C'est moi qui l'ai fait !

Cadeaux gourmands N° 3 : Biscotti pistache anis et cantuccini (cantucci) aux amandes.

 Cadeaux gourmands N° 3 : Biscotti pistache anis et cantuccini (cantucci) aux amandes

Pour voir les épisodes précédentes, c’est ici et là.

Et d’une pierre deux coups comme on dit !

Jeudi dernier avait lieu mon cours mensuel de dégustation de vin. Et oui, je suis extrêmement pudique sur le sujet mais, en plus de la cuisine, je suis une grande amatrice de vin. Vous ne me verrez d’ailleurs que très rarement boire d’autres alcools car je veux me réserver pour ce breuvage magique.

Le théme était l’Italie et du coup, je me suis mise en tête d’apporter des biscotti, à la fois pour nos hôtes et pour les participants, après la dégustation.

Les biscotti sont des biscuits secs, sans beurre ni huile et cuits deux fois. On les trempe dans le café, le thé, ou encore mieux dans un vino santo, voire un muscat. 

Les biscotti sont d’origine italienne mais c’est assez amusant de voir que l’on en trouve des versions quasi similaires dans d’autres pays, comme les croquets (croquants) aux amandes en France ou les feqqas au Maroc (Merci Réquia).

Ils sont particulièrement simples à faire (je me demande d’ailleurs pourquoi je ne les cuisine pas plus souvent)  et se conservent facilement deux semaines, voire plus. L’idéal donc pour les cadeaux gourmands.

Mercredi après midi, Noé n’étant pas en grande forme, nous nous sommes retrouvés subitement libres de toute activité. Je me suis donc lancée dans la fabrication de 80 biscotti, sous l’œil attentif de Noé.

Les premiers sont aux pistaches et à l’anis, les seconds aux amandes et, dans cette version, on les appelle des cantuccini ou cantucci .

Biscotti pistache anis et cantuccini (cantucci) aux amandes

Ingrédients pour une quarantaine de biscuits

200 g de farine
2 cuil. à café rase de levure chimique
100 g de sucre
2 pincées de sel
2 oeufs battus
80 g d'amandes entières non mondées
Ou
80 g de pistaches et 1 cuil. à café de graines d’anis
 
Préchauffez votre four à 150°C.
Etalez les amandes ou les pistaches sur une plaque de cuisson antiadhésive.
Enfournez et faites-les dorer pendant 15 minutes.
Versez-les sur une planche puis concassez-les grossièrement.

Augmentez la température du four à 180 °C.
Dans un grand bol, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel.
Ajoutez les œufs, mélangez à l’aide d’une spatule ou d’une cuillère en bois et finissez avec vos mains. Ajoutez les amandes ou les pistaches et l’anis et mélangez à nouveau, jusqu’à obtenir une pâte souple.
La pâte est assez collante. Si vous avez vraiment du mal à la travailler, ajoutez 1 à 2 cuil. à soupe de farine.

Divisez la pâte en deux et façonnez deux boudins de 25 cm de long et de 5 cm de large (sur environ 1 cm d'épaisseur).
Disposez-les sur une plaque de cuisson antiadhésive en les espaçant.
Enfournez pour 15 minutes environ, jusqu'à ce qu'ils soient blonds.
Laissez refroidir 5 minutes sur une grille.

Baissez la température du four à 150°C (th. 5).

Posez les boudins sur une planche puis coupez-les en tranches biseautées, de 1,5 cm, à l'aide d'un couteau à pain.
Remettez-les sur la plaque de cuisson et enfournez pour 15 minutes, en les retournant à mi-cuisson.
Ils doivent être secs et fermes au toucher.
Faites-les refroidir sur une grille puis conservez-les dans une boite hermétique.

Les contenants pour les offrir

Des sachets confiseurs. Vous pouvez en trouver sur le nouveau site de Lavande, sur ce lien.

Des boites en métal (il y en a en ce moment chez Ikéa) ou des boites en carton cartons que vous pouvez fabriquer vous-même (toutes les infos sur ce billet)

Des bocaux en verre type Le parfait (c’est comme cela que je les ai transportés pour ma soirée et c’est à la fois pratique et joli)

Très bonne fin de week-end à vous et la suite des cadeaux gourmands la semaine prochaine.

Cuisiner les restes ou cuisine du placard ?

Cuisiner les restes ou cuisine du placard ?

J’ai longtemps détesté les restes dans ma cuisine car je les trouvais difficiles à gérer (que la première qui n’a jamais ouvert une boite hermétique pour devoir en jeter le contenu, un rien dégoutée,  me jette la première pierre) et surtout, ils ne me faisaient pas envie.

Aujourd’hui, je fais nettement moins la difficile parce que je devenue bien plus raisonnable en terme de gâchis mais également parce que je me suis rendue compte que cela peut être très amusant de cuisiner avec les restes.  Comme le disait si bien Clotilde dans un de ses articles pour Elle à Table, cela peut même développer notre créativité.

Il y a quelques jours, je suis allée chez Anne pour notre désormais traditionnelle cuisine à 4 mains. Cette fois,  l’idée était de cuisiner sans thème particulier, et surtout, de faire une cuisine du placard. Je suis donc venue les mains vides et Anne n’avait pas fait de courses depuis plusieurs jours, en prévision de cette journée.

Finalement, cette cuisine du placard s’est transformée en « comment cuisiner des restes » mais, c’est finalement étroitement lié.

C’est très étrange de fouiller dans les provisions de quelqu’un pour en faire un repas.  Et surtout, j’ai découvert que c’est bien plus drôle de cuisiner avec les restes des autres, un peu comme je trouvais toujours les jouets de mes copines bien mieux que les miens, lorsque j’étais enfant.

Anne ayant décidé de préparer un tagine de légumes racine au safran du gâtinais (délicieux), je me suis donc mise à la recherche de quoi préparer une entrée et un dessert pour deux personnes.

J’ai fouillé dans le frigo super bien rangé d’Anne, puis j’ai regardé ce qu’il restait dans le panier à fruits. Je suis ensuite montée sur une chaise pour jeter un œil dans les placards d’Anne.

Quelques minutes plus tard, voilà ce que j’ai posé sur la table

1 cuisse de poulet déjà cuite
1 petite faisselle individuelle de chèvre
1 petite carotte
2 grosses poignées de pousses d’épinard
1 reste de châtaignes en bocal
De l’ail, des échalotes et du gingembre
1 pamplemousse, 2 clémentines et un citron vert
Des pignons de pin, des noix, de la cannelle moulue et du chocolat noir
Huiles diverses, vinaigre de riz, nuoc mam, miel, sirop d’érable et eau de fleur d’oranger

Et comme je suis d’humeur joueuse en ce moment, plutôt que de vous donner les deux recettes que j’ai concoctées, j’ai très envie de vous demander ce que vous auriez fait à ma place, comme entrée et comme dessert pour deux personnes avec cette liste d’ingrédients.

D’ici quelques jours, je vous donnerai ma version.

Excellente journée à vous.

NB : sur la photo, les oeufs toqués à la morille d'Anne.

« Ma recette d’Hiver préférée au chèvre » : concours de recettes.

Dans mon réfrigérateur, j'ai toujours du fromage de chèvre. Nous l'aimons tous à la maison et je trouve qu'il se prête particulièrement bien à la cuisine. Si je ne faisais pas partie du jury avec Anne, Mercotte et Trish Deseine, je pense que je me serais lancée.

Si vous êtes amatrice ou amateur de fromage de chèvre, n'hésitez pas à participer à ce concours, en proposant une recette simple à base de fromage de chèvre.

Pour participer :

Betteraves et carottes rôties au four avec oignons rouges et ail en chemise.

Betteraves et carottes rôties au four avec oignons rouges et ail en chemise

La betterave fait partie de ces légumes que l’on adore ou que l’on déteste, non ?

J’ai passé les 35 premières années de ma vie à la détester mais surtout à l’ignorer une fois que j’ai pu déserter les cantines scolaires.  Je détestais son coté « petits cubes froids » avec leur texture qui me faisait ne pas aimer son gout. 

Puis, j’ai évolué, Dieu merci !

Ce fut d’abords en la découvrant crue et râpée dans les salades puis toujours crue dans des jus réalisés à l’aide de ma centrifugeuse ou alors cuite dans des veloutés, comme ce velouté magique ou bien toujours cuite et mixée dans des smoothies ou dans des gaspachos et même des dips, à la jolie couleur rose.  Je l’ai même appréciée râpée dans un gâteau à la betterave.

Il y a quelques jours, j’ai redécouvert la betterave cuite non mixée, mais cette fois, rôtie au four et je peux dire sans hésiter qu’aujourd’hui, du haut de mes 44 ans, je suis enfin passée du coté de ceux qui l’adorent.

La betterave rôtie au four est superbe car elle devient moelleuse, tout en gardant un minimum de croquant, pour un équilibre que j’aime beaucoup. Et comme j’y ajoute un peu de vinaigre balsamique et une touche sucrée, elles sont légèrement caramélisées, ce qui ne gâche rien.

Ce mode de cuisson marche très bien avec tous les légumes racine. C’est la saison, foncez, ça change.

Au moment d’enfourner mes légumes, j’ai ajouté des gousses d’ail en chemise. C’est un tel bonheur de les ouvrir pour en récolter la chair fondante, que ce serait dommage de s’en priver.

Betteraves et carottes rôties au four avec oignons rouges et ail en chemise

Ingrédients pour 3 à 4 personnes

6 carottes
2 betteraves
1 oignon rouge
5 gousses d’ail
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
3 cuil. à soupe de vinaigre balsamique
1 cuil. à soupe de sirop d’érable
Sel et poivre du moulin

Préchauffez votre four à 200°C.
Pelez les carottes, retirez les extrémités, lavez-les puis coupez les carottes en bâtonnets, de la taille d’une grosse frite.
Pelez les betteraves, retirez les extrémités, lavez-les puis coupez-les en bâtonnets de la taille d’une grosse frite, ou en petits quartiers.
Pelez l’oignon rouge puis coupez-le en morceaux.
Mettez tous ces légumes dans un grand bol, ajoutez l’huile d’olive, le vinaigre balsamique, le sirop d’érable et mélangez bien.
Versez sur une plaque de cuisson antiadhésive.
Ajoutez les gousses d’ail non pelées puis enfournez.
Laissez cuire pendant environ 20 à 30 minutes, en mélangeant deux à trois fois, en cours de cuisson.
Les légumes doivent être caramélisés et relativement tendres, mais pas trop.
Salez, poivrez puis servez avec du couscous entier, comme sur la photo.

Enjoy !

Salon du blog culinaire à Soissons : deuxième année.

Salon du blog culinaire à Soissons : deuxième année

Je dois être une anxieuse, car quand je retourne pour la seconde fois à un endroit que j’ai particulièrement apprécié, il m’arrive d’appréhender d’être déçue.

Pour ce second salon du blog culinaire à Soissons, mes appréhensions étaient vaines. Même si c’était différent de l’année dernière, en raison de l’ampleur prise par cette seconde édition, j’ai bien retrouvé les ingrédients qui m’avaient enchanté l’année dernière : la passion et le talent des participants (pour voir le planning des démos, c’est sur ce lien), l’accueil chaleureux et pro des étudiants et des professeurs du lycée hôtelier de Soissons, les rencontres fort sympathiques avec des blogueurs et des blogueuses que je ne connaissais pas et les retrouvailles avec les habitués de Soissons.

Nous avons étés particulièrement gâtés par les repas concoctés à la fois par les étudiants, les blogueurs de tout horizon, les ateliers « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les sauces » organisés par Lesieur, les ateliers « photographie culinaires » organisés par Isabelle Rozenbaum et par les produits apportés par les partenaires. Pour n’en citer qu’un : nous avons été très nombreux à être conquis par les huitres irlandaises apportées par Bord Bia (Irish Food Board).

Comme l’année dernière, je ressors ravie et épatée par tant de talent et de partage.

Longue vie au salon du blog culinaire et merci à ses gentils organisateurs.

Cadeaux gourmands N° 2 : le sucre vanillé.

 

Cadeaux gourmands N° 2 : le sucre vanillé

Comme promis, voilà un nouvel épisode dans la série des cadeaux gourmands.

La question qui revient le plus souvent concernant les cadeaux gourmands est le temps de conservation des aliments. C’est normal, les périodes de fin d’année étant particulièrement intenses, nous n’avons pas toujours le temps, ni l’énergie de faire des cadeaux gourmands au dernier moment.

Avec ce sucre parfumé, aucun souci, puisqu’il peut se préparer plusieurs semaines à l’avance.

Je l’adore car il est préparé, non pas en conservant des restes de gousses dans un bocal de sucre (très bonne méthode par ailleurs), mais en broyant des gousses de vanille entières avec du sucre, ce qui lui donne un parfum quasi envoutant.

Rien qu’en écrivant ces lignes, j’ai l’impression de le sentir, comme si mon cerveau gardait la mémoire des odeurs (je crois d’ailleurs que c’est le cas).

Coté matériel : un robot de type mixeur et une passoire fine ou un tamis, feront parfaitement l’affaire.

Coté contenant : des pots de confitures, des bocaux blancs en métal (Ikea) que  l’on peut décorer avec des transferts (boutiques de loisirs créatifs), ou, ce que je préfère, des tubes à essai que l’on ferme à l’aide d’un bouchon en liège.

Où trouver ces fameux tubes à essai ?

Le mien est de la récup car j’avais acheté des épices dans ce type de contenant.

Vous pouvez en trouver assez facilement sur les sites de décoration et surtout sur les sites spécialisés en articles de décoration de mariage et de baptême. Je viens de découvrir que c’est un vrai marché que je ne soupçonnais même pas.

Lavande, auteur du blog Lignes et Papilles vient de créer un nouveau site en ligne (Cook-Shop) sur lequel vous trouverez plein de superbes choses. Depuis hier, vous pouvez commander des tubes à essai avec leurs bouchons, sur ce lien.

Sucre vanillé

Ingrédients pour 250 g de sucre environ

250 g de sucre
2 gousses de vanille

Fendez les gousses de vanille, récupérez les graines à l’aide de la pointe d’un couteau puis mettez-les dans un robot avec 50g du sucre.
Retirez les extrémités un peu dures des gousses, coupez le reste en petits morceaux puis ajoutez-les dans le robot.
Mixez par à-coups, afin de bien broyer les morceaux de gousses de vanille.
Ajoutez le restant du sucre puis mixez, juste assez pour mélanger.
Passez à travers une passoire fine ou un tamis puis mettez dans un bocal, que vous conserverez dans un endroit sec.

De temps en temps, ouvrez le bocal et humez ce parfum. Incroyable non ?

Au moment d’offrir, versez dans des jolis contenants, ajoutez rubans, étiquettes, selon votre inspiration du moment et offrez en disant C’est moi qui l’ai fait !

La newsletter mensuelle N° 2 arrive bientôt

C’est bientôt le début du mois de décembre. Si vous souhaitez recevoir ma newsletter mensuelle, vous pouvez vous inscrire en indiquant votre adresse e-mail.

Attention : si vous êtes inscrits aux mises à jour de mon blog, vous ne recevrez pas automatiquement cette newsletter. Merci de vous inscrire en indiquant votre adresse email ci-dessous puis en confirmant l'inscription dans l'e-mail que vous allez recevoir.

Pour voir la newsletter du 1er Novembre, c’est sur ce lien.

 

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Aller au restaurant toute seule …

Aller au restaurant toute seule, c’est :

Pouvoir rêver ou réfléchir

Savourer son repas en se concentrant

Se faire chouchouter «  pour une fois, ce n’est pas moi qui l’ai fait ! »

En profiter pour regarder autour de soi, en bannissant téléphone portable, journal ou  livre.

Car aller au restaurant toute seule, c’est remarquer :

Ce couple très jeune qui partage un repas. La jeune femme demande d’une voie assurée des frites et des haricots verts avec sa viande « sans beurre les haricots verts svp »

Ces couples qui commandent du coco cola avec leur plat

Ces deux hommes seuls, l’un pianotant sur son téléphone portable, l’autre flirtant gentiment avec la serveuse puis discutant plus tard avec le maitre d’hôtel

Ces 4 jeunes femmes tout juste attablées, qui se passent une lotion antiseptique pour les mains que l’une vient de dégainer de son sac. Seule 1 sur 4 déclinera la proposition

Ce couple illégitime en train de se disputer

Ce couple pas très bavard

Ce couple qui picore chacun dans le plat de l’autre et qui donnent leurs impressions

Cette femme qui parle doucement mais qui accompagne chaque parole d’un très joli geste de la main

Ces femmes venues déjeuner et qui parlent boulot, enfants et maris

Aller au restaurant toute seule, c’est se dire que la prochaine fois, on reviendra avec son mari, avec une de ses sœurs ou avec une amie.

Et vous, êtes vous déjà allée toute seule au restaurant ? ou tout seul ? C'était comment ?

 

Cocotte de potimarron et courge butternut rôtis, sauce à l’huile de noisettes.

Cocotte de potimarron et courge butternut rôtis, sauce à l’huile de noisettes

Dans une semaine se tiendra le second salon du blog culinaire à Soissons. Je suis ravie d’y participer, avec 120 autres blogueurs et blogueuses de cuisine car nous avions passé un moment magique l’année dernière.

Ravie également de voir qu’il existe une réelle communauté autour des blogs de cuisine.

Pour que ce salon perdure et prenne de l’ampleur dans les prochaines années, l’équipe de 750 g, à qui l’on doit cet événement, s’est entourée de partenaires qui soutiennent financièrement le salon.

L’un d’eux est Lesieur et pour les remercier de leur participation, j’ai accepté, avec d’autres blogueurs, de créer une recette à base d’un de leurs produits.

Sans une once d’hésitation, j’ai choisi d’utiliser l’huile de noisettes car c’est un produit dont je raffole et il y avait longtemps que je ne l’avais pas utilisé.

Le seul problème est qu’à chaque fois que je pensais à cette huile, j’imaginais toujours une salade tiède de lentilles avec une vinaigrette à base de cette huile de noisettes. Non pas que je n’aime pas les salades de lentilles tièdes, il y a d’ailleurs une recette sur mon blog, mais je voulais quelque chose de peut-être moins évident.

Les semaines ont passé à tout allure et impossible de penser à autre chose. Ce fut l’occasion de plonger dans ma bibliothèque de livres de cuisine et d’en ressortir deux ouvrages que j’apprécie beaucoup « Histoires d’huile » de Sophie Brissaud et Valérie L’homme (ouvrage épuisé mais que vous pouvez trouver d’occasion sur certains sites, comme Amazon) et « Ces huiles j’en fais quoi ? » de Jean-Paul Laillet.

Je n’ai pas suivi leurs recettes mais j’ai lu leur chapitre sur l’huile de noisettes. Il se trouve que Sophie Brissaud et Jean-Paul Laillet s’accordent tous les deux pour dire que l’huile de noisettes fait merveille avec les courges.

Et comme c’est la pleine saison, je me suis lancée.

J’en ai également profité pour tester un mode de cuisson que je n’avais jamais utilisé précédemment : la cuisson des courges en morceaux, au four, sans les peler.

Je ne regrette aucun de mes choix, le résultat est vraiment gouteux et change de ce que prépare habituellement avec les courges.

Les morceaux de potimarron et de courge butternut sont bien moelleux mais, comme la peau est encore là, ils restent bien en morceaux et la texture est très sympathique. L’huile de noisettes, que j’ai mariée avec du jus de citron apporte une touche très parfumée irrésistible.

Je vous conseille de servir ces légumes comme accompagnement d’un bon jambon fumé.

Cocotte de potimarron et courge butternut rôtis, sauce à l’huile de noisettes

Ingrédients pour 4 personnes

1 très petit potimarron (environ 700 g)
½ courge butternut, taille moyenne
2 cuil. à soupe d’huile d’olive
½ cuil. à café de coriandre moulue

2 poignées de graines de courge

Pour la sauce

4 cuil. à soupe d'huile de noisettes
2 cuil. à soupe de jus de citron
Sel et poivre du moulin

Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez les courges en deux, retirez les graines à l’aide d’une grande cuillère puis coupez la chair en cubes, sans peler les courges.
Mettez-les dans un grand bol, ajoutez l’huile d’olive, la coriandre moulue, puis mélangez bien.
Etalez sur une plaque de cuisson antiadhésive, en une seule couche.
Enfournez pour 30 minutes environ en mélangeant à mi-cuisson.
Les morceaux de courge doivent être bien tendres et grillés.

Versez dans un grand bol.
Dans un petit bol, mélangez l’huile de noisettes, le jus de citron, le sel et le poivre du moulin puis versez sur les courges.
Ajoutez les graines de courge puis mélangez délicatement.
Servez dans une cocotte ou dans des mini cocottes.

Enjoy.

Cadeaux gourmands N° 1 : sablés diamant à la vanille

Cadeaux gourmands N° 1 : sablés diamant à la vanille

Ce n’est pas la première fois que je remarque que les grands esprits se rencontrent parmi les blogs de cuisine.

Alors que Réquia et Cathy viennent de lancer un jeu sur leurs blogs respectifs sur le thème des cadeaux gourmands, je m’apprêtais de mon coté à lancer sur mon blog une série intitulée « Cadeaux gourmands ».

Il faut dire que ce thème me tient particulièrement à cœur. J’en ai même fait un livre il y a 2 ans, malheureusement épuisé à ce jour. En revanche, je viens tout juste d’apprendre que mon livre « Cadeaux gourmands » fait partie d’un coffret « Petite cuisine de fête » dans lequel il a été rebaptisé « Cadeaux à croquer ». Mon éditeur m’assure que ce coffret est disponible et que chaque librairie doit être en mesure de le commander sans difficulté.

A partir d’aujourd’hui et jusqu’à Noel, j’aurai le plaisir de vous présenter, une fois par semaine, une recette de cadeaux gourmands.

Cette nouvelle série démarre avec les sablés diamant, grand classique de la pâtisserie française. Je me souviens de les avoir découverts chez Stohrer il y a plus de 15 ans mais ce n’est que depuis 4 ans que je les prépare régulièrement. Vous pouvez sans problème vous lancer également, ils sont très simples à faire. Il s’agit d’une pâte sablée que l’on roule en boudin. Après une période de repos, les boudins sont badigeonnés de jaune d’œufs puis roulés dans du sucre cristal (un sucre blanc un peu plus granuleux que le sucre en poudre). Ils sont ensuite coupés en tranches puis cuits. Le sucre donne sur le pourtour des sablés un coté un peu brillant, d’où le nom de sablés diamant.

Coté conservation

Ils se conservent très bien pendant 4 jours en gardant leur coté croquant. Ils sont encore très bons après mais perdent un peu de croquant.

Coté contenant

Il existe de très jolies boites cadeau chez Ikéa en carton rigide, mais qui partent très vite. Je vous conseille de les acheter dès à présent. Il suffit ensuite d’ajouter du papier de soie ou une jolie serviette en papier. Sinon, vous pouvez utiliser des bocaux en verre, type Le Parfait ou des boites en métal qui sont, une fois vides un nouveau cadeau.

J’aime beaucoup ces boites en métal, trouvées sur le site Madeindesign

ou celle-ci, sur le même site

Si vous êtes douées ou doués en travail manuel, vous allez vous amuser car les possibilités sont infinies.

Voilà une liste de sites que j’ai sélectionnés, en français et en anglais, mais il en existe des centaines d’autres.

Une très jolie boite japonaise, à fabriquer en suivant les explications de ce site (en anglais)

Plusieurs gabarits de boites sur ce site en français

Le site Tomlitoo en propose également de très simples, sur ce lien

Une boite papillon sur ce site

Sur le blog de Cath, vous trouverez d'autres idées, sur ce lien

Une petite boite style "plat à emporter chinois" que l’on voit toujours dans les films américains (gabarit sur ce site en anglais)

Des boites toutes simples, sur ce lien

Pour trouver d’autres sites, il suffit de taper « Gabarit boite cadeau » dans Google ou « template gift box », les sites anglo-saxons étant particulièrement riches en gabarit.

Velouté carottes panais et lentilles corail.

Velouté carottes panais et lentilles corail

A la maison, nous mangeons de la soupe plusieurs fois par semaine. C’est un peu le plat qui nous réunit car chaque membre de la famille aime les soupes, sans restrictions. Etant en charge de la gestion des repas quotidiens, c’est une vraie bénédiction car, entre une fille adolescente qui ne mange plus de viande et un fils de 9 ans qui n’est pas un grand fan des légumes (sauf dans les soupes, en jus ou crus), il m’arrive de rêver d’une famille dans laquelle tout le monde aime les mêmes choses.

Ayant compris au fil des années que les familles parfaites n’existent pas, loin de là, lorsque je sers une soupe à ma propre famille, je peux rêver un peu …

D’une manière générale, lorsque je prépare une soupe, je ne note pas ce que je fais et elles varient donc en fonction du contenu de mon panier Amap.

Comme cette version est une de nos chouchoutes, j’ai pris la peine de noter les quantités, afin de pouvoir la refaire et la partager avec vous.

Pour la cuisson, j’utilise ma cocotte minute et je vous conseille vivement ce mode de cuisson économique et rapide, puisqu’en 10 minutes, tous les ingrédients sont cuits.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec une cocotte minute, voire un brin effrayés, je vous invite à lire mon billet « n’ayez plus peur de votre cocotte minute ».

Velouté carottes panais et lentilles corail

2 échalotes
1 blanc de poireau
500 g de carottes
250 g de panais
100 g de lentilles corail (voir grain de sel)
1 litre de bouillon de légumes
2 cuil. à soupe d’huile d’olive
1 cuil. à café de curry doux (voir grain de sel)

Pelez puis émincez les échalotes.
Fendez le blanc de poireau en deux, lavez-le soigneusement puis émincez-le.
Pelez carottes et panais, lavez-les, retirez les extrémités puis coupez-les en rondelles d’environ 3 cm d’épaisseur.
Faites chauffer l’huile d’olive dans une cocotte minute ou dans une cocotte.
Ajoutez les échalotes, le poireau puis faites-les revenir sur feu doux pendant 5 minutes.
Ajoutez le curry puis mélangez bien.
Ajoutez les légumes, mélangez, ajoutez les lentilles, le bouillon puis mélangez.
Portez à ébullition, fermez votre cocotte puis faites cuire pendant 10 minutes, à partir du début du chuchotement de la soupape.
Si vous n’avez pas de cocotte minute, comptez une bonne vingtaine de minutes de cuisson, sur feu entre doux et moyen, en couvrant votre cocotte.
Mixez, soit directement dans la cocotte à l’aide d ‘un mixeur plongeur ou en transvasant le contenu de votre cocotte dans un mixeur de type blendeur, en procédant en deux fois.

Goutez, salez et poivrez, selon vos gouts.

Mes grains de sel

Les lentilles corail se trouvent dans les boutiques bio. Vous n’avez pas besoin de les faire tremper. Elles sont de couleur orange mais deviennent plutôt jaunes à la cuisson.

Pour cette recette utilisez un curry de bonne qualité, bien parfumé et qui ne traine pas dans vos tiroirs depuis des lustres. En ce moment, je suis accro au curry des Maharadjahs, mélange d’épices concocté par M. Pinto à Montpelier (vous le trouverez dans la boutique du même nom).

Je n’ajoute pas de crème fraiche à ce velouté que je trouve déjà très onctueux grâce aux lentilles corail. Libre à vous de faire autrement.