Tous les jours, en accompagnant Noé à l’école, je côtoie les mêmes parents mais je ne sais finalement pas grand chose d’eux.
Il y a ceux qui sont habillés de manière un peu « chic » et qui marchent d’un pas pressé vers leur voiture ou le RER.
Il y a ceux qui, aussitôt leur enfant entré dans l’école, se dirigent de toute évidence vers le marché ou le supermarché avec un cabas à roulettes.
Il y a ceux qui connaissent beaucoup de monde. Avant l’ouverture des portes et même parfois après, ils forment des groupes et ont beaucoup de choses à se raconter.
Ceux là m’intimident beaucoup, même s’il m’arrive parfois de les écouter d’une oreille, histoire de ne pas passer à coté d’une information capitale.
Il y a ceux qui repartent chez eux ou ailleurs, en poussant une poussette.
Les autres partent seuls pour travailler ou vaquer à d’autres occupations.
A d’autres occasions, comme les réunions, les fêtes d’école ou les invitations aux anniversaires, des amitiés se créent mais ce n’est pas toujours facile.
Il y a des parents qui ont l’air sympathique. On leur fait un sourire ou on leur dit bonjour si on les croise.
Il y a ceux que l’on reconnaît mais qui n’ont pas l’air de vous reconnaître.
Il y a ceux avec qui vous discutez de temps en temps parce que vos enfants sont amis mais vos discussions ne dépassent jamais un certain cadre.
Puis, de temps en temps, avec certains parents, vous parlez de tout et de rien, vous appréciez leur compagnie, c’est réciproque et cela peut alors dépasser le cadre de l’école.
Très récemment, j’ai sympathisé avec la maman de la meilleure amie de Noé et nous nous voyons de temps en temps.
C’est elle qui m’a fait découvrir qu’en Belgique, d’où elle est originaire, il est très courant de servir pour l’apéritif de la mimolette et du gouda avec de la moutarde et du sel de cèleri.
La mimolette et le gouda doivent être vieux et c’est un délice, à servir avec une bonne bière belge.
Excellentes vacances à vous.