Manga culinaire : Aya conseillère culinaire
« Il n’y a plus que Papa qui ne lit pas de manga maintenant » a proclamé Noé, alors que nous étions tous dans la voiture.
Et oui, à 43 ans, je viens de lire mon premier manga !
Un manga oui, mais pas n’importe lequel : un manga culinaire, dont j’ignorais totalement l’existence il y a encore quelques jours.
C’est en faisant des recherches sur les nouilles Udon avant de publier mon billet sur la salade de nouilles Udon, que j’ai découvert un ancien billet d’Estérelle qui parlait avec enthousiasme d’un manga intitulé « Le gourmet solitaire » puis sur son article qui traite des mangas culinaires en général.
En trois clics, j’ai commandé les 2 mangas dont elle parlait.
Vendredi 1er mai, dans un parc, allongée sur l’herbe, j’ai donc commencé à lire mon premier manga « Aya, conseillère culinaire » et j’ai complètement accroché. Suis-je en train de retomber en enfance ou de faire ma crise d’adolescence à retardement ? Non, tout d’abord parce que les mangas ne sont pas réservés aux enfants et aux ados, mais destinés au départ aux adultes et tout simplement parce que je suis curieuse de tout ce qui touche à la cuisine de près ou de loin et que la cuisine japonaise m’intrigue.
Il faut dire aussi que l’engouement de mes enfants pour les mangas m’a toujours semblée étrange et je n’aime pas trop avoir l’impression d’être larguée et de ne pas comprendre/accepter les choses qui n'existaient pas lorsque j'étais enfant.
Aya est le nom d’une jeune femme japonaise qui est chargée par l’entreprise pour laquelle elle travaille, de sauver des restaurants au bord de la faillite, le plus souvent en raison d’histoires assez tristes (alcoolisme, divorce, maladie, etc.). Le tout est raconté et imagé avec une quasi philosophie sur le goût et sa transmission que je trouve particulièrement intéressante. On y parle également beaucoup de l’âme des restaurants.
Si vous êtes passionnés de cuisine japonaise, de cuisine en général et du goût en particulier, je vous le conseille. Les plats japonais, les produits et les techniques cités tout au long des histoires sont explicités en tout petit en dessous des dessins.
J’avais un peu peur de décrocher car j’ai toujours été beaucoup plus livre que tout autre forme d'écriture, mais pas du tout, au contraire, je trouve ce manga très lisible.
Ah, j’oubliais : si vous n’avez jamais lu de mangas, n’oubliez pas que la plupart du temps, et c'est le cas avec Aya, il faut les lire en partant de la fin puis de droite à gauche et de haut en bas (merci à Noé pour ses explications). Pas facile au début, mais on prend vite le pli.
J’ai hâte d’arriver au tome 3, afin de découvrir plein de choses sur toutes les nouilles japonaises (soba, ramen, udon, etc).
Pour plus d’infos, je vous invite à lire le dossier Aya Conseillère culinaire sur le site Manga News.
Pour ne rater aucun épisode de C’est moi qui l’ai fait, n’hésitez pas à vous abonner. Pour cela, inscrivez votre adresse e mail en haut à droite de cet écran puis cliquez sur « m’inscrire ».
Vous pouvez également utiliser les différents boutons « flux RSS » dans la colonne de droite en bas.