C'est moi qui l'ai fait !

Tartelettes aux quetsches et au sirop de coquelicot.

Tartelettes aux quetsches et sirop de coquelicot

C’est dans ces moments là, que je commence à percevoir pourquoi mes deux sœurs, Caroline et Lucie, me comparent parfois au personnage de Bree dans la série « Desperate Housewifes », par rapport à son coté très Martha Stewart.

Je sais que c’est pour me taquiner car je suis très loin d’avoir le même comportement dans ma maison, tout comme je sais qu’il y a souvent un fond de vérité dans les taquineries.

Mercredi dernier, 8 h 30 du matin, lorsque mon amie Ingrid m’a très gentiment invité à déjeuner chez elle le jour même, je me suis tout de suite dit qu’il fallait absolument que j’apporte un dessert, à la fois pour les 4 enfants et pour nous deux (pourquoi faire simple ?).

Pour les enfants, j’ai refait un de mes classiques, le Ruys Blas qui a l’avantage d’être assez léger et surtout très apprécié par les enfants.

Pour nous deux, j’étais ravie d’avoir des tartelettes déjà garnies de pâte brisée dans mon congélateur qui n’attendaient plus qu’une occasion de sortir de ce froid glacial pour se faire dorer au four avant d’être garnies de fruits de saison, comme la quetsche.

Et comme je voulais depuis longtemps tester la garniture à base de purée d’amandes  trouvée sur le blog de Clea, je me suis retrouvée dans ma cuisine, avant 9 heures, pour préparer tout cela, alors que Noé était toujours au lit.

Cette garniture est vraiment très agréable et moins riche qu’une crème d’amandes traditionnelle. Elle apporte du moelleux à la tarte, tout en se laissant suffisamment oublier pour ne pas masquer les fruits. Vous pouvez la sucrer comme vous le voulez. Pour moi, ce fut sirop d’agave et un peu de sirop de coquelicot, qui se marie très bien avec les quetsches.

Tartelettes aux quetsches et sirop de coquelicot

Ingrédients pour 6 tartelettes de 12 cm de diamètre

6 moules à tartelettes (12 cm) garnies de pâte brisée

500 g de quetsches
4 cuil. à soupe bombées de purée d’amandes (voir note)
4 cuil. à soupe de sirop agave (voir note)
2 cuil. à soupe de sirop de coquelicot (voir note)
2 œufs
Un peu de sucre glace pour le décor

Préchauffez votre four à 180°C.
Faites précuire vos fonds de tartelettes à blanc pendant environ 6 minutes, jusqu’à ce que la pâte soit dorée.
Lavez les prunes, coupez-les en deux, retirez le noyau puis coupez chaque oreillon en quatre.
Dans un bol, mélangez la purée d’amandes avec le sirop d’agave et le sirop de coquelicot.
Lorsque le mélange est bien lisse, ajoutez les œufs puis mélangez à nouveau.
Sur les fonds de tartelettes cuites à blanc, disposez les fruits puis ajoutez le mélange à base de purée d’amandes.
Enfournez pour 15 minutes. Augmentez la température du four à 225 °c, saupoudrez les tartelettes de sucre glace puis enfournez pour quelques minutes, jusqu’à ce que le dessus soit bien doré.

Laissez refroidir à température ambiante puis régalez vous, de préférence dans un jardin, sur une chaise longue, en vous disant que votre coté Bree n’est pas toujours là pour déplaire.

Les courses ...

La purée d'amandes se trouve dans les boutiques bio et vous pouvez la faire vous même avec cette recette.

Le sirop de coquelicot se trouve dans les épiceries fines ou dans les boutiques d'ustensiles de cuisine comme chez Alice Délice.

 

Comment faire des sablés ou des shortbreads carrés sans emporte pièce et sans étaler la pâte ?

Comment faire des sablés ou des shortbreads carrés sans emporte pièce et sans étaler la pâte ?

Si au début de mon blog, je n’aimais pas refaire les mêmes choses, aujourd’hui, j’apprécie vraiment de cuisiner mes classiques. En revanche, j’ai tendance à les modifier au fil du temps, soit parce j’ai trouvé un moyen plus simple ou plus rapide de faire ou alors parce que je suis influencée par un coup de cœur suite à un repas dans un restaurant ou en lisant un blog ou un magazine de cuisine.

C’est comme cela, qu’avant de partir en vacances, alors que j’étais en train de faire des shortbreads avec une délicieuse farine de noisettes très gentiment donnée par Caroline, j’ai eu envie de les faire carrés plutôt que ronds.

Mais comme je n’ai pas d’emporte pièce carré et que je suis devenue une adepte du boudin de pâte pour faire mes sablés plutôt que d’étaler la pâte, j’ai tout simplement décidé de faire un boudin rectangulaire et non pas circulaire.

Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de prendre votre recette de sablés ou de shortbreads préférée, de former un boudin avec la pâte puis de procéder comme suit :

Une fois le boudin formé, prenez une règle (j’ai une règle dans la cuisine qui me permet d’être plus précise lorsque j’écris des recettes et que les enfants n’utilisent jamais, ayant trop peur de m’entendre râler si elle n’est pas à place), posez-la sur le boudin et appuyez légèrement afin de l’aplatir.
Tournez le boudin d’1/4 de tour puis aplatissez le dessus en vous aidant de la règle.
Continuez ainsi, jusqu’à avoir une forme rectangulaire. La pâte étant très facile à travailler, cela ne prend que quelques minutes.
Emballez la pâte dans du film étirable puis mettez-la au frais.
Juste avant la cuisson, il ne vous restera plus qu’à découper votre boudin rectangulaire en tranches et à les faire cuire.

C’est tout bête mais ça permet de changer, non ?

La farine de noisettes que j’ai utilisée pour ces shortbreads, à la jolie couleur brune, ressemble à de la poudre de noisettes mais il s’agit d’un produit très différent. Il s’agit de noisettes broyées puis « déshuilées ». Le résultat donne une farine à la texture légère, très odorante et particulièrement gouteuse. Tout comme la farine de châtaigne, elle ne s’utilise pas pure mais mélangée à une autre farine.  Elle est fabriquée par un artisan qui fabrique des huiles à base d’oléagineux mais, comme l’explique très bien Clotilde dans son billet sur son cake noisettes cerise, on ne peut pas se la procurer pour le moment.

Ce qui ne m’empêchera pas de vous donner ma recette dans un prochain billet, mon petit doigt me dit qu’un jour on pourra la trouver très facilement.

Glace vanille et ses « toppings ».

Glace à la vanille et ses « toppings »

La semaine dernière, nous avons reçu la famille de David. La maison était pleine et, comme nous rentrions tout juste de vacances, je n’ai pas vraiment pu préparer des choses à l’avance.

Dans la journée, nous avons joué les touristes à Paris (il y avait une éternité que je n’étais pas allée au Louvre), mes repas furent donc simples et très largement inspirés des recettes de ce blog.

Juste avant que mes beaux parents ne partent, je voulais absolument leur préparer une glace à la vanille, celle que je fais régulièrement car mon beau père, qui a tendance à n’aimer que les choses basiques, en raffole. Lorsqu’il est sur l’ile de Wight, son lieu de naissance, il ne manque pas d’aller presque chaque jour en manger une de chez Chale's farm.

Un matin, avant de partir en goguette, j’ai préparé une crème anglaise à base de lait et de crème avec une magnifique gousse de vanille de Madagascar (merci Réquia) J’ai plongé ma crème anglaise dans un bain d’eau glacé puis, une fois à température ambiante, je l’ai réservée au frais jusqu’au soir.

Deux ou 3 heures avant le repas, je l’ai mise dans ma sorbetière, puis au congélateur, afin qu’elle se raffermisse un peu.

Juste avant de la servir, j’ai été soudain prise de doutes (ca m’arrive parfois) en me disant que c’était peut être un peu trop basique comme dessert, même si la glace était faite maison. J’avoue alors m’être totalement déconnectée de la conversation en cours en essayant d’imaginer comment j’allais pouvoir agrémenter ma glace. J’ai d’abords pensé à la servir avec des petits babas au rhum achetés dans mon épicerie fine italienne préférée, en attendant la précieuse recette d’Estérelle. Pas entièrement convaincue, mon esprit a continué à vagabonder et à inspecter mentalement le contenu de mes placards que j’avais justement rangés avant de partir en vacances.

J’ai fini par servir la glace dans des mugs en verre et j’ai apporté 4 ramequins remplis de différents « toppings », comme disent les anglo-saxons : coulis de framboises, éclats de daims, pétales de roses cristallisées et crème de salidou qui n’est ni plus ni moins qu’une sauce caramel et beurre salé.

Tout le monde a fait sa petite cuisine, en mélangeant les différents ingrédients et jamais un dessert aussi simple n’a suscité autant de commentaires enthousiastes.

Ca fait réfléchir non ?

Voilà donc ma recette de glace à la vanille. Libre à vous de la servir avec ce que vous voulez.

Glace à la vanille

Ingrédients pour 6 personnes

40 cl de crème liquide entière
30 cl de lait entier
150 g de sucre
6 jaunes d'œufs
1 gousse de vanille

Préparez la crème anglaise.
Versez le lait et la crème dans une casserole.
Fendez la gousse de vanille en deux, grattez les graines à l'aide de la pointe d'un couteau puis ajoutez-les dans la casserole avec la gousse.
Portez à ébullition sur feu moyen, éteignez le feu, couvrez et laissez infuser pendant 15 minutes. Retirez la gousse de vanille mais en la gardant bien de coté, puis portez à nouveau à ébullition.
Mélangez les jaunes et le sucre à l'aide d'un fouet, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Versez un peu de liquide bouillant sur le mélange sucre et œufs et mélangez à l'aide du fouet. Ajoutez le restant du liquide, petit à petit. Versez ce mélange dans la casserole et faites cuire jusqu'à ce que la crème nappe bien la cuillère. Si vous avez un thermomètre de cuisson, il doit indiquer 85 °C.
Versez dans un bol propre et posez ce bol dans un bol plus grand rempli d’eau et de glaçons. Remuez très régulièrement, jusqu’à ce que le crème refroidisse. Ajoutez à nouveau la gousse de vanille.
Posez un cercle de film étirable sur la surface de la crème anglaise puis mettez au frais pendant au moins 6 heures.

Versez la crème anglaise bien froide dans votre sorbetière, après avoir retiré la gousse de vanille puis laissez prendre, en suivant les instructions de votre manuel.
Lorsque la glace est prise, mettez-la dans une boite hermétique. Conservez dans votre congélateur 2 heures afin de la raffermir.

Servez avec différents toppings, comme

Des éclats de daims (on les trouve chez Ikéa)
Du coulis de framboises fait maison ou acheté chez Picard par exemple
Des pétales de roses cristallisées que l’on trouve par exemple chez G.Detou
De la sauce caramel et beurre salé maison ou de la crème de salidou, que l’on trouve dans les épiceries fines
Des amandes caramélisées, comme dans cette recette

Et vous, quel est votre accompagnement préféré pour la glace à la vanille ?

Confiture figues et prunes, épices à pain d’épices.

Confiture figues et prunes, épices à pain d’épices

Très récemment, alors que je répondais à une journaliste sur les ratages en cuisine et sur comment les rattraper, je me suis souvenue d’une confiture que j’avais faite au tout début de ce blog et qui était restée désespérément liquide.

A cette époque, ne m’avouant pas vaincue, je me suis assise devant mon ordinateur pour taper « confiture trop liquide » dans Google.

Grâce aux conseils judicieux de quelques internautes, j’ai pu rattraper ma confiture en quelques minutes et c’est ainsi que je suis devenue une adepte de l’agar agar, aidée plus tard par le livre de Clea sur le sujet.

Aujourd’hui, je ne fait pratiquement plus mes confitures que de cette manière. Je suis pratiquement la seule à en manger à la maison et je trouve que la méthode « agar agar », qui permet non seulement de faire des confitures avec deux fois moins de sucre, se prête particulièrement bien aux petites quantités, sachant que la confiture préparée de cette manière se conserve moins longtemps.

La dernière en date est une confiture de figues et prunes. Grande première, les prunes viennent de notre jardin et c’est la première fois en 10 ans que nous en mangeons. Il faut dire que le prunier était quasiment inaccessible à cause de massifs devenus, au fil des années, totalement incontrôlables.  C’est le chef de chantier (et oui, les travaux continuent) qui a fait la récolte alors qu’ils étaient en train d’élaguer notre jardin, qui ressemble aujourd’hui à ces squares, tellement passants que la pelouse ne résiste pas aux pas des habitués. Nous avons dit adieu à nos massifs qui prenaient trop de place et qui rendaient surtout le jardin particulièrement difficile à entretenir lorsque l’on n’est pas à la retraite (n’est-ce pas David ...).

Les prunes ont toutes été mangées mais j’ai réussi à en sauver quelques unes que j’ai mariées à des figues bien juteuses et à des épices à pain d’épices très généreusement données par M. Pinto, le responsable de mon épicerie fine chouchou à Montpellier : Pinto.

En ce moment, j’en ajoute sur ma tartine du matin, tout en regardant le jardin nu et en essayant d’imaginer comment il sera l’été prochain.

Confiture figues et prunes, épices à pain d’épices

Ingrédients pour 2 petits pots

400 g d’un mélange de prunes et de figues
200 g de sucre
1 cuil. à soupe de jus de citron
1 gousse de vanille
¼ cuil. à café d’épices à pain d’épices
2 g d’agar agar

Lavez les fruits.
Retirez la queue des figues, fendez-les en deux puis en quatre.
Coupez les prunes en deux, retirez le noyau puis coupez chaque demi-prune en quatre.
Mettez les fruits dans un bol, ajoutez le jus de citron, le sucre, les épices à pain d’épices et mélangez.
Fendez la gousse de vanille en deux, Retirez les graines à l’aide de la pointe d’un couteau et ajoutez-les aux fruits avec la gousse.
Couvrez d’un film étirable et réservez au frais pendant au moins une nuit.
Stérilisez vos pots selon votre méthode favorite.
Versez le contenu du bol dans une casserole en prenant soin de retirer la gousse de vanille.
Portez à ébullition, baissez le feu à feu moyen puis faites cuire pendant 5 minutes en remuant très souvent.
Ajoutez l’agar agar, et prolongez la cuisson pendant 45 secondes en mélangeant.
Versez dans les pots, fermez-les et retournez-les.
Laissez tiédir puis retournez-les à nouveau.
Conservez au frais.

N'hésitez pas à ajouter un peu plus d'épices à pain d'épices car j'ai trouvé le parfum un peu trop léger.

Autres confitures à l’agar agar sur ce blog

Confiture de mirabelles à la vanille et à la badiane

Confiture de fraises et framboises

 

Les mouchous de chez Pariès : carte postale de vacances.

Les mouchous de chez Pariès : carte postale de vacances

Impossible de compter combien il existe de macarons différents en France. De nombreuses régions sont fières de leurs recettes, souvent gardées secrètes et le pays basque n’est pas en reste, bien au contraire.

J’aurais pu vous parler des macarons de la maison ADAM mais, bien qu’il existe une nouvelle boutique à Biarritz, j’ai très envie d’aller d’abords dans celle de Saint Jean de Luz et comme nous n’avons pas encore pris le temps d’y aller…

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler des « mouchous » (nom étrange qui veut tout simplement dire « un baiser » en basque) de la maison Pariès. Les mouchous sont nés d’une erreur en cuisine, comme c’est le cas pour certaines spécialités de notre patrimoine culinaire et je vous laisse lire l’histoire sur le site de la maison Pariès.

Les mouchous, composées de deux coques, sont fabriqués à base de blancs d’œufs, d’amandes et de sucre. Jusqu’à là, tout est normal. Ce qui fait la particularité des mouchous, c’est la quantité d’amandes qui  est beaucoup plus importante que dans la plupart des autres recettes de macarons. Cela donne un macaron particulièrement fondant, riche et moelleux, sans être trop sucré. On a même l’impression qu’ils ont glissé un peu de pâte d’amandes au centre. Mais, non, pas du tout !

Je vous recommande tout de même de les déguster en petite quantité (vous pouvez les acheter à l’unité), mais quel bonheur !

Vous les trouverez dans les boutiques de la maison Pariès également fameuse pour ses chocolats, puisque la maison s’est vue décerner l’award des 12 meilleurs chocolatiers français, lors du dernier salon du chocolat à Paris mais aussi pour ses tourons, ses kanougas, et ses gateaux basques. Si vous êtes très gourmand, vous pouvez les commander en ligne.

Maison Pariès

Boutiques à Biarritz, Bayonne et Saint Jean de Luz (voir les adresses sur leur site)

Restaurant La Socket à Bidart, sur le golf d’ilbarritz (Pays Basque).

Restaurant La Socket à Bidart, sur le golf d’ilbarritz (Pays Basque)

Les terrains de golf me fascinent, bien que je ne joue pas du tout au golf. Est-ce leur jolie couleur verte, l’impression d’espace ou l’effet reposant qui s’en dégage ?
Lorsqu’ils sont au bord de la mer, je les trouve encore plus magiques et quand cette mer s’avère être l’océan Atlantique et que les Pyrénées se détachent à l’horizon parce que nous sommes en vacances au pays basque, je suis complètement sous le charme.

C’est ce que j’ai ressenti en descendant avec ravissement les marches qui mènent au restaurant « la socket », situé sur le golf d’Ilbarritz à Bidart, alors que nous allions rejoindre une amie, originaire de cette région.

Ce soir là, le temps était parfait, ni trop chaud, ni trop froid et nous avons pu savourer la vue sur le golf, l’océan et les Pyrénées, tout en admirant une demeure majestueuse surplombant l’océan (il s’agit de la maison de la famille Latécoére). La vue a changé tout au long de la soirée, jusqu’à ce que nous puissions compter les lumières de la baie en face de nous et en particulier les lumières de San Sebastián, en Espagne.

Le repas et la gentillesse des serveurs ont été parfaitement à la hauteur de cet environnement.

En entrée, je vous conseille de partager ce qu’ils appellent « les salades » car c’est assez copieux, sans oublier de commander une ou plusieurs assiettes de jambon espagnol, qui est divin. Chaque assiette est accompagnée de tranches de pain grillé à la tomate surmontées de petits piments doux au vinaigre, que l’on appelle les guindillas. 

Par la suite, nous avions le choix entre 5 plats de poisson et 2 ou 3 plats de viande. J’ai craqué pour la poêlée de chipirons accompagnée de penne et de légumes verts dans une sauce crémeuse, le tout surmonté de quelques copeaux de jambon ibérique. Les chipirons étaient très moelleux, signe d’une cuisson parfaitement maitrisée. Les compagnons de table étaient également ravis de leur choix.

En dessert, ne râtez pas le moelleux au chocolat servi dans une tasse et accompagné d’un petit ramequin de crème anglaise. Le moelleux a la taille parfaite pour une gourmandise de fin de repas.Si vous êtes plutôt fromage, je vous recommande la délicieuse Tomme des Pyrénées choisie avec amour par le patron. 

Les vins choisis, comme nous l’a si bien expliqué le responsable du lieu, reconnaissable à sa grande moustache et à son accent chantant, racontent une histoire et il n’a pas tord mais il me faudra encore du temps pour avoir le courage de parler de vin sur ces pages.

Si vous faites une pause dans votre conversation, afin de savourer l’ambiance environnante, vous ne manquerez pas de remarquer le chant des crapauds, une fois la nuit tombée. Je ne suis pas forcement fan de ces petites bêtes mais j’ai toujours aimé leur bruit, souvenir des tombées de nuit en Guadeloupe.

Merci mille fois à Frédérique pour cette découverte et cette soirée.

La Socket
Avenue Château
64210 BIDART
Tél. : 0559437907

Plats : environ 17 euros, desserts : environ 6 euros
Assiette de jambon à partager avec pain à la tomate et piment doux  à 12 euros

Tartelettes d'été aux légumes grillés.

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Blog en vacances : ce billet a été publié une première fois sur ce blog en août 2007

Vous savez ce qui m’agace le plus lorsque je vais chez le coiffeur ?

Devoir teindre mes cheveux car ils sont à plus de 30 % gris ?
Parlementez pour essayer de garder ma couleur naturelle car j’ai une frousse terrible de ressortir avec une couleur totalement ratée ?
Restez dans une ambiance bruyante de séchoirs à cheveux, alors que les miens sèchent en deux minutes ?

Non, pas du tout. Ce qui m’agace le plus, ce sont les personnes qui arrachent les recettes de cuisine dans les magazines. C’est d’autant plus vrai, qu’avec le massage du cuir chevelu, un de mes plaisirs chez le coiffeur, est de prendre une pile de magazines pour ne lire que la partie cuisine. C’est ainsi que j’ai découvert que le magazine Gala recèle une rubrique cuisine très bien faite !

Lorsque j’arrive aux pages magiques et qu’elles ont disparues, c’est terrible. 
Parfois, il reste juste la première photo, si prometteuse, puis, plus rien derrière et là, c’est encore pire.

La dernière fois, c’était dans un Figaro Magazine. La photo montrait un sablé, surmonté de légumes d’été grillés et de feuilles de salade. Du coup, ne m’avouant pas vaincue, j’ai improvisé, guidée par la photo et mon envie. Il se trouve que l'on retrouve très facilement les recettes sur le site Internet du journal concerné, mais, une fois rentrée à la maison, j'ai souvent autre chose à faire.

Tartelettes d'été aux légumes grillés

Ingrédients pour 4 personnes en entrée ou 2 personnes en plat principal

Pour la pâte

100 g de farine
100 g de parmesan fraîchement râpé
80 g de beurre
¼ cuil. à café rase de piment d’Espelette
2 cuil. à soupe d’eau froide

4 petites courgettes
2 poivrons
Thym frais
Huile d’olive
2 cuil. à café de vinaigre balsamique blanc
Fleur de sel et poivre du moulin
Quelques feuilles de salades mélangées

Commencez par préparer la pâte.
Dans le bol de votre robot de type mixeur, mettez la farine, le piment d’Espelette et le beurre, coupé en petits morceaux.
Actionnez le robot jusqu’à ce que vous obteniez une chapelure.
Ajoutez le parmesan et actionnez à nouveau le robot.
Ajoutez un peu d’eau froide par la cheminée (2 cuil. à soupe), jusqu’à ce que la pâte forme une boule.
Réservez au frais pendant 15 minutes.
Préchauffez votre four à 200°C.
Lavez courgettes et poivrons.
Retirez les extrémités des courgettes puis coupez-les en gros bâtonnets.
Retirez le chapeau des poivrons, coupez-les en deux dans le sens de la longueur.
Retirez graines et parties blanches, puis coupez la chair en bâtonnets.
Faites chauffer une cuil. à soupe d’huile d’olive dans une poêle et faites revenir les courgettes pendant 2 minutes.
Etalez les courgettes sur une plaque de cuisson anti-adhésive.
Faites de même pour les poivrons et étalez-les sur la même plaque de cuisson.
Parsemez les légumes de thym frais et arrosez d’un filet d’huile d’olive.
Enfournez pour 30 minutes, en remuant de temps en temps.
Les légumes doivent être tendres et bien grillés.
Mettez-les dans un bol, salez poivrez et ajoutez le vinaigre.
Mélangez, goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement.
Couvrez et réservez à température ambiante.

Pendant la cuisson des légumes, étalez la pâte sur une épaisseur d’environ 5 mm et découpez 4 cercles de 12 cm de diamètre, en vous aidant d’un moule à tartelette.
Avec les chutes, vous pouvez réaliser des cercles plus petits, à conserver au frais pour un futur apéritif.
Déposez-les sur une plaque de cuisson et piquez-les de quelques coups de fourchette.

Lorsque les légumes sont cuits, baissez le four à 180°C et enfournez les cercles de pâte.
Faites-les cuire pendant 8 minutes environ, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Laissez tiédir sur une grille.
Déposez un cercle de pâte au parmesan sur chaque assiette.
Ajoutez des légumes puis quelques feuilles de salade.

Servez avec une salade verte.

Smoothie pêche et lait d'amandes.

Blog en vacances, ce billet a été publié pour la première fois en Juin 2008.

Smoothie pêche amande ou comment devenir zen !

Youpi, l’été semble être arrivé et ne plus jouer à cache-cache. Ces derniers temps il nous a fait comprendre qu’il faut vraiment vivre le moment présent et profiter de chaque rayon de soleil, sans penser à plus tard.

Mardi, j’ai craqué pour une tunique haute en couleur, soldée avant les soldes, comme celles que l’on voie en ce moment dans les boutiques et j’ai enfin réussi à en trouver une qui ne me fasse pas ressembler à une femme enceinte.

Pour fêter cette victoire, le beau temps et la maison retrouvée après une journée intense de travaux très bruyants, les enfants et moi avons goûté à ce smoothie.

C’est frais, goûteux et onctueux à la fois, comme doit être un smoothie.

Savourer le moment présent, c’est ma nouvelle façon de vivre : demain matin, les travaux recommencent.

Smothie pêche amande

Ingrédients pour 2 à 3 personnes

4 glaçons
2 pêches
2 cuil. à café de miel
20 cl de lait d’amandes ou 2 yaourt de type velouté
2 cuil. à café de miel

Lavez les pêches.
Au dessus d’une assiette, afin de récupérer le jus, pelez les pêches, coupez-les puis retirez les noyaux.
Dans le bol d’un robot de type blender, versez les glaçons, les morceaux de pêches et leur jus, le lait d’amande ou les yaourts, puis le miel.
Mixez jusqu’à une consistance mousseuse puis servez.

Note sur les ingrédients

Le lait d’amande fait partie de ce que l’on appelle les laits végétaux. Depuis le temps que j’en entendais parler un peu partout, j’ai eu envie d’essayer. Vous le trouverez dans les boutiques bio avec les autres laits végétaux ou dans le royain bio de votre supermarché. Son petit goût d’amande est irrésistible et il est parfait pour les smoothies auxquels il donne un coté onctueux très agréable.

Pour tout savoir sur les smoothies et trouver s’autres idées d’associations, je vous invite à découvrir mon dossier sur les smoothies, sur le site mon été.fr.

Enjoy !