C'est moi qui l'ai fait !

Books and the city !

Il y a quelques semaines, j’étais tranquillement en train de prendre un café à Paris après avoir acheté le magazine britannique Delicious. A coté de moi, je pouvais voir une femme en train de jeter de petits coups d’œil furtifs vers mon magazine. Cela m’a fait sourire intérieurement car il m’arrive souvent de faire de même et j’ai toujours peur que les autres me trouvent intrusive. Elle était américaine et elle prenait son petit déjeuner avec son mari.

Au bout de 5 minutes, elle a engagé la conversation avec moi en anglais (normal, je lisais un magazine anglais, ce qui n’arrive pas tous les quatre matins dans un café à Paris).

Elle a commencé par admirer le magazine puis nous avons parlé d’autres magazines de cuisine puis de livres. Elle m’a confié qu’elle est passionnée de cuisine (c’est ce qu’on appelle une vraie foodie !) et qu’elle possède 2 000 livres dans sa bibliothèque.

Je n’en croyais pas mes yeux, puis je me suis simplement dit que si je continue comme cela, j’aurai peut être le même nombre de livres de cuisine lorsque j’aurai son âge.

Bon, revenons à notre sujet.

Je lui ai confié que je rêvais depuis toujours d’aller à New York et que je comptais bien y aller dans l’année qui suit.
Elle a alors noté le nom et l’adresse d’une librairie à New York qui ne vend que des livres de cuisine, dont certains très rares et dont les propriétaires peuvent également chercher pour vous des livres introuvables. Sa description m’a fait penser à la librairie gourmande que nous avons à Paris.

J’imagine que cette adresse est très connue pour ceux qui habitent New York mais, au moment où elle inscrivait l’adresse sur mon magazine, j’ai eu la sensation qu’elle partageait un secret avec moi et, pendant un instant, je me suis crue là-bas.

Si vous allez à New York avant moi ou si vous lisez ce blog et que vous habitez à New York ou dans les environs, voici l’adresse en question :

Kitchen Arts & Letters
1435 Lexington Ave (between 93rd and 94th)
New York
Tel : (212) 876 555 0

Bon shopping !

Si vous avez des photos de cette librairie gourmande, n'hésitez pas à m'envoyer une photo, je l'ajouterai à ce billet.

Le riz comme je l'aime.

Ce n’est que depuis que j’utilise un rice-cooker (cuiseur à riz) que j’ai commencé à explorer les différents types de riz, que j’achète plutôt dans les épiceries asiatiques.

Je me suis alors rendue compte que le riz, en cuisant, dégage un parfum très agréable qui s’ajoute à la gamme des odeurs que j’adore dans la cuisine, comme la vanille, le poivre long, une gousse d’ail écrasée avec du sel, des graines de cumin en train de rôtir ou tout simplement l’odeur du pain en train de cuire.

J’ai commencé par du riz thaï que j’achète par sac de 5 kg et que nous ne mettons pas très longtemps à terminer.

Dimanche dernier, à l’occasion d’une très sympathique balade gourmande avec d’autres blogueuses et blogueurs de cuisine, dans le quartier indien de Paris, je m’étais fixée un objectif : trouver un bon riz basmati.

Devant le rayon des riz d’une épicerie indienne, j'étais un peu décontenancée, comme à chaque fois que je dois choisir quelque chose sans aucun repère. Je dois avoir dans ces moments là un visage assez terrible car un vendeur s’est approché de moi en me disant « c’est celui là le meilleur ! », tout en me montrant un paquet de riz basmati de la marque Tilda.

Au même instant, Marie, la femme de Dorian, grande amatrice de cuisine indienne m’a confirmé que c’était, selon eux, l’un des meilleurs riz du monde.

Maintenant que j’ai le bon riz, ce n’est pas le moment de le cuisiner n’importe comment !
J’ai lu pas mal de choses sur le sujet, en en particulier dans les livres de Madhur Jaffrey et je pense être arrivée aujourd’hui à cuisiner un riz comme je l’aime :

Parfumé, des grains qui se détachent les uns des autres mais un riz qui a une certaine texture, ce qui permet, pour le riz thaï par exemple, de le manger avec des baguettes.

Le riz comme je l’aime

Ingrédients pour 4 personnes

2 verres de riz de très bonne qualité
3 verres d’eau
1 cuil. à café rase de sel

Rincez le riz sous l’eau froide puis mettez-le dans un grand bol.
Recouvrez d’eau froide et laissez reposer pendant 30 minutes.
Jetez l’eau (pas le riz) puis mettez-le riz dans votre rice-cooker ou dans une casserole.
Ajoutez le sel et l’eau.

Si vous avez un rice-cooker
Appuyez sur le bouton marche. Le riz est prêt lorsque le voyant se met sur « maintenir au chaud ».
Le riz reste chaud jusqu'au moment de le servir.

Si vous utilisez une casserole
Portez à ébullition et laissez mijoter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau et que des petits trous se sont formés à la surface.
Si vous couvrez la casserole, votre riz restera au chaud pendant 15 minutes.

Depuis que je fais le riz de cette manière, il m’arrive de nous en préparer, sans rien d’autre,  juste pour le plaisir. A déguster dans un bol avec des baguettes et un peu de nuoc nam.

Les enfants adorent même s’ils ont décidé d’ajouter un filet d’huile d’olive sur le leur. Pas très couleur locale tout cela mais on les pardonne, non ?

Le cake au chocolat (Pleyel) de la Maison du Chocolat (Robert Lynxe).

Il m’arrive d’avoir envie d’un dessert au chocolat qui soit léger, que l’on peut facilement manger avec les doigts, sur un coin de table avec une bonne tasse de café.

Pourquoi pas un cake au chocolat ?

Je me suis lancée dans sa réalisation sans trop me poser de questions, après tout, les cakes, ça me connaît.
J’ai vite déchanté car mon premier cake au chocolat restera, en « je-ne-veux-pas-dire-combien-d’années », mon échec le plus retentissant, moi qui me vante si (trop ?) souvent d’avoir un bon « feeling » avec les gâteaux.
Je me suis retrouvée à 23 heures dans ma cuisine avec un cake dont la pâte s’est mise à s’échapper de son moule, tel un petit geyser.
Pour éviter que le four sente le brûlé et ruine le goût du cake, j’ai méthodiquement retiré la pâte échappée, tout au long de la cuisson, armée d'une éponge et d’un gant pour ne pas me brûler. Le cake a bien entendu mis des heures à cuire, sachant que j’ai passé mon temps a ouvrir la porte.
Le cake en question, pour lequel j’avais tout de même fait le maximum pour le sauver, était compact et immangeable : un vrai désastre.

J’ai alors utilisé d’autres recettes, prenant comme un défi de réussir un cake au chocolat.
David et Gabrielle, terribles juges, m’ont fait comprendre que j’étais bien loin de relever mon défi.

Décidant de faire une pause, j’ai confié mon problème de cake à Estérelle, au détour d’une conversation.
J’étais si soulagée lorsqu’elle ma répondu que le cake au chocolat n’était pas aussi simple à faire que ça. Je me souviens qu’elle m’a conseillé d’aller goûter, à l’occasion, celui de la Maison du Chocolat pour me consoler.

Cuisine fraich' attitude

On a tous entendu dire, un jour ou l’autre, que pour notre bien-être et notre santé, il convient de manger plus de fruits et de légumes frais.

Qu’en est-il vraiment dans notre vie de tous les jours ?

Si pour certains, ce n’est pas un problème et que la consommation journalière de fruits et de légumes frais est depuis longtemps un plaisir et fait partie des habitudes alimentaires, ce n’est pas le cas pour tout le monde.

Les raisons sont nombreuses : certains ont l’impression que préparer des légumes prend du temps et qu’il n’est pas facile de varier les menus.

Pour parler de temps, saviez vous qu’il ne faut que 5 minutes pour peler un kilo de carottes (quantité pour 4 à 6 personnes). Je vous l’accorde, si vous n’avez jamais épluché de carottes, il vous faudra un peu plus de temps, mais, avec la pratique, vous y arriverez, foi de Scally !

Pour le reste, la démarche d’Aprifel * avec sa cuisine fraich’ attitude est particulièrement intéressante, en montrant par exemple que consommer des légumes et des fruits frais de manière quotidienne peut facilement passer du devoir au plaisir.

C’est vrai qu’entre une botte de cèleri tout bête et un faux risotto de céleri que l’on peut réaliser sans peine à la maison, je veux bien manger du cèleri tous les jours. Idem pour les carottes râpées mélangées à de la mangue râpée (recettes réalisées lors de précédents ateliers).

A tous ceux qui se sentent parfois perplexes devant une botte de carottes, des branches de cèleri, des pommes ou autre, à ceux qui veulent varier les menus de leur famille en faisant preuve de créativité, à ceux qui veulent découvrir les gestes pour préparer simplement les fruits et les légumes frais, je vous invite à participer aux ateliers de la cuisine fraîche attitude.

Ils ont lieu à Paris, dans une cuisine sublime designée par matali crasset, deux à trois fois par semaine.
Chacun peut mettre la main à pâte et l’atelier est suivi d’un repas pris tous ensemble.
Les personnes qui animent les cours sont soit des chefs, soit des auteurs culinaires ou des blogueuses de cuisine.

Les programmes et la réservation sont disponibles sur le site de la Cuisine fraich’ attitude.

Pour ma part, j’aurai le plaisir d’animer un atelier sur les légumes secs (mon péché mignon) le vendredi 17 novembre.

* Aprifel (Agence Pour la Recherche et l’Information en Fruits et Légumes frais)

"Chili Jam" ou confiture de tomates aux piments.

Tout a commencé par ce pot et ce livre.

Le premier est un pot de « chili jam » que nous avions acheté durant le week-end de Pâques dans une mignonne boutique à Whitstable (Kent).
C’est un condiment assez épicé qui a l’aspect d’une confiture. Je vous déconseille néanmoins d’en tartiner votre tranche de pain le matin, sauf si vous voulez vraiment réveiller votre palais !
Il est fait à base de poivron rouges et de piments oiseaux frais. On l’utilise sur du fromage de chèvre frais, avec des viandes blanches ou en fin de cuisson, un peu comme pour ces crevettes.
C’est un condiment qui a donc de multiples utilisations. Il m’arrive de temps d’en ajouter une petite cuillère à café dans un yaourt nature, j’adore. Cela parfume le yaourt, c’est épicé mais pas trop, contrebalancé par la douceur du yaourt mais c’est assez tonique.

Le second est un livre que David m’a offert le même week-end.  Une cuisine simple d’un peu partout, en gros, tout ce que vous pouvez avoir envie de cuisiner chez vous. Le tout est superbement bien expliqué avec une ambiance chaleureuse apportée par les textes, comme savent si bien le faire les anglo-saxons dans leurs livres de cuisine.

Dans ce livre, nous avons trouvé une recette de « chili jam » faite à base de tomates. David a alors décidé de se lancer dans l’aventure.

Je dois dire que j’étais plutôt surprise car David est tout sauf un homme qui fait des confitures, il n’en mange d’ailleurs pratiquement pas, en dehors de la véritable marmelade et parfois de la confiture de framboises. C’était amusant de le voir remuer doucement la confiture dans la cocotte. Je suis juste intervenue pour le test final de consistance et la mise en pot. Du vrai travail d’équipe !

Depuis, nous avons fait le serment un peu formel d’avoir toujours un pot de « chili jam » dans notre réfrigérateur, c’est trop bon.

Chili Jam ou confiture de tomates aux piments

D’après une recette du livre « Tamasin’s Kitchen Bible » de Tamasin Day-Lewis

Cette recette est ultra simple puisque vous n’avez ni besoin de peler les tomates, encore moins de retirer leur graines, ni d’égrener les piments car ce sont les graines qui vont apporter le coté épicé.

Ingrédients pour 2 pots type pot à confiture

750 g de tomates bien mures
(Nous avons utilisé des « marmande »)
4 petits piments rouges
6 gousses d’ail pelées
Un gros morceau de gingembre (50 g), pelé et émincé
4 cl de fish sauce (nuoc nam)
450 g de sucre roux
15 cl de vinaigre de cidre

Dans le bol de votre robot de type blender ou de type mixeur, mettez la moitié des tomates, les piments entiers (sans leur queue), l’ail,  le gingembre et le nuoc nam.
Mixez jusqu’à l’obtention d’une purée.
Versez ce mélange dans une cocotte, ajoutez le vinaigre et le sucre.
Coupez la seconde moitié des tomates en dés de 5 mm et ajoutez-les dans la cocotte.
Portez le mélange à ébullition, baissez le feu et laissez mijoter pendant 1 heure et 15 minutes environ.
Remuez très souvent et, de temps en temps, retirez l’écume qui se forme.

Pour tester la consistance, mettez une assiette pendant 5 minutes dans votre congélateur puis versez une goutte de confiture, elle doit se figer.

Versez la "chili jam" dans deux pots, fermez puis laissez refroidir.

Conservez au frais pendant quelques semaines.

Astuce : pour stériliser les pots, je vous conseille cette technique.

Nos astuces de dégustation : déposez un peu de confiture sur une tartine de chèvre frais, un peu comme dans ce billet, utilisez-la avec des crevettes sautées, un peu comme dans cette recette, c’est divin. Nous n’avons pas encore essayé avec de la viande ou du poulet, mais ça ne saurait tarder.

Le goût de la Cuisine.

A chaque fois que j’ai rencontré Véronique Braun, j’ai été frappée par ses grandes qualités humaines. Elle est chaleureuse et elle sait écouter. Elle fait partie de ces personnes avec qui vous vous sentez tellement à l’aise, que, même si vous ne les connaissez pas bien, vous ressentez l’envie de vous confier.

J’imagine que les différents chefs* qu’elle a rencontrés pour écrire « le Goût de la Cuisine » (Editions Alvik) ont du ressentir la même chose.

Tout au long de son livre, Véronique donne la parole à plusieurs chefs*, leur permettant de raconter comment leur est venu le goût de la cuisine, comment ils vivent leur métier au jour le jour, ce qui les inspirent, etc, avec en prime, une de leurs recettes.

Durant toute la lecture, on ressent une grande émotion.

Véronique a également su s’effacer pour laisser transparaître la personnalité de chaque chef.  Ne les connaissant pas personnellement, j’ai aujourd’hui l’impression, grâce à la lecture de ce livre, de les avoir côtoyés.

Ce livre se lit comme un roman, dont les personnages ne sont pas fictifs et je l’ai dévoré d’une traite en une soirée.

Lorsque je suis allée me coucher, ma tête était remplie de belles histoires et mon cœur rempli d’émotions. Je sais que je m'y replongerai de temps en temps car c'est un livre sur l'amour de la cuisine pour tous ceux qui en sont déjà amoureux.

* les chefs

Elena Arzak, Pascal Barbot, Alexandre Bourdas, Sébastien Bras, Mark Brownstein, Jacques Chibois, Didier Clément, Rougui Dia, Fatema Hal, Marc Haeberlin, Régis Marcon, Thierry Marx, Gérald Passédat, Michel Portos, Olivier Roellinger, Reine Sammut, Bertrand Simon, Francis Tessandier et Michel Troisgros.

Bonne lecture !

Mes recettes pour un pique-nique d'automne dans ELLE.

Avec ce temps magnifique et ces superbes couleurs, que diriez vous d’un pique-nique d’automne ?

Pour toute l’organisation et les idées de recettes, n’hésitez pas à consulter le magazine ELLE de ce lundi 16 octobre 2006, vous y trouverez un article que j’ai écrit accompagné de trois recettes d’automne (Velouté des bois, salade de haricots blancs aux herbes et fausses rillettes de canard aux olives et aux noix).

Cet article est la page 230, dans les pages "Vie Privée Cuisine".

J'adore l'automne, et vous ?

Gratin de morue façon Bela

J’ai une passion peu commune pour la morue et c’est à se demander si je n’ai pas été portugaise dans une autre vie. Certains me disent que non,  que j’ai du être plutôt anglaise vu ma passion pour leur cuisine.

Pour rappel,  la morue est un poisson séché, en général du cabillaud. Si vous lisez sur une carte de restaurant « pavé de morue fraîche », il s’agit tout simplement d’un morceau de cabillaud.

Le seul problème avec la morue est que je suis un peu anxieuse à l’idée d’acheter ces énormes morceaux. Du coup, j’achète de la morue déjà effilée, toujours sur le stand portugais du marché de Nogent Sur Marne. Je n’ai plus qu’à la faire dessaler dans de l’eau froide pendant 4 à 6 heures, et le tout est joué. Pour tout savoir sur le dessalage de la morue, je vous conseille le billet d’Elvira, il est très bien fait.

Pour ce plat, je me suis inspirée de la recette d’Elvira (gratin de morue Bela), et je profite de ce billet pour lui dire que son blog me donne toujours furieusement envie d’aller en vacances au Portugal.

C’est un plat familial, comme nous les adorons à la maison, lorsqu’il fait un peu froid.

Gratin de morue façon Bela

Ingrédients pour 4 à 6 personnes

500 g de morue déjà effilée
1 oignon émincé
1 gousse d’ail émincée
1 cuil. à café bombée de paprika
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
4 cuil. à soupe de persil ciselé
Purée :
1 kg de pomme de terre
8 cuil. à soupe d’huile d’olive
Chapelure :
1 tranche de pain de mie sans la croûte
50 g de pecorino ou de parmesan fraîchement râpé
½ cuil.à café de paprika

Dessaler la morue en la trempant dans de l’eau froide pendant 4 heures et en changeant l’eau deux fois.
Préchauffez votre four à 200°C.
Pelez puis coupez vos pommes de terre.
Mettez-les dans une casserole, couvrez d’eau froide, ajoutez du sel et portez à ébullition.
Baissez le feu et laissez mijoter jusqu’à ce que vos pommes de terre soient tendres.
Egouttez-les et écrasez-les avec 8 cuil. à soupe d’huile d’olive.
Egouttez la morue et mettez-la dans un bol en verre.
Recouvrez d’eau bouillante et égouttez au bout de 3 minutes.
Faites revenir l’oignon et l’ail dans une cocotte ou dans une grande sauteuse pendant 4 minutes.
Ajoutez le paprika et remuez.
Ajoutez la morue et remuez pendant 4 minutes, sur feu doux.
Ajoutez le persil et remuez.
Ajoutez la purée de pomme de terre et remuez bien, toujours sur feu doux, jusqu’à ce que le mélange soit homogène (environ 4 minutes).
Mettez ce mélange dans un plat à gratin, lissez la surface et faites éventuellement un décor à l’aide d’une fourchette.
Mixez le pain de mie jusqu’à obtenir une chapelure, puis mélangez avec le fromage fraîchement râpé et le paprika.
Parsemez la surface du gratin avec ce mélange.
Enfournez pour 20 minutes environ, jusqu’à ce que le gratin soit bien doré.

Enjoy !

Cake à la banane et au gingembre confit.

Depuis qu’une de mes sœurs, Caroline, est partie vivre à Montpellier nous nous voyons moins souvent. En revanche, lorsque c’est le cas, nous passons plus de temps ensemble et je  trouve, avec le recul, que cela permet vraiment de se retrouver (Oui Caroline, tu avais raison !).

Il y a deux semaines, lors d’un des rares week-end maussades du sud de la France, nous en avons profité pour cuisiner ensemble, ce que nous n’avions finalement jamais fait depuis que nous avons quitté la maison de nos parents.

J’ai retrouvé le même plaisir que durant ces journées entières passées à cuisiner pour des fêtes lorsque nos parents s’échappaient de la maison (ne dites rien, je ne suis pas certaine qu’ils savaient que nous organisions des fêtes).

Un livre de cuisine sur la table, nous avons mis les mains à la pâte pour réaliser un cake banane gingembre. Ce fut l’occasion de me rendre compte que je suis devenue très indisciplinée pour suivre une recette. Caroline m’a remise dans le droit chemin en me disant qu’elle préfère toujours suivre la recette au moins une première fois, quitte à la changer par la suite.

La recette est excellente. La texture du cake est très moelleuse et il se conserve facilement 3 jours. Le goût du gingembre est très prononcé, ce qui nous a plu car nous sommes des inconditionnelles du gingembre. Si vous préférez un goût moins prononcé, n’hésitez pas à réduite la quantité de gingembre.

Cake à la banane et au gingembre confit

D’après la recette de Philippe Delacourcelle dans son livre « Ma cuisine à fleur d’épices »

La recette est prévue pour un grand cake. N’ayant pas de grand moule à cake, nous avons réalisé deux cakes de taille standard.

Ingrédients pour 2 cakes

5 bananes
100 g de gingembre confit
4 oaufs
10 cl de lait
250 g de beurre demi-sel mou
250 g de sucre
400 g de farine
2 sachets de levure chimique (soit 22 g)

Préchauffez votre four à 160 °C.
Hachez le gingembre confit dans le bol de votre robot de type mixeur, jusqu’à obtenir une purée que vous mettrez dans un grand bol.
Pelez les bananes puis mixez-les en purée, soit à la main, soit dans un robot de type mixeur, jusqu’à obtenir une purée lisse que vous ajouterez au gingembre.
Ajoutez la farine, la levure et le lait, puis mélangez bien.
Dans un autre bol, mélangez le beurre avec le sucre.
Ajoutez les œufs un par un en remuant bien antre chaque ajout.
Ajoutez ce mélange au mélange banane farine et mélangez bien.
Versez dans deux moules à cake et lissez la surface.
Mettez-les au four et faites cuire pendant 1 heure environ.
Une lame de couteau insérée au centre du gâteau doit ressortir sèche.
Laissez  refroidir puis démoulez sur une grille.

Scally vous offre 1 000 invitations pour créer un blog sous VOX

Lorsque j’ai créé mon blog il y a deux ans et demi, j’ai choisi Typepad, tout d’abord pour des raisons esthétiques et ensuite, pour sa réputation qui est excellente. Depuis, je n’ai jamais été déçue par mon choix de débutante.

Aujourd’hui, Six Apart (Typepad) lance une nouvelle plateforme de blog qui sera disponible très prochainement.

Son nom est VOX et elle est gratuite. Elle est extrêmement conviviale et intuitive. Grâce à Vox, vous allez pouvoir échanger avec vos amis, votre famille ou plus si vous le désirez vos images, vidéos et musique, tout en bénéficiant d’un design sympathique.

J’ai testé, l’outil est véritablement facile à utiliser car très intuitif. J’aime particulièrement le choix de l’habillage du blog ainsi que la gestion ultra simple de tous les éléments (images, sons, vidéo et même vos livres préférés qui peuvent apparaître en deux coups de souris dans vos colonnes grâce à un lien direct vers Amazon).

Aujourd’hui, Vox est disponible uniquement sur invitation. Alors, si l’envie de créer votre propre blog vous démange, cliquez simplement sur ce lien ou sur le bouton rose à gauche de l'écran, les 1000 premiers recevront une invitation pour créer leur propre blog VOX en avant première.

Bienvenue dans le monde passionnant des blogs.