C'est moi qui l'ai fait !

Les shortbreads de Jamie Oliver.

Allongée dans mon lit dans la pénombre à écouter de la musique pour cause d’œil en folie, je vais peut être vous décevoir mais je n’ai pas pensé une seule fois à la nourriture. Non pas que j’étais fâchée avec mais j’avais temporairement perdu l’appétit.

En revanche, sans que je puisse en déterminer la raison, une image a hanté mes nuits longues : la photo des shortbreads de Jamie Oliver, dans son dernier livre !

J’ai tout fait pour ôter cette image de  mon cerveau, en vain.

En retrouvant mes yeux, c’est le premier livre de cuisine que j’ai feuilleté et c’est une des premières recettes que j’ai cuisinée, toute à la joie d’avoir retrouvé mon appétit.

Sa recette est assez surprenante car la pâte à shortbread est cuite directement dans un moule carré (comme ceux des brownies), alors que je suis plus habituée à les faire cuire après les avoir découpés en forme ronde ou en bâtonnets. Du coup, sa recette est extrêmement rapide à réaliser.

Jamie Oliver intitule sa recette : « The best shortbread in the world » : c’est vrai qu’ils sont très bons même si je reste attachée aux shortbreads plus fins comme ceux de mon livre.

Le plus beau compliment est venu de Gabrielle qui m’a dit « Tu sais, ça ressemble aux gâteaux que l’on trouve dans les boites écossaises».

Les shortbreads de Jamie Oliver (Cook with Jamie)

Par rapport à sa recette, j’ai utilisé du sucre de canne à la place du sucre blanc et du beurre demi sel à la place du beurre doux.

Ingrédients pour 20 shortbreads

250 g de beurre demi sel à température ambiante
125 g de sucre de canne
250 g de farine
125 g de semoule de blé dur
2 cuil.à soupe de sucre de canne pour le décor

1 moule carré de 22 cm

Préchauffez votre four à 150°C.
Si votre moule n’est pas antiadhésif, beurrez-le.
Mélangez le beurre et le sucre jusqu’à ce que le mélange soit crémeux.
Ajoutez la farine et la semoule.
Commencez à mélangez avec une cuillère en bois puis avec les mains jusqu’à ce que vous puissiez former une boule de pâte souple.
Etalez sur une surface farinée afin d’obtenir grossièrement un carré de 22 cm de coté.
Mettez la pâte dans votre moule et appuyez légèrement avec vos doigts pour lisser la surface.
Piquez de coups de fourchette sur toute la surface.
Enfournez pour 50 minutes jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.
Saupoudrez avec le sucre de canne puis laissez refroidir environ  20 minutes.
Démoulez sur une grille, laissez à nouveau refroidir puis coupez en 20 carrés.
Dégustez puis conservez le reste dans une boite métallique.

Excellent week end à vous.

Sardines et autres nouvelles fraîches.

N’ayant toujours pas pris le temps de me lancer dans l’aventure de la création d’une newsletter, voilà quelques nouvelles fraîches pour les gourmands et les gourmandes.

Concours de recettes

Sonia Ezgulian, auteur culinaire et ancien chef du restaurant lyonnais « L’Oxalis » organise un concours de recettes autour de la sardine intitulé "La sardine fait son intéressante". Vous avez jusqu’au 30 mai pour vous inscrire et envoyer deux recettes, l'une avec des sardines fraîches, l'autre avec des sardines en boîte La finale regroupant les 10 finalistes aura lieu le 25 juin 2007 à Lyon. Le règlement est disponible sur demande sur le site « Les sardines filantes».

Salons gourmands

A Montpellier, du 13 au 16 Avril a lieu le salon du goût et des saveurs d’origines.  Organisé par les vignerons des Coteaux du Languedoc et par l’association Slow Food, vous pourrez y faire votre marché de produits d’exception venus de tous les coins du monde ou participer à des ateliers du goût (à réserver sur leur site).
J’y suis allée l’année dernière, je vous le conseille vivement, c’est vraiment un salon à découvrir.

A Paris, du 11 au 14 Mai, a lieu le salon Saveurs des Plaisirs Gourmands, porte de Champerret. C’est un salon qui commence à être très connu, je vous conseille vivement d’y aller le premier jour, un peu avant l’ouverture en pensant à prendre des espèces et pourquoi pas un cadis à roulettes, si la fièvre acheteuse vous prend. N'hésitez pas non plus à noter tous les endroits que vous souhaitez voir.
Si vous n’avez pas reçu d’invitation, vous en trouverez une gratuite pour 2 pesonnes dans le dernier numéro du magazine Saveurs.

Recettes filmées

Après la panna cotta en vidéo, ce sont les crevettes sautées que je vous présente en vidéo sur le site Arts Culinaires (c'est ICI), ainsi que le carpaccio de Kiwis (c'est ICI).

Stéphane Riss a également mis en ligne ma recette filmée d’amandes caramélisées sur le site Cuisiner en ligne.

Blog Cuisine Ethique

Un apéritif de dernière minute ou une envie de tartine végétale, je vous conseille ma dernière recette : le faux houmous de lentilles corail, j’en rêve encore.

Un oeuf is un oeuf ...ou comment faire cuire un oeuf à la coque.

Delia Smith est un écrivain culinaire britannique qui a marqué et marque encore son époque. Je ne pense pas être allée dans un foyer en Grande-Bretagne sans y avoir vu au moins un de ses livres, quel que soit l’âge des habitants. Malgré l’arrivée de nouveaux écrivains culinaires, elle a su rester dans les rangs. Delia Smith, c’est du solide et l’on peut compter sur ses recettes claires et infaillibles.

Elle a longtemps animé plusieurs émissions de cuisine sur la BBC. Rien de sexy, comme Nigella Lawson (n’est ce pas Dorian ?) mais toujours une cuisine gourmande, saine, pratique et faisable par tous.

Ses émissions étaient tellement populaires que si elle parlait d’un ustensile ou d’un ingrédient un peu particulier, les boutiques étaient en rupture de stock le lendemain. Les journalistes ont alors parlé du « Delia effect ».

Elle a écrit plus de 15 livres et chaque nouvel ouvrage fait parler la presse. A l’occasion de la sortie d’un de ses volumes intitulé « How to cook ?» les journalistes ont commencé à la critiquer car elle avait inséré une recette  d ‘œuf à la coque. Ils trouvaient qu’elle avait peut être « poussé le bouchon un peu loin » car « qui ne sait pas cuire un œuf à la coque ? ». Au même moment, ils se sont rendus compte que même les chefs n’étaient pas vraiment d’accord sur la méthode à utiliser (voir un article assez drôle du Guardian sur ce lien).

Le jour où David m’a raconté cette histoire, je l’ai trouvé rigolote. J’imaginais les journalistes britanniques en train de débattre d’un sujet aussi brûlant que les œufs à la coque !

Deux secondes après, nous avons confronté nos méthodes et, oh stupeur, nous n’avons pas la même. J’ai alors commencé un petit sondage autour de nos amis : Certains oublient d’une fois sur l’autre comment faire cuire un œuf à la coque, et appellent leur mère, d’autres oublient de regarder l’heure et font trop cuire les œufs et chacun y va de sa propre astuce. Nous avons même assisté à des quasi scènes de ménage sur le sujet.

Et chez nous ?

David met ses œufs dans une casserole qu’il rempli d’eau froide. Il porte l’eau à ébullition puis compte 3 minutes de cuisson, ce qui à mon goût est un peu beaucoup mais il n’aime pas le blanc translucide.

Avant :

De mon coté, j’essaie désespérément de sortir mes œufs du réfrigérateur suffisamment longtemps à l’avance (je sais que les œufs doivent être conservés à température ambiante mais c’est plus fort que moi, je n’y arrive pas) puis je les mets délicatement dans une casserole d’eau bouillante, en comptant 3 minutes de cuisson.

Après :

Devenant moins têtue avec l’âge, je trouve la méthode de David plus pratique car elle évite de malencontreusement casser l’œuf, soit par maladresse, soit en raison du choc thermique. J’utilise donc la méthode de David mais en comptant 2 minutes 30 de cuisson après le début de l’ébullition. Mon œuf est alors comme je l’aime : le jaune est bien coulant et le blanc tout juste pris.

Saviez vous qu’un œuf à la coque continue à cuire légèrement si vous ne l’ouvrez pas ?

Avez-vous remarqué que chacun a sa méthode pour ouvrir son œuf. Certains coupent tout simplement l’extrémité avec un coupe œuf ou un couteau, d’autres tapotent tout le pourtour puis retirent la coquille délicatement, etc. Je me demande si les psychologues pourraient nous en dire plus sur nos manières de faire !

Mais bon, comme pour tout dans la cuisine, ce n’est pas la méthode qui compte mais de faire ce que l’on aime.

Et vous, vos œufs à la coque vous les cuisez/ouvrez comment ?

Arrêt Maladie

Je ne peux pas mettre à jour mon blog en ce moment, car j'ai un problème à l'oeil depuis lundi. J'espère revenir parmi vous dès que possible.

Mise à jour :

Un grand merci à tous pour tous vos commentaires, mails et coup de fil pendant ma période « obscure », je me suis sentie nettement moins seule.
Merci à David qui fut mes yeux pour me les lire et parfois y répondre.

Vache à boire : 2 nouveaux parfums trop bons !

Imaginez un monde dans lequel chaque produit que nous consommons serait fabriqué par des personnes avec qui nous pourrions librement discuter de leurs produits, de la manière dont ils sont fabriqués ou tout simplement de la pluie et du beau temps.

Je sais que nous en sommes très loin mais, au hasard de certaines rencontres, on a l’impression furtive de s’en approcher.

C’est le cas des différents salons où l’on peut dialoguer avec les producteurs, comme le salon Aux Origines du Goût qui va avoir lieu à Montpellier du 13 au 16 Avril 2007.

Cela peut être tout simplement lors d’une soirée chez des amis où le hasard vous fait rencontrer Michel de chez Michel et Augustin.

J’avais eu le coup de foudre pour leurs sablés il y a 2 ans et j’en avais parlé sur mon blog, ce qui avait donné lieu à 2 ou 3 mails échangés.

En rencontrant Michel, je l’ai félicité pour la réussite de leur entreprise : leurs biscuits ne se vendent plus uniquement dans des endroits confidentiels mais dans certains Monoprix par exemple, ou sur le site Télémarket et il me semble même en avoir vu dans un bar de TGV. Quant à leur nouveau produit « La vache à boire » (yaourt à boire sans additif ni conservateur), il ne laisse pas indifférent un grand groupe agro alimentaire.

Moitié sérieuse, moitié taquine j’ai avoué à Michel que j’avais eu très envie de parler de leur Vache à boire sur mon blog car Noé en raffole mais que je l’avais pas fait car tous les magazines de cuisine et les magazines féminins en avait déjà largement parlé.

Sur le même ton, Michel m’a promis que je serais prévenue en avant première dès qu’un nouveau parfum sortirait.

Je ne savais pas trop s’il était sérieux ou pas, j’ai tout de même griffonné mon adresse sur un bout de papier et j’ai fini par oublier cette conversation.

Et voilà qu’une semaine après, quelqu’un a sonné à ma porte et des Vaches à boire ont fait leur apparition.

J’ai souri en repensant à mon « quasi culot » lors de cette soirée puis j’ai attendu que les enfants rentrent de l’école pour les partager avec eux.

C’est frais et onctueux à la fois, pas trop sucré et au parfum authentique, belle performance pour un yaourt à boire.

Les deux nouveaux parfums donnent un avant goût de printemps :

Un pétillant et délicieux mélange de myrtille et de gouttes de violette pour le premier. Le second est une version toute douce à la rhubarbe et pointe de sucre roux. Quelques légers filaments de rhubarbe viennent chatouiller la langue, histoire de nous rappeler que nous ne sommes pas en présence d’arômes artificiels.

Difficile de choisir entre les deux. La rhubarbe peut être ? Les enfants ont été plus décisifs que moi : myrtille pour Gabrielle et rhubarbe pour Noé.

En attendant de découvrir ces deux nouveaux parfums dans les jours qui viennent,  n’hésitez pas à aller faire un tour sur leur deux sites très rigolos (Michel Et Augustin et Vache à boire) et à vous régaler avec les deux parfums déjà existants : Vanille et gouttes de sirop d’érable et Framboise et larmes de menthe.

NB : Je me doute qu’en parlant de produits commerciaux, des lecteurs sentiront peut-être le besoin de venir au secours de la pureté et de l’intégrité de mon blog. Avant toute remarque de ce genre, n’oubliez pas d’aller lire ma page « A propos ». Les produits dont je parle sur ce blog sont des produits que j’achète, sauf indication contraire au début du billet. Nous sommes clairement ici dans le cadre de « sauf indication contraire ».

Panna cotta au coulis de framboises : recette en vidéo

« Scally, tu devrais mettre des vidéos sur ton blog ! »

Je ne compte plus les fois où j’ai entendu ce conseil de la part des pros du blog.

Mais voilà, ce n’est pas si simple lorsque l’on n’a pas de caméra et pas vraiment le désir d’investir. Sans compter que cela prend beaucoup de temps de préparation, qu’il faut une personne pour filmer, gérer le son, monter, couper, ajouter un générique, etc.

C’est avec l’équipe d’Arts Culinaires avec qui je travaille depuis plus de deux ans que nous nous sommes lancés dans l’aventure.

La première recette filmée (panna cotta au coulis de framboises) est disponible depuis hier après-midi sur le site arts culinaires.com, sur ce lien (clic).

Ce n’est qu’un début car il y aura d’autres recettes filmées dans les semaines qui suivent, avec d’autres intervenants.

Enjoy !

Merci mille fois à Sébastien, Véronique et Aude pour ce formidable travail d’équipe.

Photo prise dans le Lot cet été sur le marché des producteurs de Pays.

Dessert : Tatin d’endives confites aux épices, caramel de carotte à l’orange et au cumin.

Ce billet est ma participation à l’évènement Blog Appétit édition 10. Pour les nouveaux arrivants : Blog Appétit, plusieurs fois par an, invite les blogueurs de cuisine à réaliser un plat à partir de 2 produits de saison. Cette fois, c’est Mijo, du blog "Je mijote" qui a choisi les chicons et la carotte.

Ah, que de souvenirs de salades d’endives au roquefort et aux noix du jardin que mon père nous faisait il y a quelques années. Aujourd’hui, David n’étant pas fan des endives, c’est plutôt en solitaire que je les mange.

J’adore la période qui précède Blog Appétit, avec toutes ces idées un peu farfelues qui me passent par la tête. Il m'arrive même d'en rêver la nuit ...

Pour cette édition, j’ai été très versatile, passant d'une idée à une autre, revenant à la première pour l'abondonner à la première occasion.

Un soir, en surfant sur Internet (on se demande pourquoi je ne regarde plus la télé), j’ai été attirée par une recette sucrée de Tatin de fenouil au caramel de carottes sur le site Cuisiner en ligne. Moins d’une seconde après j’ai décidé de m’en inspirer avec des endives.

Cette fameuse Tatin de fenouil, caramel de carotte est une recette du chef Lionel Levy.
Lionel Levy est chef du restaurant « une table au sud » à Marseille. Il a travaillé plus d’un an avec Alain Ducasse au restaurant Spoon et il est membre de l’association Génération C. Certaines de ses recettes et une interview de lui sont disponibles sur le site Cuisiner en ligne.

J’ai adoré réaliser cette recette. L’idée est assez simple : il s’agit de confire pendant 1 heure 30 des endives dans un sirop de sucre dans lequel on ajoute des épices (badiane, cannelle et coriandre), puis de faire cuire les Tatins avec des cercles de pâte feuilletée et de les servir avec un caramel de carotte. Le caramel de carotte (le coup de foudre de la recette) est un caramel dans lequel on fait cuire une carotte.

Mon verdict à la fin de la recette.

Poulet à la Christie !

Christie et moi nous nous sommes rencontrées il y a plus de deux ans grâce à nos deux blogs, chacune lisant celui de l’autre.
C’est Christie qui m’a vraiment convaincu d’écrire un livre de cuisine et je lui en suis très reconnaissante.

La semaine dernière, lors d’une soirée pour fêter les 6 ans de son entreprise, elle m’a fait sourire en me disant que David et moi étions les rois des recettes à base de poulet et qu’elle cuisine régulièrement ces trois recettes.

Quelques jours après, comme par enchantement, j’ai cuisiné du poulet, très certainement dans l’idée d’augmenter le répertoire de Christie. Je ne crois pas au hasard dans la cuisine, ni dans la vie en général d’ailleurs !

C’est une recette qui m’a été donnée par ma belle mère Anne bien avant l’existence de mon blog. Je l’ai faite des dizaines de fois selon la recette d’origine. Pour l’occasion, j’ai juste rajouté du gingembre et diminué la quantité de crème.

C’est une recette ultra simple à réaliser, parfaite pour un repas de semaine avec vos enfants.
J’ai servi ce poulet hier midi pour mon amie Ingrid avec une salade aux herbes pour un repas presque léger.

Poulet à la Christie

Ingrédients pour 4 personnes

4 filets de poulet élevés en plein air
Marinade :
3 cuil. à soupe de confiture d’abricot
3 cuil. à café de sauce soja
3 cuil. à café de Worcestershire sauce
2 gousses d’ail écrasées
1 cuil. à soupe de gingembre frais pelé et râpé
1 cuil. à café bombée de moutarde à l’ancienne
1 cuil. à soupe d’huile d’olive

2 cuil. à soupe de crème fraîche

Mélangez tous les ingrédients de la marinade.
Mettez les filets de poulet dans un plat type plat à gratin.
Versez la marinade.
Remuez bien afin de bien enrober les filets de marinade.
Couvrez d’un film étirable et laissez mariner au frais une nuit.
Le lendemain, retirez les filets de la marinade en l'otant au maximum.
Coupez les filets en bouchées.
Faites chauffer une poêle sans matière grasse et ajoutez les bouchées de poulet.
Faites-les revenir sur feu vif en les remuant souvent.
Ajoutez la marinade petit à petit, les bouchées vont caraméliser.
La cuisson prend un peu moins de 10 minutes, selon la taille de vos bouchées.
En fin de cuisson, ajoutez la crème fraîche et mélangez bien.

Servez.

Youpi ! Il fait enfin beau, la preuve en image : je viens de manger les restes d’hier sur ma terrasse.

Il est comment le nouveau Jamie Oliver ?

Fin janvier, nous avons enfin pu aller en Grande Bretagne après notre voyage annulé au moment de Noël.
Je n’ai jamais vécu en GB mais, si je n’y vais pas pendant plusieurs mois, cela me manque.
Il y a là-bas une atmosphère indéfinissable que j’ai découverte lorsque j’avais 12 ans et j’ai besoin de m’y plonger de temps en temps.

Sous le sapin, j’ai découvert avec grand plaisir le dernier livre de Jamie Oliver « Cook with Jamie » (ma belle mère est la plus forte pour lire dans mes pensées). Comme pour un nouveau roman d’un auteur que j’apprécie, j’ai parfois peur d’être déçue en lisant leur nouvelle création.

J’avoue avoir eu du mal à me faire une opinion sur ce dernier volume. Il est totalement différent des autres et on ne peut pas dire qu’il se soit lancé dans un nouveau tome à ajouter à sa collection, comme le font certains d'auteurs culinaires.

C’est un livre beaucoup plus didactique que les autres, un peu comme un retour aux bases « on reprend tout depuis le début ». Pas de cuisine « mode »,  pas d’effets de style. Son livre, comme il le dit lui-même, est là pour nous accompagner et faire que nous devenions de meilleurs cuisiniers. Il m’a fait penser à un billet de Fred du blog Frais qui m’avait marqué il y a peu de temps par la justesse de son ton.

Une partie importante est consacrée à la viande et aux poissons. On y trouve des dessins très pratiques sur les différents découpes de viande, des trucs astucieux pour choisir viande et poisson et beaucoup de conseils avisés sur les différentes variétés de poissons et leur cuisson adéquate.  Il donne des recettes qui changent, comme cette épaule de porc cuite toute la nuit à température très douce. J’admire son autorité lorsqu’il dirige ses lecteurs vers tel ou tel produit. Il a raison, rien de pire que de de voir un lecteur rater sa recette car il a choisi des ingrédients médiocres. En France, très peu d’auteurs culinaires osent le faire et c’est dommage.

En regardant les photos, j’ai tout de suite pressenti qu’elles avaient été prises par un homme. Bingo ! Le style est pour moi totalement nouveau et pas désagréable malgré un coté très « brut » des photos. Le fond est très souvent une planche en bois blanc un peu décapée et l’on peut compter sur les doigts de la main les différentes assiettes utilisées pour l'ensemble des photos. C’est beau, c'est sobre mais peut être un peu trop « brut » à mon goût.

Je serai curieuse de savoir si ce livre va être traduit en français.

Pour résumer

Bravo pour les nouvelles idées autour de la viande et du poisson et les conseils avisés et directs.
En revanche, ne l’achetez pas spécialement pour les desserts car je ne trouve pas qu’ils apportent de nouvelles idées Pour ce chapitre, il est peut être allé trop loin dans le retour aux bases mais bon, je ne suis peut être pas très objective !

N’hésitez pas à lire le billet très intéressant de Sandra sur ce même livre.

Pommes de terre tièdes au fromage blanc, crème, ciboulette et harengs fumés.

Je blâme le décalage horaire d’un certain dimanche de Février pour ce plat.

Sur le marché de Nogent Sur Marne, un peu avant 8h, j’observais l’étal de mon poissonnier habituel en me demandant de quoi j’avais envie pour le déjeuner. Il a pris l’habitude de ne pas me presser, ni de me demander avec insistance ce que j’ai prévu de cuisiner car il sait à présent que j’aime prendre mon temps. De toute façon, à cette heure matinale pour un dimanche, je ne risquais pas de déranger grand monde. Mes yeux ont balayé l’étalage de droite à gauche, puis de bas en haut et ce sont finalement les harengs fumés qui m’ont fait de l’oeil. Pour tout vous avouer, à peine mon oeil posé sur eux, je les ai tout de suite associé mentalement à des pommes de terre et à de la crème et si j’avais pu les manger là tout de suite, je n’aurais pas hésité une seule seconde. Il faut dire que je m’étais levée avant 4 heures du matin, mon estomac était donc en plein décalage horaire. La prochaine fois que vous verrez un commerçant sur le marché dévorer un sandwich alors que vous venez à peine de finir votre café, dites vous simplement que son estomac est sur un autre fuseau horaire !

Mon envie étant toujours présente à l’heure du déjeuner, nous nous sommes régalés de cette salade toute simple.

Pommes de terre tièdes au fromage blanc, crème, ciboulette et harengs fumés

Ingrédients pour 2 personnes

4 pommes de terre
2 à 4 harengs fumés, selon leur taille
2 cuil. à soupe de fromage blanc
1 cuil. à soupe de crème fraîche
1 cuil. à café de moutarde à l’ancienne
½ bouquet de ciboulette
Sel et poivre du moulin

Pelez, lavez vos pommes de terre, puis coupez-les en cubes.
Mettez-les dans une casserole, recouvrez-les d’eau froide et salez.
Couvrez et portez à ébullition.
Retirez le couvercle, baissez le feu et laissez frémir jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres.
Pendant la cuisson des pommes de terre, mélangez dans un bol le fromage blanc, la crème et la moutarde.
Salez et poivrez selon votre goût.
Ciselez la ciboulette au dessus du bol et mélangez.
Coupez les harengs fumés en morceaux.

Egouttez les pommes de terre, ajoutez la sauce et mélangez délicatement.
Servez et ajoutez les harengs fumés sur chaque assiette.

Minute de Pub : mes recettes dans le magazine Prima

Si vous avez envie de légèreté à l’approche du printemps, je vous invite à aller découvrir mon repas "spécial Pâques" dans le nouveau magazine Prima. Il s’agit d’un repas tout en fraîcheur blanc et vert.