L’homme qui accompagne la vie d’une blogueuse de cuisine, également auteur culinaire, n’est pas toujours rose, vous pouvez me croire !
J’ai personnellement enquêté auprès d’un spécimen, que nous appèlerons « l’homme ».
Voilà ce que j’ai observé, sans jamais rien dire :
L’homme est serein, il sait qu’il aura, dans 98% des cas, un repas lorsqu’il rentre de son travail.
L’homme, en revanche, ne sait pas du tout à quelle sauce il va être mangé.
L’homme peut en effet être amené à manger des choses qu’il n’apprécie pas (ou pense ne pas apprécier) et cela, plusieurs fois par semaine car la femme a des recettes à tester autour d’un produit particulier.
L’homme à l’inverse, peut manger plusieurs fois de suite un produit qu’il adore mais trop, c'est trop !
L’homme, qui par hasard n’a pas déjeuné ce jour là, peut avoir la surprise de manger un simple gaspacho de concombre pour le dîner et trois desserts car ce fut une journée « test de dessert ».
L’homme ne peut vraiment pas manger juste comme cela, il doit donner son avis sur tout et pas d’un simple « oui, c’est bon », ce serait bien trop simple. Il doit argumenter !
L’homme doit avoir le cran de dire « NON, tu ne peux pas donner la recette de ce que je viens de manger », sans pour autant froisser la sensibilité de son auteur culinaire préférée. L’homme est d’ailleurs devenu un expert en la matière, très vite rejoint par Enfant 1 et même par Enfant 2.
L’homme doit parfois (souvent) sacrifier son irrésistible envie de cuisiner le samedi soir car son auteur préférée a pris du retard et profite justement de ce repas pour tester ses dernières recettes.
L’homme doit être vigilent et être préparé aux éternelles questions « as-tu remarqué que j’ai ajouté un peu de farine de Sarrazin, un peu de piment d’Espelette, un peu de farine de châtaignes dans la pâte brisée ? » plutôt que d’engloutir sa quiche, sans réfléchir.
L’homme, même s’il n’est pas aussi passionné que la femme, doit tout de même participer et s’intéresser et pour cela, vous l’adorez.
L’homme, au fur et à mesure des années est même devenu un expert et il ne confond plus les différentes pousses de salades et sais faire la différence entre du couscous, du quinoa et du boulgour.
L’homme sait également parfois se faire entendre, tout en douceur.
C’est à ce moment là que la femme se rend brutalement compte, à un regard, une simple parole ou à un petit sourire, qu’elle n’a pas fait depuis plusieurs années le dessert préféré de l’homme, bien trop occupée à cuisiner d’autres nouvelles choses.
La femme laisse alors tout en plan, fonce au Monoprix le plus proche, car il est temps de faire quelque chose !
L’homme en entrant dans la cuisine le soir même remarque rapidement quelques indices, ici et là. Son visage s’éclaire et il sait exactement à quelle sauce il va être mangé !
PS : Si vous êtes l’homme d’une telle femme et que j’ai oublié quelque chose, n’hésitez pas à me le faire savoir.
Le tiramisu pour l’homme
24 biscuits italien de type savoyardi (ou biscuits à la cuillère)
Amaretto, café fort et une goutte d’essence d’amandes amères pour faire tremper les biscuits
375 g de mascarpone
3 œufs
100 g de sucre vanillé
50 g de chocolat noir râpé
Dans une assiette creuse, mélangez 8 cuil. à soupe de café très fort, 4 cuil. à soupe d’Amaretto et 1 goutte d’essence d’amandes amères.
Passez rapidement les biscuits dans ce liquide puis étalez 12 biscuits dans le fond d’un plat creux rectangulaire.
Séparez les blancs des jaunes.
Battez les blancs en neige avec une pincée de sel.
Mélangez les jaunes avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez la mascarpone et mélangez jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
Incorporez alors délicatement les blancs battus en neige.
Versez la moitié de la crème sur les biscuits et lissez la surface.
Saupoudrez la surface de 2 à 3 cuil. à soupe de chocolat râpé.
Ajoutez les 12 autres biscuits.
Recouvrez avec le restant de la crème.
Couvrez et laissez au frais pendant au moins 8 heures.
Au moment de servir, saupoudrez la surface avec le restant du chocolat râpé.
Servez et regardez l’homme !