Atelier photo culinaire avec Isabelle Rozenbaum
Faire passer le bon et le beau à travers une photo n’est pas facile et je m’en suis rendue compte au fur et à mesure des photos prises depuis la création de ce blog, n’ayant jamais pris beaucoup de photos auparavant.
Avec le temps, mes photos se sont améliorées (OUF !) puis je suis arrivée à un palier qui parfois me frustre.
C’est alors, qu’au détour d’un billet sur un blog de cuisine (impossible de me souvenir duquel), j’ai entendu parler des ateliers d’Isabelle Rozenbaum, photographe, notamment de très beaux livres de cuisine chez Minerva.
Profitant d’une baisse de mon activité, je me suis inscrite.
Difficile d’expliquer ce qui se passe durant ces ateliers, il faut le vivre pour le comprendre.
Tout ce que je sais, c’est qu’à la suite du premier atelier, je n’ai plus jamais pris une photo de la même manière, David a trouvé que mes photos se sont améliorées, ce qui m’a fait extrêmement plaisir. Aujourd’hui, je sais surtout tout le chemin qu’il me reste à parcourir.
Isabelle, après nous avoir donné des notions techniques sur la balance des blancs, la focale, la lumière, etc. a insiste également sur l’attention que nous mettons dans ce que nous photographions, sur le regard, sur notre posture lorsque nous photographions, sur le fait d’être à la bonne distance par rapport aux choses, sur le fait que la photographie culinaire est là pour faire envie, etc.
De notre coté et avec son aide, nous voyons nos photos de manière différente, ce qui peut parfois effrayer, tant nous disons de choses sur nous en photographiant un simple plat (je ne vous donne pas de détails, c’est trop personnel …).
Vendredi dernier, lors d’un atelier pratique, nous devions apporter un objet ou une recette qui nous pose des difficultés.
J’ai choisi d’apporter du chocolat que je trouve extrêmement difficile à photographier.
Et comme je suis gourmande, je n’ai pas apporté n’importe quel chocolat mais la barre infernale de chez Pralus qui porte bien nom : du praliné onctueux et diabolique dans lequel se cachent quelques noisettes, le tout entouré d’une couche de chocolat au lait (ou de chocolat noir).
Nous étions 5 à photographier cette barre sous toutes ses coutures : dans le papier, entière, coupée sur un planche, puis au moment de déguster, en coupant la barre en plusieurs morceaux, nous nous sommes rendues compte que c’est à ce moment là que la barre était la plus belle, prête à être partagée.
C’est ça aussi la magie de la photo.
Prochaine étape : sur les conseils d’Isabelle, je vais devoir investir dans un objectif macro. Il se trouve que je prends mes photos avec l’objectif de base du Nikon D70 que j’ai depuis 2 ans.
Vu le prix de ces objectifs, je vais peut-être essayer dans un premier temps avec un close-up qui d’adapte sur mon objectif et qui est beaucoup moins coûteux.
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Isabelle Rozenbaum
Atelier photographiques (culinaires mais pas seulement)
Barre infernale de chez Pralus
35 rue de Rambuteau
75004 Paris