C'est moi qui l'ai fait !

Bonne année 2007 !

Je vous souhaite à toutes et à tous une très joyeuse année 2007.

Je n’ai pas beaucoup répondu à mes commentaires ni à mes mails cette dernière semaine mais je n’ai pas manqué de voir tous les feedbacks que vous m’avez envoyés sur vos recettes cuisinées pour les fêtes (Christmas pudding, bûches de Noël, galette des rois et éclats au chocolat et au parmesan).

Merci beaucoup pour cela, c’est ce qui me motive le plus pour continuer à alimenter C’est moi qui l’ai fait !

Passez un excellent réveillon et à l’année prochaine.

Eclats de chocolat ou tuiles au chocolat et au parmesan façon Sébastien Gaudard.

S’il vous arrive de lire des magazines féminins, vous aurez sans doute remarqué que cet hiver, l’on peut difficilement échapper à la robe pull, aux grands sacs à main, à la garde robe blanche de Ségolène Royal et aux menus tout chocolat. Autant j’adore la lecture de toutes les tendances, je ne pense pas qu’elles influencent beaucoup mes achats.

En revanche, dès qu’il s’agit de cuisine, je peux très facilement me laisser tenter.

C’est Peggy du blog « Ma Dolce Vita » qui a porté le coup de grâce avec les éclats au chocolat et au parmesan de Sébastien Gaudard (dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans ce billet) à déguster avec du fois gras.

Quand j’ai vu son billet, je me suis tout de suite dit : « je dois absolument essayer cela ».

La veille de Noël fut le moment idéal pour tester. C’est très facile à faire, super original et incroyablement bon. Le parmesan apporte un coté croustillant, l’ensemble est très léger (2 mm d’épaisseur, c’est une petite gourmandise) et la pointe de sel est irrésistible. David a suggéré d’ajouter encore plus de parmesan, pourquoi pas. De mon coté je me vois bien ajouter un peu de piment d’Espelette. Cette recette est faite pour accompagner le fois gras et c’est un accord très intéressant. Pour tout vous dire, nous les avons terminées les jours suivants sans foie gras avec un verre de vieux porto.

Eclats de chocolat ou tuiles au chocolat et au parmesan façon Sébastien Gaudard

D’après une recette publiée dans Jasmin

Pour une quinzaine d'éclats
30 g de parmesan
100 g de chocolat à 70% de cacao
1 pincée de fleur de sel ou de sel de Maldon
2 à 3 tours de moulin à poivre

2 rectangles de papier sulfurisé ou 2 feuilles guitare *

Préchauffez votre four à 150°C (th. 5).
Râpez le parmesan et étalez-le sur une plaque de cuisson anti-adhésive ou sur une plaque de cuisson recouverte d’un papier sulfurisé, comme si vous vouliez faire une grande tuile de parmesan.
Enfournez et laissez cuire environ 10 minutes, le parmesan doit être bien coloré.
Laissez refroidir.
Faites fondre le chocolat au bain-marie.
Lorsque les ¾ du chocolat est fondu, retirez le bol du bain-marie et remuez bien jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
Ajoutez le parmesan émietté, le sel et remuez bien.
Ajoutez 2 tours de moulin à poivre, goûtez et ajoutez éventuellement plus de poivre.
Versez ce mélange au centre d’un rectangle de papier sulfurisé.
Recouvrez d’un second rectangle de papier et étalez à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.
(Mes éclats font 2 mm d’épaisseur)
Glissez une planche ou une plaque sous le chocolat et mettez au frais.
Lorsque le chocolat est bien pris, découpez des triangles à l’aide d’un grand couteau et mettez-les au frais dans une boite hermétique, jusqu’au moment de servir.

Vous pouvez les conserver facilement 3 jours, je viens de finir les dernières !

* Les feuilles guitare sont des feuilles en plastique souples utilisées par les chocolatiers.

Joyeux Noël !

Juste un petit mot pour vous souhaiter à toutes et à tous un joyeux Noël.

Pour accompagner mes vœux, je vous laisse déguster avec les yeux une pomme de Noël à la peau bien brillante. Elle servait autrefois à décorer les sapins avant l’apparition des boules de Noël en verre.
Elle est croquante et juteuse à souhait

Bon réveillon à vous et à très bientôt.

Orangettes au chocolat ou comment se mettre dans l'ambiance

Comme je l’écrivais il y a peu de temps dans un commentaire à un lecteur, « C’est moi qui l’ai fait ! » n’est pas comme un magazine de cuisine qui respecte les saisons, c’est plus un espace personnel, dont le contenu est étroitement lié à ma vie.

En ce moment, je reçois beaucoup de mails me demandant des idées de recettes pour Noël. Il se trouve qu’à la maison, nous avons du mal à nous mettre dans l’ambiance de Noël, tout simplement parce que Gabrielle est malade et clouée au lit depuis pratiquement 2 semaines.

Aujourd’hui elle va beaucoup mieux (OUF !), même si je continue à lui apporter des plateaux dans sa chambre ou devant la télé pour ses repas.

Une pensée pour les aides-soignantes et les infirmières, vous faites un métier fantastique qui doit demander une dose de générosité, de patience et d’abnégation énorme pour pouvoir faire votre travail tous les jours, quel que soit votre niveau de fatigue ou votre humeur.

A 3 jours de Noël, pour fêter le début de sa guérison et nous mettre enfin dans l’ambiance, j’ai décidé d’accrocher nos guirlandes lumineuses dans la maison et de préparer une confiserie que je rêve de faire depuis des années : des orangettes au chocolat.

Par manque de temps et surtout car il n’est pas toujours facile de trouver des oranges non traitées, j’ai acheté des écorces d’oranges confites. Si vous souhaitez les réaliser vous même, je vous conseille le billet de Sandra qui est très bien fait.
Pour le chocolat, j’ai utilisé la méthode du « tempérage » (voir note), par curiosité, mais ce n’est absolument pas une obligation. Par rapport à mes expériences précédentes, j’ai trouvé que la couche de chocolat est plus fine avec cette méthode.

Orangettes au chocolat

Pour 40 orangettes

200 g de chocolat noir à 64 % ou à 70 %
150 g d’écorces d’oranges confites
1 feuille en silicone alimentaire ou une feuille de papier sulfurisé
(Vous pouvez également utiliser une feuille « guitare », sorte de feuille souple transparente utilisée par les chocolatiers

Cassez le chocolat et mettez-le dans un bol en verre.
Posez le bol en verre sur une casserole d’eau frémissante sans que le fond du bol ne touche l’eau.
Lorsque les ¾ du chocolat est fondu, retirez la casserole du feu et remuez, jusqu’à ce que le mélange soit bien lisse.
Remuez encore pendant 3 minutes, pour faire tiédir le chocolat.
Plongez les écorces d’oranges 4 par quatre dans le chocolat, puis sortez-les à l’aide de 2 fourchettes.
Laissez-les légèrement égoutter au dessus du chocolat puis posez sur la feuille en silicone ou sur le papier sulfurisé.
Continuez ainsi avec le reste des écorces.
A la fin, ouvrez la fenêtre de votre cuisine si vous êtes dans un pays dans lequel nous sommes en hiver !
C’est prêt lorsque le chocolat a durci.
Conservez-les dans un bocal en verre, soit au frais, soit dans un endroit frais et sec (un sous-sol par exemple).

Méthode du « tempérage » : c’est la méthode qui est utilisée par les chocolatiers afin d’avoir un chocolat bien brillant. Elle nécessite d'avoir un thermomère ou une thermo-sonde de cuisson.
Faites fondre votre chocolat au bain-marie. Lorsque les 3/4 du chocolat est fondu, retirez le bol du bain-marie (maintenez l’eau du bain-marie frémissante pour la suite) et remuez bien jusqu’à ce que le chocolat soit bien lisse et que la température soit égale à 55 °C. Mettez alors votre bol dans un bol plus grand rempli d’eau froide et remuez jusqu’à ce que le chocolat redescende à 29°C. Remettez alors le bol sur le bain-marie et remuez jusqu’à ce que la température remonte à 32 °C (attention, c’est très rapide). Retirez alors le bol du bain-marie. Vous pouvez alors commencer à tremper les écorces d’oranges en suivant la recette précédente.

Sébastien Gaudard, Agitateur de goût.

La première fois que je suis allée au Délicabar (voir note),  je me suis sentie tellement intimidée que j’ai eu du mal à me faire une idée. Etait-ce le décor frais et coloré, la clientèle essentiellement féminine et si chic que vous avez l’impression d’être dans un monde à part, ou le fait que je lisais un peu partout que c’était l’endroit où il fallait aller si l’on est une piquée de cuisine (expression empruntée à Frédéric Chesneau) ?

Dépassant ce premier sentiment, j’y suis retournée, une fois, deux fois …et bien plus encore. Je me suis tout simplement attachée à cet endroit où les mets sont délicieux, originaux et de très bonne qualité pour un prix, certes un peu élevé, mais pas complètement déraisonnable.

La carte du Délicabar est classée par type de mets (salades, crumbles, veloutés, tartelettes, etc) et c’est la couleur qui vous dit si c’est du salé ou du sucré. Sébastien Gaudard, chef pâtissier qui a travaillé par exemple avec Pierre Hermé à qui il a succédé chez Fauchon, accommode avec art les fruits, les légumes, le croustillant de la pâte feuilletée, le sablé de la pâte à crumble, le foie gras et le chocolat.

Depuis quelques temps, je suis devenue totalement "accro" à son assortiment de sablés salés-sucrés (noisettes à la fleur de sel, olives et romarin, chocolat aux éclats de fèves, etc)

Mais pourquoi est ce que je vous raconte tout cela aujourd’hui ?

Tout simplement car, grâce à un article de Catherine Roig dans ELLE il y a quelques semaines, j’ai découvert que Sébastien Gaudard vient de sortir un livre de cuisine : "Sébastien Gaudard, agitateur de goûts".

Vous imaginez la suite …

La première chose que j’ai découverte en lisant son livre est que Sébastien Gaudard est lorrain (comme moi) et je commence à me demander si la gourmandise n’est pas une qualité lorraine ou alsacienne ?

Les recettes (et ses yeux bleus) sont craquantes par leur gourmandise et leur créativité. On y retrouve certains classiques de la carte du Délicabar, comme la salade toute verte mais bien plus encore :

Des recettes sucrées comme la tarte au thé vert matcha, les sablés noisettes et fleur de sel, la tarte potiron aux épices douces, le millefeuille aux fraises, pesto de menthe
Des recettes salées comme la crème brûlée aux oignons grelot, le crumble à la fleur de sel, endives braisées et stilton, la salade toute verte (sa signature), la tarte potimarron châtaigne, feuille de chêne vinaigrette aux fruits secs.

Mon coup de cœur, en plus des sablés : les mousse « ozeu » et les mousses « sanzeu » salées ou sucrées (mousse "oseu" à la beterave, jus de fraises et à la menthe poivrée, mousse "sanzeu" acajou, carotte à la fleur d’oranger), de quoi garnir les innombrables verrines qui traînent chez moi.

Peggy du blog Dolce Vita qui semble être également sensible aux yeux bleus de Stéphane Gaudard a parlé de son livre dans ce billet.

Cécile a déjà testé deux recettes sur son blog "Toque Toques", c'est ici et là.

Note sur le Délicabar : Le Delicabar est un restaurant salon de thé surnomé « Snack Chic » par ses créateurs. Il se situe dans le magasin du Bon Marché, au premier étage, juste au dessus de la Grande épicerie de Paris.
Pour apprécier le Délicabar comme il se doit, allez-y tôt (vers midi) ou beaucoup plus tard (vers 14 h). Parfois la terrasse (ou plutôt le jardin d’hiver) est ouverte et c’est très agréable, même en hiver, grâce à des plaids que vous poserez sur vos genoux.

Mes tomates séchées (confites) préférées.

Hier, lors de la « dédicace dégustation » de mon livre chez Arthur à Nogent Sur Marne, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres passionné(e)s de cuisine mais cette fois, pas à travers les blogs, mais en vrai.

J’ai même donné l’adresse du blog de Mercotte à une « desperate macaron girl » à la recherche du macaron vert parfait.

Avec une autre jeune femme, nous avons discuté qualité des tomates séchées du commerce, tout en goûtant la pâte de tomates séchées que j’avais faite.

Pour cette recette, j’utilise les tomates mi séchées que je trouve chez Oliviers&Co car je trouve leur rapport qualité prix honnête par rapport à ce que l’on peut trouver ailleurs. Les tomates séchées de la marque Monoprix Gourmet (en bocal) ne sont pas mauvaises également.

En revanche, si je veux le "top du top", j’utilise celles découvertes à l’occasion du salon « Mer et Vigne », au Parc Floral de Vincennes : les tomates séchées « recette Mario » fabriquées par l’entreprise Marc Peyrey.

Elles sont irrésistibles, tellement le goût de la tomate est concentré. Elles sont faites à partir des célèbres tomates de Marmande cueillies à maturité, séchées au four et auxquelles on ajoute de l’huile d’olive, de l’ail, du basilic et de l’origan.

Elles sont vendues en sachet, que vous pouvez conserver un an à température ambiante. Ne les mettez surtout pas au frais. "Le réfrigérateur tue la tomate séchée" comme me l’avait si bien expliqué le producteur sur le salon.

Une fois le sachet ouvert, en revanche, conservez-les au frais dans un bocal.

Ils font également d’autres produits comme de la tapenade de tomates séchées ou de la tapenade de poivrons mais comme je le dis souvent : je suis une mauvaise cliente pour ces produits puisque cela m’amuse de les faire moi même.

Pour les trouver

Sur la plupart des salons gourmands (voir planning sur leur site) ou sur leur ste en ligne

Chez eux :

Marc Peyrey
Croix de Beyssac
47200 Marmande
Tél  05 53 64 17 29

Sinon, quand ce sera à nouveau la saison des tomates, vous pouvez les réaliser vous même avec cette recette mais je dois avouer humblement que celles de Marco sont meilleures, Snif !!!

Rangement de mon blog, émission Idd'l sur France 3, dédicace et dégustation (auto promotion volontaire ...)

Rangement d’hiver

Dans les dernières semaines, j’ai reçu quelques mails de lectrices me disant qu’elles avaient du mal à retrouver d'anciennes recettes. Profitant d’un moment d’acalmie, j’ai rangé mon blog (si seulement je pouvais faire la même chose chez moi …)

L’index des recettes est à jour, ce qui n’avait pas été fait depuis juillet !

Vous pouvez également naviguer dans les catégories qui s’affichent à nouveau dans la colonne de droite. C’est l’occasion de redécouvrir des billets qui ne sont pas des recettes, dans la rubrique "Shopping" par exemple ou "Tourisme". Je ne peux pas en revanche ajouter des catégories par date, comme cela a été suggéré, car mon blog est trop vieux !

N'oubliez pas non plus le rectangle "Recherche", dans la colonne de gauche, qui vous permet de rechercher dans mon blog à l’aide de mots clefs.

Emission IDD’L sur France 3

Si vous habitez dans le Limousin, en Poitou Charentes ou dans la région Loire, je vous invite à regarder l’émission Idd’l sur le thème « le fait maison ». J’ai eu le plaisir de participer à l’émission en tant qu’invitée pour parler de mon nouveau livre. L’émission est animée par la charmante Marie Luce Rigaud. Elle sera diffusée le samedi 17 à 17H40 sur France 3 Limousin Poitou Charentes et le dimanche 18 à 11H30 sur France 3 Pays de Loire

Vous pourrez également la visionner sur le site de France 3 Limousin, Poitou Charentes, à partir de samedi soir (cliquez simplement sur IDD'L et choisissez la bonne date).

Dédicace et dégustation ce samedi

Si vous n’êtes pas loin de Nogent Sur Marne, n’hésitez pas à me faire un petit coucou à la librairie Arthur, j’y serai pour une dédicace dégustation, une bonne partie de la journée de samedi, toutes les infos sont ici.

Excellent week-end à vous.

Marmelade cake ou cake à la marmelade d’oranges amères

J’ai beau avoir donné pas mal de pots de marmelade d’oranges amères autour de moi, je me retrouve tout de même avec un gros pot de 50 cl en réserve.

Je blâme David en raison du nombre peu élevé de petits déjeuners qu’il prend en ce moment (bad boy !).  J'ai donc décidé de prendre les choses en main en attaquant le pot de marmelade, histoire de classer l’affaire, avant l’arrivée des oranges amères de Séville, fin janvier.

Les britanniques ont dans leur répertoire de gâteaux, ce qu’ils appellent le « marmelade cake » qui n’a pas vraiment d’équivalent en France. En effet, il ne semble pas que l’on ajoute de la confiture dans la pâte de nos gâteaux mais plutôt en garniture comme dans le roulé à la confiture par exemple.

Je n’avais jamais essayé ce « marmelade cake » mais je le referai car c’est un gâteau ultra simple à réaliser, la marmelade apporte un coté moelleux au gâteau, ainsi qu’un goût d’oranges amères très agréable. C’est tout à fait le type de gâteau que vous pouvez faire un matin en moins de 30 minutes pour votre thé de l’après midi. Il se conserve très bien plusieurs jours.

David me suggère d’y ajouter des pépites de chocolat, l’idée est plutôt bonne (good boy !), je la garde pour la prochaine fois.

Marmelade cake ou cake à la marmelade d’oranges amères

150 g de beurre demi-sel mou
150 g de sucre roux
3 œufs légèrement battus
225 g de farine à levure incorporée
ou 225 g de farine et 1 sachet de levure chimique
150 g de marmelade d’oranges amères
1 cuil. à café rase d’un mélange « 4 épices »

Préchauffez votre four à 180°C (th.6).
Mélangez le beurre et le sucre, jusqu’à ce que le mélange soit bien crémeux.
Ajoutes les œufs battus petit à petit, tout en continuant à remuer.
Ajoutez la farine (ou la farine et la levure) et remuez bien.
Ajoutez la marmelade et les épices, et remuez bien.
Versez dans un moule à cake et enfournez.
Au bout de 20 minutes, baissez la température du four à 150°C et prolongez la cuisson de 35 à 40 minutes.
Une lame de couteau insérée au centre du cake doit ressortir sèche.

Laissez tiédir puis démouler sur une grille.
Laissez refroidir puis conservez le cake 2 à 3 jours dans du papier aluminium.

Petits pots de crèmes au chocolat

Les petits pots de crème au chocolat sont-ils en passe de devenir le dessert qui va supplanter la crème brûlée dans les restaurants ?

C’est bien possible, foi de Scally. J’aime beaucoup ce dessert, même si je soupçonne sérieusement certains restaurants de ne pas les faire eux même, ce qui est me rend toujours triste. Je n’ai jamais eu le cran de demander dans un restaurant si le dessert est fait sur place à partir de zéro et non pas à partir de préparations industrielles, mais je sens bien qu’un jour je l’aurai car je n’aime pas l’idée de manger dans ce que David appelle les « MacBistrots ».

A la maison, pas de problème, c’est moi qui cuisine !

A ma connaissance, il y a trois manières de faire des petits pots de crème au chocolat :

• Avec du chocolat, des œufs et de la maïzena et une cuisson à la casserole, comme dans cette recette
• Avec du chocolat, des œufs et une cuisson au bain marie (il y a une recette dans mon nouveau livre)
• Avec une base de crème anglaise faite à partir de lait, de crème et de jaunes d’œufs que l’on ajoute à du chocolat râpé et que l’on fait prendre au frais, comme dans ce billet

La première et la dernière méthode donnent une crème plus molle que la seconde méthode.

Personnellement, j’aime les trois types de crèmes. Je trouve que la seconde méthode est la plus facile à maîtriser, même si j’ai un faible pour la dernière, tout juste découverte.

Pour ces petits pots, je me suis servie de la recette de Christophe Felder dans son livre « Les crèmes de Christophe » dont j’ai longuement parlé dans ce billet.

Petits pots de crèmes au chocolat façon Christophe Felder

120 g de chocolat à 70% de cacao
15 cl de crème liquide entière (bouchon rouge)
15 cl de lait entier (bouchon rouge)
3 jaunes d’œufs
30 g de sucre

Christophe Felder conseille de râper le chocolat. De mon coté (comment ose-je ne pas suivre les conseils de Maître Felder), je le coupe en copeaux en posant le morceau de chocolat sur une planche à découper, en positionnant la lame d’un grand couteau sur le chocolat et en appuyant sur la lame avec ma main gauche, ma main droite tenant le manche. C’est une opération très rapide si vous avez un grand couteau.
Versez le lait et la crème dans une casserole et faites chauffer sur feu moyen.
Mélangez les jaunes et le sucre à l’aide d’un fouet, sans les faire blanchir.
Lorsque le mélange lait-crème commence à bouillir, versez-le petit à petit sur le mélange œuf sucre, tout en remuant avec le fouet.
Remettez le tout dans la casserole et faites chauffer sur feu moyen, en remuant à l’aide d’une cuillère en bois, jusqu’à la consistance d’une crème anglaise qui doit napper la cuillère.
Si vous avez une thermo-sonde de cuisson, la température doit atteindre 82°C.
Versez la crème sur le chocolat en trois fois en remuant bien, jusqu’à ce que la crème soit bien onctueuse.

Versez dans des petits contenants car c’est une crème assez riche.

Laissez refroidir et mettez au frais pour au moins 2 heures.

C’est une recette pour 4 personnes. Pour ma part, je remplis 6 petits pots car j’aime laisser mes invités sur le souvenir de cette crème avec un léger sentiment de « j’en aurais bien mangé encore ».

Et oui, comment croyez vous que vous rendez votre entourage accro à votre cuisine !

Burrata : goûtez, c’est trop bon !

De toutes les cuisines étrangères, j’ai toujours eu l’impression que c’est la cuisine italienne que l’on connaît le mieux en France. Depuis quelques temps, à force de côtoyer des spécialistes, je commence à avoir de sérieux doutes.

Hier soir, en allant chez Signori&Figli, mon traiteur italien préféré, j’ai goûté à de la burrata à la petite cuillère, et j’ai adoré.

Il s’agit d’un fromage frais italien fabriqué à partir de lait de vache. Tous les laits ne sont pas utilisés car il faut que le lait soit très crémeux, ce qui dépend de la saison, de l’alimentation des vaches, etc. La burrata ressemble à de la mozzarella mais en beaucoup plus crémeux, ce qui le rend, avec son coté bien frais, incroyablement bon. On le reconnaît facilement au jonc vert qui l’entoure.

Celui que j’ai acheté a été fabriqué avec le lait de la première traite des vaches, une fois qu’elles sont descendues de l’alpage où elles ont passé tout l’été (on se croirait dans Heidi non ?). Est-ce pour cela qu’il est aussi fameux ? Pour la petite histoire : cette année, les vaches, profitant d’un automne particulièrement clément sont descendues bien plus tard. Comme je les comprends ! En écoutant le récit d’Olivier, le propriétaire, je me serais bien transformée en vache pour être en Italie, en hauteur, en train de me prélasser et de me dire « tiens il fait bon ici, je reste et je rentrerais à la maison plus tard ».

Mais bon, je ne vais pas me plaindre, ce fromage est à tomber. Vous pouvez le manger à la cuillère avec juste un peu de poivre, ou sur du pain avec un peu d’huile d’olive et peut être quelques feuilles de roquette.

Où trouver de la burrata si vous n’habitez ni Nogent Sur Marne ni Saint Maur, ni en Italie bien entendu ?

Il n’est pas forcément facile à trouver car c’est un fromage qui doit être mangé très frais et donc pas évident à exporter.
J’ai donné quelques coups de téléphone pour vous grâce aux adresses trouvées sur le web. En revanche, je vous conseille vivement de vérifier avec eux s’ils en ont avant d’y aller.

Si vous avez des adresses en région, n’hésitez pas à les ajouter en commentaires.

Signori&Figli
92 Grande Rue Charles de Gaulle
94130 Nogent Sur Marne
Tél : 01 48 77 16 01

Signori&Figli
14 bis Avenue Foch
94100 Saint Maur des Fossés
Tél : 01 48 86 39 01

Delitaly
23 rue du Poncelet
75017 Paris
Tél : 01 48 88 00 72

Da Rita
Sur Commande
67 avenue du Docteur Netter
75012 Paris
Tél : 01 43 41 74 92

Coopérativa Latte Cisternino (merci Ester pour l’info)

108 rue Saint Maur
75011 Paris
Tel 01 43 38 54 54

46 rue du Faubourg Poissonnière
75010 Paris
Tél : 01 47 70 30 36

17 rue Geoffroy-St Hilaire
75005 Paris

37 rue Godot de Mauroy
75009 Paris

Bon appétit !