Cerises du jardin
Pas de recettes aujourd’hui !
Après 3 mois et demi d’absence, nous voilà depuis hier dans notre maison. J’appréhendais beaucoup ce moment mais, alors que nous étions en plein ménage et rangement des cartons, nous avions déjà oublié notre résidence temporaire.
Les travaux sont loin d’être terminés puisqu’il reste le parquet du salon et du bureau à poser, une deuxième couche de peinture partout (sauf cuisine et SDB) plus tout l’extérieur (toit, ravalement, terrasse et perron à carreler, balustrade, porte d’entrée, etc) mais nous somme à la maison, c’est le principal.
Nous venons de vivre une aventure particulièrement désagréable, comme cela arrive malheureusement trop souvent en France dès qu’un particulier décide d’améliorer son habitation.
Comme toute mauvaise expérience, on y apprend beaucoup de choses, comme :
S’attacher à une maison est une sacrée chose qui vous donne envie de vous lancer dans des projets sacrément ambitieux, sources d’excitations et de déconvenues. Pleurer pour une maison, c’est bête mais ça peut arriver.
La justice est complètement débordée pour se consacrer pleinement aux particuliers qui entreprennent des travaux et qui tombent sur des entrepreneurs peu scrupuleux.
Il existe heureusement des entrepreneurs sérieux et honnêtes, il suffit juste de les trouver et ce fut notre chance (OUF !), après un premier échec sacrément retentissant.
Quand il vous arrive une tuile avec des travaux, rien ne sert de se taper la tête contre les murs, il faut aller de l’avant, prendre les dispositions nécessaires pour résoudre le problème et rester patient, sauf si vous voulez vous abîmer la santé ou devenir folle (fou).
Ne vous inquiétez pas trop pour vos enfants, ils vivent ce genre de désagrément de manière totalement différente et ça peut faire du bien au moral de les voir aussi insouciants.
Il est parfois difficile de ne pas fatiguer les autres avec ses problèmes. A vous de trouver la limite. Essayez de raconter plutôt vos soucis sous forme d’une aventure ou d’appeler une amie qui sait se monter toujours enthousiaste et optimiste (j'espère qu'elles se reconnaitront).
L’accumulation de contrariétés même si vous vous dites qu’il y a plus grave est souvent fatigante, voire usante surtout quand c’est long. Il est importanht alors de savoir se ressourcer.
Le fait de partager la même galère resserre les liens dans une famille et c’est plutôt sympa.
Dans un couple, il faut accepter les coups de gueule de l’autre, sans chercher à minimiser le problème. Ce que veut l’autre, c’est simplement d’être écouté. Pas facile, je vous l’accorde et source de conflits, parfois !
Dans un couple, les membres ne réagissent pas toujours de la même manière. Certains régissent mieux à l’annonce des problèmes, d’autres résistent mieux sur la durée. Nous avons des bons et des mauvais moments, souvent en alternance. C’est bien, ça forme un équilibre car il y a en a toujours un pour prendre le relais.
Du point de vue de la cuisine
Même si j’ai été frustrée au début, lorsque je me suis rendue compte que j’allais devoir cuisiner pendant une durée indéterminée avec 1 poêle, une casserole et sans four, avec très peu de place et pas d’ustensiles, je m’y suis mise et, avec le temps, ce fut même un grand plaisir. Cela a été pour moi le coté très positif de cette aventure. Quand on aime cuisiner, c’est partout et avec les moyens du bord. Certes, j’ai tout de même complété la cuisine avec quelques bricoles mais pas tant que cela, par manque de place.
Pour preuve : les dernières recettes de C'est moi qui l'ai fait.
Merci à tous nos amis qui nous ont invité à déjeuner ou à dîner pendant cette période. A charge de revanche dès que possible.
Le temps de revenir, de finir de meubler, de peindre quelques murs (au secours), de vider les cartons éparpillés un peu partout depuis presque un an et je serai de retour sur C’est moi qui l’ai fait !
Un signe ?
Notre cerisier qui depuis notre arrivée il y a 9 ans, n’avait jamais donné de cerises en a donné cette année (merci à Mustapha pour la cueillette).