temps en temps.
Lorsque les oignons sont bien tendres, ajoutez la crème fraîche et remuez.
Salez, poivrez, goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement.
Déposez les oignons sur le cercle de pâte feuilletée en laissant un bord de 2 cm.
Parsemez la surface des lardons allumettes.
Badigeonnez le tour de pâte restant libre de jaune d’œuf  ou de lait (voir note).
Mettez au four pour 15 à 20 minutes, la pâte doit être dorée et la tarte appétissante.

Note : j’ai toujours mis du jaune d’œuf sur mes pâtes feuilletées. J’ai lu un jour que l’on pouvait obtenir le même résultat avec du lait mais sans trop y croire. Un jour de réfrigérateur sans un seul œuf à l’horizon, j’ai testé le lait, et ça marche. La dorure est même plus uniforme qu’avec le jaune d’œuf. Ah, les miracles de la cuisine !                               

Happy Birthday Noé !

Aujourd’hui, Noé a 5 ans. Joyeux anniversaire, Noé !

Par la même occasion, je prends réellement conscience que « C’est moi qui l’ai fait ! » a un an car je me souviens encore d’avoir parlé ici même de son gâteau en forme de train, fabriqué pour ses 4 ans.

Noé a longtemps parlé de ce gâteau en me disant  régulièrement : « Maman, tu te souviens du gâteau en forme de train que tu avais fabriqué pour mon anniversaire ? ».

Il y a quelques mois, il a exprimé une très forte envie d’avoir pour ces 5 ans un gâteau en forme de fusée. Plus le temps approchait, plus il en parlait en se demandant même comment j’allais faire sortir le feu du gâteau (oui, d’ailleurs, comment ?)

Il y a quelques semaines, j’ai commencé tout doucement à songer à la réalisation de cette fusée. David m’a gentiment taquinée en disant que je devais fabriquer une fusée qui tienne debout. Je n’expliquerai pas ici les raisons…

C’est mon amie Ingrid, qui sans le savoir m’a donnée « l’ impulsion » en me demandant si j’allais faire la fusée de Tintin ?

Quelle excellente idée ! Merci Ingrid ! Mes souvenirs de Tintin remontant à fort longtemps, j’ai utilisé mon ami Google pour me rafraîchir la mémoire.

J’avoue avoir été un peu rebutée par le quadrillage rouge et blanc mais en cogitant un peu, j’ai trouvé une solution. Certaines customisent avec talent les vêtements, moi, je me lance pour la seconde fois dans la customisation des gâteaux.

Le gâteau en lui même est simple, puisqu’il s’agit d’un simple gâteau roulé à la confiture, le décor est un peu plus délicat mais largement faisable. J’ai mis 3h au total. Je vous conseille donc de le faire en deux étapes : le gâteau roulé à conserver dans un linge humide puis la décoration le lendemain.

Le gâteau en forme de fusée

1 gâteau roulé à la confiture de fraises ou de framboises

70 g de pâte d’amandes nature

1 blanc d’œuf

du sucre glace

du colorant alimentaire rouge

fournitures non alimentaires :

2 feuilles blanches

du carton rouge

une feuille de papier de soie noire

un grand morceau de carton pour poser la fusée

du scotch

un cutter

Réalisez un gâteau roulé à la confiture, selon cette méthode ou la votre.

Scotchez 2 feuilles blanches ensemble afin qu’elle soit plus longue qu’une feuille A4.

Posez la feuille sur le gâteau roulé et la faisant adhérer avec vos mains. Coupez ce qui dépasse. Cette feuille va servir de patron. (la mienne mesurait 33 cm sur 13 cm).

Etalez de la pâte d’amande nature en un rectangle de la même taille que votre patron en vous servant de sucre glace pour « fariner » la table.

Dans un bol, mélangez le blanc d’œuf avec du sucre glace jusqu’à obtenir une pâte que vous allez étaler sur la pâte d’amande afin de la rendre blanche. La consistance doit être celle d’une colle blanche.

Posez une partie du glaçage sur le rectangle de pâte d’amandes puis, à l’aide d’une spatule étalez-le sur toute la surface. Laissez sécher.

Pendant ce temps, dessinez un quadrillage sur votre feuille "patron" (carrés de 4 cm sur 4 cm), puis, à l’aide d’un cutter retirez un carré sur deux. Cette feuille va vous servir de pochoir pour appliquer le glaçage rouge.

Dans un carré de carton rouge, faites un cône, égalisez le coté le plus large en le coupant avec une paire de ciseaux, fermez avec du scotch puis réservez.

Dessinez les pattes de la fusée sur du carton rouge, en laissant une languette au niveau de la partie haute puis réservez.

Lorsque le glaçage blanc a séché, versez du colorant rouge sur le restant du glaçage puis remuez.

Posez le « pochoir » sur le rectangle de pâte d’amandes puis, versez environ une cuil. à café de glaçage rouge dans chaque carré et égalisez avec le dos de la petite cuillère. 

Retirez délicatement le papier, puis laissez sécher.

Lorsque votre rectangle de pâte d’amandes est sec, posez-le sur le gâteau roulé en vous servant d’une spatule pour le déplacer, et faites-le adhérer sur la surface avec vos mains.

Posez le gâteau sur un grand morceau de carton décoré d’une feuille de papier de soie noire.

Posez le cône de carton rouge à une extrémité du gâteau puis les pattes de la fusée à l’autre extrémité, en faisant rentrer la languette dans le centre du gâteau.

Pour réaliser ce décor, je me suis inspirée d’une photo que j’ai trouvée ICI, libre à vous de faire autrement.

Bilan de la soirée :  Noé était ravi de son gâteau, j’aurai du mal à faire mieux l’année prochaine, et tout comme aux anniversaires de Gabrielle, j’ai essuyé discrètement une larme. Mais, chut, c’est mon secret.

Gâteau moelleux au chocolat et aux oranges confites.

Lors d’une soirée, j’ai eu l’occasion de rencontrer Nicolas Seureau. Nicolas, passionné de cuisine est en train de créer sa propre entreprise (PressPurée) autour d’un nouveau concept de restauration rapide. J’ai tout de suite trouvé son approche de la cuisine extrêmement intéressante, et, de fil en aiguille, nous avons décidé de nous rencontrer afin que je puisse goûter à ses spécialités. Je n’ai pas été déçue et je peux vous dire qu’il a gagné une future cliente : ses plats sont savoureux, très agréables à regarder et parfaits pour une gourmande ou un gourmand  qui aime manger sainement, sans pour autant sortir de table en ayant faim.

J’avais promis à Nicolas de venir avec un dessert. J’en ai profité pour tester une recette de gâteau au chocolat que je venais de voir sur Gourmet TV. J’ai été très intriguée par cette recette qui contient très peu de beurre, très peu de sucre et de la crème liquide. Elle était réalisée par Alain Montigny, élu meilleur ouvrier de France en 2004 et chef des cuisines de l’hôtel Dolce Chantilly à Chantilly (Oise).

Heureusement, j’avais pris des notes car je n’ai retrouvé cette recette, ni sur le site Gourmet-TV, ni dans Google, ce qui est très surprenant.

Dans la recette d’origine, Alain Montigny utilise des fruits secs mélangés et hachés grossièrement (noix de pécan, pignons et pistaches). J’ai choisi d’utiliser des écorces d’oranges confites car j’aime beaucoup le mélange chocolat orange. 

Ces oranges confites ont tout une histoire : elles sont fabriquées de manière artisanale par June Taylor à San Francisco à partir d’oranges de Seville et elle m’ont été offertes par Pim, la première fois que nous nous sommes rencontrées, lors d’un de ses voyages à Paris. J’ai été très touchée par ce geste et, depuis, elles font le bonheur des mes petits déjeuners ou de mes goûters, et, pour finir elles sont parfaites dans un gâteau au chocolat.

Ce gâteau est moins sucré et moins riche que la plupart des gâteaux au chocolat, mais reste moelleux, grâce à la crème liquide. C’est plutôt un gâteau à servir à table car il est moins commode à manger avec les doigts que mon autre gâteau au chocolat.

Gâteau moelleux au chocolat et aux oranges confites

1 œuf entier + 1 jaune

70 g de sucre

35 g de beurre fondu

3 dl de crème liquide

80 g de farine

2 pincées de levure chimique

70 g d’écorces d’oranges confites

OU 70g de fruits secs hachés grossièrement

135g de chocolat noir fondu

Préchauffez votre four sur 180°C (Th. 6).

Mélangez à l’aide d’un batteur électrique, l’œuf et le jaune avec le sucre pendant 2 minutes, jusqu’à ce que le mélange blanchisse et soit bien mousseux

Ajoutez le beurre fondu et mélangez.

Ajoutez la crème liquide et mélangez.

Incorporez la farine en pluie avec la levure puis mélangez.

Ne soyez pas surpris, la pâte est très liquide par rapport à un gâteau traditionnel.

Ajoutez les écorces d’oranges coupées en tout petits morceaux puis mélangez avec une cuillère en bois.

Ajoutez le chocolat fondu tiède et mélangez à la cuillère.

Versez dans un moule de 20 cm de diamètre.

Faites cuire de 15 à 20 minutes. Le gâteau doit tout juste cesser d’être tremblotant, ce qui a pris exactement 18 minutes dans mon four.

J’ai testé également avec du gingembre confit et nous avons beaucoup aimé, le gingembre se mariant très bien avec le chocolat. Vérifiez auparavant avec vos invités qu’ils apprécient le gingembre confit, car c’est relativement fort.

Blog Appétit ! seconde édition.

Et voilà, vous venez à peine de finir les poireaux qui vous restent sur les bras que vous allez devoir vous préparer pour la seconde édition de Blog Appétit !

Quand ? le mardi 19 Avril 2005

Quoi ? agneau et petits pois

Qui ? vous toutes et tous

Comment ? tous les détails sur Blog Appétit !

Si vous n’avez pas encore de blog, n’hésitez pas à consulter les documents :

Comment créer un blog avec Typepad ? ou Comment créer un blog avec Canalblog ?

Ah, je me vois déjà en train d’écosser les petits pois avec les enfants puis de plonger mes mains dans un saladier rempli de petits pois frais écossés, quel bonheur !

Oeuf au plat au four.

Dans les années 90, au plus haut de la période de folie des crèmes brûlées dans les restaurants, je n’ai pu résister au plaisir  d’acheter tout ce qu’il fallait pour les faire. A cette époque, je n’avais pas encore mis au point mon questionnaire « spécial ustensile de cuisine ».

Avec le recul, les ramequins à crèmes brûlées étaient plutôt un bon achat car je continue à les utiliser pour faire des crèmes brûlées, des gratins ou des crumbles.

En revanche, j’avoue mon ignorance passée : il n’y a que quelques années que j’ai découvert que ces fameux ramequins s’appellent en fait des plats à œufs ou plats à oreilles (merci Pierre !) et qu’ils servent à ….faire cuire des œufs !

Si j’ajoute à cela que la vue d’un œuf au plat baignant dans le beurre d’une poêle m’enchante de moins en moins, j’ai décidé de tenter l’œuf au plat au four dans mes plats à œuf.

Serais-je influencée par les Culino-Tests de Caroline ?

J’ai été enchantée par le résultat : la cuisson est très facile à maîtriser, il suffit de regarder l’aspect de l’œuf et  vous pouvez rajoutez des éléments un peu comme dans les œufs cocotte.

C’est décidé, je ne cuirai les œufs au plat que comme cela !

Œufs au plat au four

Préchauffez votre four sur 180°C (Th. 6).

Beurrez au pinceau votre plat à œufs avec un peu de beurre légèrement fondu.

Cassez un œuf dans le plat, salez et poivrez.

Mettez au four et laissez cuire environ 8 minutes selon le degré de cuisson désiré.

Laissez libre cours à votre créativité en rajoutant des herbes, des épices, du bacon grillé, des dés de tomates pelées, des poivrons pelés, un peu de crème fraîche, du roquefort, etc. J’en salive en écrivant ces lignes.

David, en lisant ce billet par dessus mon épaule a déjà choisi sa version : œufs et petits lardons grillés : petit déjeuner anglais dans un ramequin, How surprising !