C'est moi qui l'ai fait !

"Tartinade" artichauts et haricots borlotti (Dip).

Non pas qu’il ne fasse pas beau en région parisienne, mais il est tout de même rare d’avoir un temps ensoleillé et sec pendant aussi longtemps en plein mois d’Avril. C’est un vrai bonheur que je savoure jour après jour.

Le soir, je n’ai qu’une seule envie, rester sur la terrasse ou dans le jardin avec un verre de vin et des trucs à grignoter et à tartiner.

Finalement, c’est fou ce que les enfants nous forcent à adopter de bonnes habitudes en mangeant à heures régulières, de vrais repas. On le fait pour eux, pour leur santé, leur bien être et leur éducation. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est aussi bien pour nous, les parents, et que je me nourris beaucoup mieux depuis que je cuisine pour toute la famille.

Si j’étais seule avec David, je pourrais tout à fait me contenter pour mon dîner de cette tartinade avec plein de gressins, mais avouez que ce ne serait peut être pas très sérieux.

Pour la recette, je me suis inspirée du dernier magazine britannique Delicious que je reçois tous les mois de ma belle mère (merci Anne !).
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« Tartinade » artichauts et haricots borlotti

1 bocal de petits artichauts à l’huile d’olive (poids net égoutté : 200 g)
1 bocal de haricots italiens borlotti (poids net égoutté : 250 g)
5 cuil. à soupe de ciboulette ciselée
25 g de parmesan fraîchement râpé
1 cuil. à soupe de jus de citron
Un peu d’huile d’olive des artichauts

Egouttez les artichauts et réservez l’huile d’olive.
Egouttez puis rincez les haricots.
Mettez les artichauts et les haricots dans le bol de votre robot de type mixeur.
Ajoutez la ciboulette, le parmesan et le jus de citron puis actionnez jusqu’à obtenir une purée un peu grossière.
Ajoutez un peu d’huile d’olive et actionnez à nouveau, juste pour mélangez.

Servez avec des gressins par exemple.

Note sur les ingrédients

Les petits artichauts en bocal ne sont pas des fonds d’artichauts, mais des artichauts poivrade conservés dans de l’huile d’olive (merci à Sigrid pour son cadeau).
Les haricots borlotti sont des haricots italiens, bruns clairs, légèrement rosés que j’achète en bocal dans mon épicerie italienne, ils sont excellents. Vous pouvez également les acheter secs, mais on ne les trouve pas facilement en France.

D’autres recettes ?

Si vous aimez les tartinades, je vous conseille le faux houmous de lentilles corail ou le dip au yaourt, coriandre et noix de cajou sur mon blog Cuisine Ethique.

C’est tout bête mais encore fallait-il y penser !

Je ne sais pas si vous y avez déjà prêté attention mais j’indique la plupart du temps la taille des moules à gâteaux que j’utilise (du moins dans mes livres).

C’est  normal, la taille du moule influe sur le temps de cuisson et cela évite également de perdre du temps. Si vous avez déjà versé de la pâte dans un moule trop petit ou trop grand en devant ensuite changer de moule, pile le jour où vous êtes pressé, vous comprendrez ce que je veux dire.

Etant incapable de mémoriser la taille de mes moules, je suis souvent en train de mesurer leur diamètre avec ma « règle spécial cuisine » que les enfants ont interdiction d’utiliser, sous peine de me fâcher !

Hier, à l’occasion d’une poignée d’heures magiques * j’ai découvert que Pyrex a sorti une nouvelle gamme de moules à gâteaux en métal antiadhésif et que, sur chaque moule, son diamètre est indiqué, bien clairement, sur le dessus.

C’est tout bête mais encore fallait-il y penser !

C’est un peu le petit détail qui change tout, surtout si l’on y ajoute que ces moules ont des poignées, évitant le désagrément de malencontreusement tremper le pouce de son gant dans le gâteau en le sortant du four.

* Une poignée d’heures magiques

Durant cette présentation, organisée par Pyrex,  j’ai eu la chance, avec d’autres blogueuses de cuisine, de rencontrer et surtout de discuter avec Pierre Hermé. C’était presque irréel, sachant que cet homme est tout de même une icône de la pâtisserie française et qu'il est mondialement connu. Ce qui m’a le plus frappé, une fois l’émotion dépassée, c’est de découvrir un homme dont le plus grand plaisir est de partager sa passion tout en étant incroyablement accessible, modeste et discret. Je ne suis pas prête d’oublier ce moment.

Cerise sur le gâteau : nous nous sommes régalés de « cheesecakes façon Pierre Hermé », imaginés par ses soins pour mettre en scène les nouveaux plats et cocottes en verre Pyrex Elegance.

Quelques photos prises hier

Félicité : cheesecake cuit, crème légère au cream-cheese, compote de fruits rouges crues et cuits
Volupté : cheesecake cuit, compote d’oranges et de fruits de la passion, crème légère au cream-cheese, miettes de crumble
Mon chouchou : crème brûlée à la pistache, crème légère au cream-cheese et au citron, gelée de pistaches et fraises des bois.

Une fois les desserts goûtés, place au salé avec mon coup de foudre : l’espuma de pomme de terre et truffes d’été (cette fois, ce n'est pas Pierre Hermé qui l'a fait !).

On devrait toujours avoir du bicarbonate de soude dans la cuisine

J’ai toujours trouvé drôle que l’on s’attache à mettre les temps de préparation dans les recettes de cuisine (je me suis tout de même astreinte à le faire de manière rigoureuse dans mes deux livres) car je trouve que cela n’est pas aussi révélateur que cela du temps que vous allez passer en cuisine.

J’aimerais plutôt mettre un petit pictogramme indiquant si telle ou telle recette met le bazar dans votre cuisine ou même si la recette représente un danger potentiel d’avoir des plats particulièrement difficiles à laver.

Et oui, bizarrement, certaines recettes, en apparence banales peuvent se révéler très longues en terme de rangement et/ou de vaisselle. Si le résultat est exceptionnel, ce n’est pas très grave. Si en revanche, c’est bon mais sans plus, la recette ne mérite pas à mon avis d’être partagée.

Tout cela pour dire que la vaisselle (et je ne parle pas du rangement ni du nettoyage) fait partie intégrante de la cuisine et vice versa, sachant que certains ingrédients de cuisine peuvent même servir à faire la vaisselle !

C’est le cas du bicarbonate de soude.

Le bicarbonate de soude est une poudre blanche que l’on utilise dans la cuisine (surtout dans les pays anglo-saxons), comme agent levant (il doit alors être associé à du lait, du vinaigre ou du jus de citron). On le trouve très facilement dans les rayons des supermarchés, avec le sel.

C’est également un produit magique pour nettoyer vos plats, poêles, casseroles ou grilles de barbecue, lorsqu’il y a des dépôts difficiles à nettoyer.

Il suffit de remplir le coupable en question de 2 cm d’eau très chaude puis d’ajouter une cuil. à soupe rase de bicarbonate (pas facile avec une grille de barbecue, je vous l’accorde).

Vous laissez tremper, un petit coup de « spontex » le lendemain et le tour est joué.

Vous allez enfin avoir une bonne excuse pour dire « Laisse le plat tremper ma chérie (mon chéri), je m’en occuperai demain ! ».

Rendons à César ce qui … C’est une lectrice et un lecteur qui m’avaient donné ce truc au tout début de mon blog, alors que j’avais fait brûler des carottes dans ma casserole. Depuis j’en use et en abuse.

Remarque sur le bicarbonate de soude :

En plus de faire lever les gâteaux et de "faire la vaisselle", le bicarbonate a des tas d’autres ressources que je vous laisse découvrir en lisant cet article ou cet article.

Clin d’œil à David et recette de Tiramisu.

L’homme qui accompagne la vie d’une blogueuse de cuisine, également auteur culinaire, n’est pas toujours rose, vous pouvez me croire !

J’ai personnellement enquêté auprès d’un spécimen, que nous appèlerons « l’homme ».

Voilà ce que j’ai observé, sans jamais rien dire :

L’homme est serein, il sait qu’il aura, dans 98% des cas, un repas lorsqu’il rentre de son travail.

L’homme, en revanche, ne sait pas du tout à quelle sauce il va être mangé.

L’homme peut en effet être amené à manger des choses qu’il n’apprécie pas (ou pense ne pas apprécier) et cela, plusieurs fois par semaine car la femme a des recettes à tester autour d’un produit particulier.

L’homme à l’inverse, peut manger plusieurs fois de suite un produit qu’il adore mais trop, c'est trop !

L’homme, qui par hasard n’a pas déjeuné ce jour là, peut avoir la surprise de manger un simple gaspacho de concombre pour le dîner et trois desserts car ce fut une journée « test de dessert ».

L’homme ne peut vraiment pas manger juste comme cela, il doit donner son avis sur tout et pas d’un simple « oui, c’est bon », ce serait bien trop simple. Il doit argumenter !

L’homme doit avoir le cran de dire « NON, tu ne peux pas donner la recette de ce que je viens de manger », sans pour autant froisser la sensibilité de son auteur culinaire préférée. L’homme est d’ailleurs devenu un expert en la matière, très vite rejoint par Enfant 1 et même par Enfant 2.

L’homme doit parfois (souvent) sacrifier son irrésistible envie de cuisiner le samedi soir car son auteur préférée a pris du retard et profite justement de ce repas pour tester ses dernières recettes.

L’homme doit être vigilent et être préparé aux éternelles questions « as-tu remarqué que j’ai ajouté un peu de farine de Sarrazin, un peu de piment d’Espelette, un peu de farine de châtaignes dans la pâte brisée ? » plutôt que d’engloutir sa quiche, sans réfléchir.

L’homme, même s’il n’est pas aussi passionné que la femme, doit tout de même participer et s’intéresser et pour cela, vous l’adorez.

L’homme, au fur et à mesure des années est même devenu un expert et il ne confond plus les différentes pousses de salades et sais faire la différence entre du couscous, du quinoa et du boulgour.

L’homme sait également parfois se faire entendre, tout en douceur.

C’est à ce moment là que la femme se rend brutalement compte, à un regard, une simple parole ou à un petit sourire, qu’elle n’a pas fait depuis plusieurs années le dessert préféré de l’homme, bien trop occupée à cuisiner d’autres nouvelles choses.

La femme laisse alors tout en plan, fonce au Monoprix le plus proche, car il est temps de faire quelque chose !

L’homme en entrant dans la cuisine le soir même remarque rapidement quelques indices, ici et là. Son visage s’éclaire et il sait exactement à quelle sauce il va être mangé !

PS : Si vous êtes l’homme d’une telle femme et que j’ai oublié quelque chose, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Amuse bouche pour femme au bord de la crise de nerf.

Parfois, dans la vie, les choses se bousculent et vous n’avez plus le temps nécessaire pour faire tout ce que vous aviez envie (fantasmé) de faire pour recevoir vos amis ou votre famille.

Lorsque que cela m’arrive je suis frustrée et regrette (enrage) de ne pas avoir un congélateur rempli de choses cuisinées à l’avance.

Le temps ne s’achetant pas, il reste la solution du très célèbre magasin de surgelé ou bien l’inspection mentale du contenu de ses placards, exercice que j’aime tout particulièrement.

C’est ainsi, qu’il y a quelques semaines, j’ai eu l’idée de cette amuse bouche qui se prépare en un éclair et se dévore à la même vitesse.

J’ai utilisé des mini-croustades que j’achète à chaque fois que je vais chez Ikéa.
Elles ont tout pour plaire : vous pouvez y mettre un peu ce que vous voulez, que ce soit salé ou sucré, c’est croquant et léger et leur goût est assez neutre, ce qui permet de mettre en valeur le contenu.

Le seul impératif est de les remplir au dernier moment afin qu’elle ne perdent pas leur croustillant.

J’ai ajouté de la crème d’artichaut (Crema Di Carciofi), un grand classique Italien que l’on trouve dans les épiceries fines et que l’on peut tartiner ou utiliser dans des pâtes.
Sur le dessus, des petits morceaux d’anchois marinés.

C’est très goûteux et original.

Et voilà, en moins de 10 minutes, avec quelques gressins, votre apéritif est prêt.

Excellent week-end à vous.

Note sur les ingrédients :

J’achète la crème d’artichaut (marque Cara Cucina) chez Signori et Figli à Nogent Sur Marne. Vous pouvez également en trouver sur certains sites en ligne, comme sur le site La Botthega.

Cake au citron ou "La gourmandise serait-elle un vilain défaut ?"

La gourmandise serait-elle vraiment un vilain défaut ?

Cet après midi, devant une brutale envie de cake bien moelleux, à l’image de celui à la farine de châtaignes et aux myrtilles, je me suis précipitée dans ma cuisine pour en faire une version au citron.

N’ayant pas la patience d’attendre 40 minutes pour la cuisson, j’ai eu l’idée, que je trouvais plutôt ingénieuse, de les faire cuire dans des moules à muffins en silicone, diminuant ainsi le temps de cuisson de moitié.

N’ayant pas de fruits sous la main, j’ai ajouté le jus d’un citron et son zeste.

Vingt minutes plus tard, j’avais mes petits cakes. Je les ai amoureusement badigeonné de confiture d’abricot chaude puis je suis allée tranquillement tirer leur portrait dans le jardin.

Je me délectais déjà à l’idée d’en croquer un avec une bonne tasse de thé, mais là, tout s’est gâté.

De retour dans la cuisine, j’ai coupé un des cakes en deux pour le goûter. Bof ! La texture est certes moelleuse mais un peu caoutchouteuse, le goût n’est pas assez citronné et le gingembre que j’avais ajouté est à peine perceptible. Je suis affreusement déçue et je pense même jeter le reste de la production.

Comme quoi, on pense avoir trouvé une bonne recette de base pour pouvoir la décliner à l’infini, mais ce n’est pas aussi simple.

Pas de recette aujourd’hui, je ferai mieux demain !

Le Loir dans la Théière, 7 ans après.

Dimanche, David et moi sommes allés prendre un brunch à Paris. Nous n'y allons pas souvent car je (nous ?)suis une vraie « raleuse » dès qu’il s’agit de brunch : je les trouve souvent hors de prix, ils sont parfois l’excuse pour servir des choses pas toujours de très bonne qualité, et comme le dit toujours David, l’ambiance décontractée qui doit accompagner un brunch n’est pas souvent au rendez vous.

En redécouvrant le brunch du Loir dans la Théière que je n’avais pas fréquenté depuis la naissance de Noé, il y 7 ans, je me suis sentie soulagée : oui, il y a moyen de faire un brunch sympa et sans prétention à Paris sans se ruiner.

Je ne suis finalement pas si compliquée, ni difficile que cela.

Apportez moi un jus d’orange fraîchement pressé, une compote de fruits, un fromage blanc, de bonnes viennoiseries et du bon pain (c’est vital), du beurre, de la confiture, des œufs brouillés au bacon qui arrivent chauds et un bon café, je suis au paradis (je vous l’avais dit, je n’ai juste besoin que de 2,3 bricoles).

C'est exactement ce qui nous a été servi au Loir dans la Théière pour 16 euros.
Si vous avez une petite faim en plus, vous pouvez y ajouter une tarte salée et même un dessert.

Le Loir dans La Théière
3 rue des Rosiers
74004 Paris
Métro Saint Paul

Le Loir dans La Théière ne prend pas de réservations, je vous conseille d’y arriver avant 12h, ce qui vous laissera plein de temps pour flâner dans le quartier du Marais après.

Cake aux myrtilles et à la farine de châtaignes

Ces derniers temps je n’ai pas beaucoup renouvelé mes recettes de gâteaux me reposant avec délice sur les recettes de mon blog et de mes 2 livres. Je ne compte plus les cookies que j’ai cuisinés, les browniens, le « lemon drizzle cake », le gâteau en forme de train pour l’anniversaire de Noé et le cheesecake au chocolat pour l’anniversaire de Gabrielle.

Un goûter entre filles m’a donné envie de faire quelque chose de nouveau.

L’automne dernier, j’ai été très intriguée par un cake aux fruits frais dans le magazine Thuriès. Mercotte a été séduite également et elle en a fait de très jolis sur son blog.

A mon tour de me lancer en modifiant 2, 3 bricoles en fonction de mes envies du moment et de mes stocks.

Je sais que les chefs sont souvent surpris de nous voir, nous, simples cuisinières autodidactes, cuisiner à partir des recettes du magazine Thuriès, bible de la profession. Mais, c’est tout à fait possible et j’en avais déjà parlé dans ce billet.

J’ai tout de même divisé les quantités par deux, n’ayant pas de salon de thé et transformé certaines mesures de g en cl ou de g en cuillère à café pour ceux et celles qui n’ont pas encore investi dans une balance électronique.

J’ai utilisé des myrtilles surgelées, ce temps ensoleillé m’ayant donné envie de fruits d’été. Je suis toujours nerveuse à l’idée d’utiliser des fruits surgelés dans les gâteaux. Si vous les mettez encore gelés dans la pâte, le résultat est très sympa. J’ai également ajouté un peu de farine de châtaignes car c’est mon péché mignon.

Cake aux myrtilles et à la farine de châtaignes

Ingrédients pour 2 petits cakes ou un grand cake

130 g de farine
30 g de farine de châtaignes
1 cuil. à café rase de levure chimique (3 g)
Les graines d’une gousse de vanille
175 g de sucre
20 cl de crème fraîche (180 g)
3 œufs
60 g de beurre demi-sel mou
6 poignées de myrtilles surgelées

Préchauffez votre four à 180°C.
Mettez tous les ingrédients secs dans un grand bol.
Ajoutez la crème, le beurre mou et les œufs et mélangez.
Remplissez les moules à cake à mi-hauteur.
Ajoutez les myrtilles sur la surface, sans les enfoncer.

Rq : j’ai légèrement enfoncé les miennes, ce qui est une erreur mais pas dramatique.

Enfournez et laissez cuire pendant environ 40 minutes.
Vérifiez la cuisson avec une lame de couteau.

Verdict

le cake est particulièrement moelleux sans être humide comme certains cakes aux fruits et nous avons adoré la note de châtaigne. Un cake à faire et à refaire dans d’autres parfums, pour changer. Ne le dites à personne mais mon amie Ingrid et moi avons mangé un des deux cakes toutes seules comme des grandes, petits morceaux par petits morceaux, sans en laisser une miette. Elle a une excuse, elle est enceinte … et moi je suis solidaire …

Velouté d’ail nouveau ou le plaisir de cuisiner.

En cuisine, ce n’est pas nécessairement le plat final qui est le plus important mais le plaisir que l’on prend à le préparer. Heureusement, sinon nous vivrions un enfer quotidien, vu le temps qu’il faut pour préparer un repas, par rapport au temps qu’il faut pour le déguster.

C’est ce que je me suis dit en préparant ces têtes d’ail nouveau achetées sur le marché pour me consoler des fraises françaises et des asperges vertes encore bien trop chères à mes yeux.

Tout commence par la vue de ces têtes d’ail avec leurs jolies marbrures violettes et leurs tiges bien vertes, comme le printemps. A une de mes "époque aquarelle » il m’est arrivé de les peindre car je les trouve particulièrement jolies.
Continuez votre découverte en les coupant dans le sens de la largeur, aux 3/4 , et, comme si vous étiez à un cours de sciences naturelles (on dit SVT maintenant !) admirez la structure intérieure avec toutes les gousses lovées dans leurs alvéoles. Que la nature est bien faite me direz vous alors !

Les poser avec amour sur une feuille de papier aluminium en ayant pris soin de les arroser de quelques filets d’huile d’olive et de romarin frais.
Oubliez-les 40 minutes dans votre four, humez de temps en temps l’odeur qui s'en échappe puis ouvrez votre cadeau. Retirez délicatement chaque gousse, transformées à présent en purée et goûtez-en une sur le champ : c’est onctueux et goûteux. Qui a dit que l’ail ne s’utilise que comme condiment !

Libre à vous d’utiliser cette purée comme bon vous semble. De mon coté, ce sera un velouté, un peu comme dans la recette de Johanna du blog The Passionate Cook.

Et pour vous, ce sera quoi ?

Velouté d’ail nouveau

Pour 4 personnes ou beaucoup plus en amuse bouche

2 bulbes d’ail nouveau
1 branche de romarin
Huile d’olive
25 cl de bouillon
25 cl de crème liquide
3 petites échalotes

Préchauffez votre four à 180°C.
Coupez les têtes d’ail horizontalement en gardant les ¾ de la partie inférieure.
Mettez-les sur une feuille de papier aluminium, arrosez d’un filet d’huile d’olive et de romarin frais.
Fermez et enfournez pour 40 minutes.
Ouvrez la papillote et, avec la pointe d’un couteau, retirez délicatement chaque gousse d’ail de son alvéole.
Faites revenir les échalotes émincées dans un peu d’huile d’olive pendant 5 minutes.
Ajoutez le bouillon et portez à ébullition.
Mixez l’ail avec le bouillon et la crème liquide puis filtrez.
Ajoutez sel et poivre du moulin selon votre goût.

Servez chaud ou froid !

Le goût de l’ail est très subtil et mes invités ont beaucoup apprécié.
De mon coté, malgré le goût que j’aime beaucoup, j’ai trouvé l’ensemble un ensemble un peu trop liquide, la prochaine fois j’ajouterai moins de bouillon. En le goûtant à nouveau le lendemain mais froid, j’ai trouvé le goût de l’ail plus intense et la texture plus épaisse, je me demande si je ne le préfère pas servi frais.

A refaire, abolument !

Joyeuses Pâques !

Joyeuses Pâques à toutes et à tous.

Il fait encore frais mais le ciel est magnifique et le soleil brille, nous allons pouvoir nous chausser pour aller cacher les oeufs dans le jardin. Je me demande si Pâques n'est pas ma fête préférée.