C'est moi qui l'ai fait !

Bonne année 2010 et flashback sur l’année 2009.

Tous mes vœux de bonheur pour cette nouvelle année 2010.

Merci mille fois à vous pour votre fidélité et vos encouragements depuis bientôt 6 ans.

Même si je me laisse parfois déborder et que je ne prends pas le temps de répondre à tous vos commentaires enthousiastes, sachez que je les lis tous et qu’ils me font toujours un énorme plaisir.

J’aime ce moment, le matin, un peu avant 9 heures, lorsque tout le monde est parti et que je découvre mes mails et vos nouveaux commentaires, ma tasse de café à la main et France info à la radio. Certains commentaires sont même parfois très émouvants et ils me mettent de bonne humeur pour toute la journée.

Je le dis souvent sur le ton de la plaisanterie mais il est vrai que c’est très souvent la dernière recette que je viens de publier qui est ma préférée. Cela n’empêche pas que j’apprécie de temps en temps un petit retour en arrière, histoire de revivre l’année à travers ma cuisine, même si cette année 2009 a été une des moins drôles de ma vie.

Flashback sur l’année 2009

Janvier

Je teste enfin la fameuse galette des rois à la crème de calissons d’Anaik. C’est  une  vraie merveille. Je découvre également un grand classique : les langues de chat, que j’agrémente de grué de cacao.

Février

Je décide de ne pas me « mémériser », tout en faisant un clin d’œil au magazine Elle avec mon smoothie grenade et cranberries.

Nous partons au ski mais je me retrouve finalement seule dans les montagnes avec Noé, pendant que David galère pour retrouver un entrepreneur. Cela me  m’empêche pas d’emporter mon kit de survie.

Mars

Mon blog a 5 ans et je fête cela avec une compote de pommes à la chantilly de spéculos.

Nous avons quitté la maison début février pour 6 semaines mais nous y passerons plus de 3 mois et demi suite à un abandon de chantier. Je cuisine donc sans four mais ce n’est pas pour cela que je me laisse abattre. Voilà un des plats que nous avons souvent dégusté durant cette période.

Avril

Toujours en dehors de la maison, j’ai une soudaine envie de gâteau au chocolat. Mais voilà, je n’ai pas de four. Je brave mes principes en préparant un cake au chocolat et au citron au four à micro ondes, c’est une très bonne surprise.
J’ai besoin de douceur et je m'amuse à recréer la crème au praliné de mon enfance.

Mai

Je découvre les mangas culinaires et je participe à un atelier de photographie culinaire chez Isabelle Rozenbaum.

Juin

De retour à la maison, je redécouvre les joies d’avoir un four et je teste les recettes du dernier livre de Martha Stewart, comme les sablés au fromage frais et aux noix de pécan.

Juillet

J’use et j’abuse de ma sorbetière, tout en lisant avec assiduité le livre de David Lebovitz.

En parallèle, j’apprends avec vous comment faire des économies en cuisine.

Août

C’est les vacances, j’en profite pour déguster les spécialités basques au restaurant « La Socket ».

Septembre

C’est la rentrée, je teste ce nouveau gâteau au Nutella, qui va devenir le chouchou de toute la maison, j'ai du le faire plus de 5 fois, ce qui est un record dans la cuisine d’une blogueuse.

Je profite de ma maison, il fait particulièrement beau en cette fin d’été et nous pouvons même déjeuner sur la terrasse. Cette panzanella avec les tomates bio de mon amap est parfaite

Octobre

Je cuisine de plus en plus de légumes, avec ces frites de rutabaga

Novembre

Entre deux cadeaux gourmands et le second salon du blog culinaire à Soissons, je me sens très libre sur mon blog et je partage des récits, tout en me délectant de vos commentaires, sur ce billet qui ne parle pas de cuisine.

Décembre

2009 a été placé sous le signe d’une cuisine très simple et familiale, je finis l’année de manière plus sophistiquée avec cet entremet « Carrément chocolat ».

Très bon réveillon à vous et à l’année prochaine.

Entremet « Carrément Chocolat » mi Pierre Hermé mi Valrhona.

 Entremet « Carrément Chocolat » mi Pierre Hermé mi Valrhona

Il ya deux mois, j’ai acheté le nouveau livre de Pierre Hermé et de Danielle Monteaux, « Carrément Chocolat ». Il a été pendant plusieurs semaines mon livre de chevet. J’ai adoré le lire, car c’est un véritable ouvrage sur le goût. J’ai aimé en particulier toutes les explications sur les textures. Grâce à ce livre, je ne confondrai plus jamais croquant et croustillant, tout comme moelleux et fondant et bien d’autres encore.

C’est si simple lorsque Pierre Hermé l’explique.

A cette même époque, j’ai fait découvrir les pâtisseries de Pierre Hermé à un ami anglais de David, qui, dans la boutique de la rue Bonaparte a justement choisi le gâteau mythique de Pierre Hermé le « carrément chocolat ».

Hasard ou successions d’événements, j’ai décidé, quelques semaines plus tard, de ne pas faire de bûche pour le réveillon de Noel mais de préparer le carrément chocolat.

A partir de ce moment, j’ai du lire la recette de Pierre Hermé une bonne dizaine de fois. Je me suis même demandé si je ne devais pas le faire une fois avant Noel, mais je ne voulais pas non plus rompre le charme de la première fois * (voir note).

La base est un gâteau moelleux au chocolat, surmonté d’une crème onctueuse au chocolat (appelé également crémeux au chocolat), puis recouvert d’une mousse au chocolat.

Rien qu’avec cela, vous avez 3 textures très différentes de chocolat. Dans la version de Pierre Hermé, le gâteau est ensuite recouvert d’un glaçage au chocolat puis décoré avec une très fine plaque de chocolat croquante et servi avec une sauce au chocolat. Pas étonnant que ce dessert s’appelle le carrément chocolat.

Au fur et à mesure de mes lectures, je me suis dit que j’allais garder l’idée des trois textures de base mais en ajoutant plutôt des copeaux de chocolat et des perles craquantes.

Dans ma lancée, j’ai encore modifié l’original, juste après avoir suivi un cours chez Valrhona, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle Ecole du Grand Chocolat à Viroflay, près de Versailles, en région parisienne.

Ce jour là, Julie Haubourdin, responsable des stages gourmets, nous a appris à confectionner un dessert de Noel : une forêt noire dans une boule de noël. Dessert très original, composé d’un biscuit au chocolat recouvert d’un streuzel au grué de cacao, un crémeux au chocolat, de la gelée de griottes et de la chantilly à la vanille.

J’ai gardé l’idée du biscuit au chocolat recouvert du streuzel au grué de cacao car j’avais craqué ce jour là pour son goût et sa texture (regardez le dessert de Mercotte qui utilise aussi ce streuzel). J’ai également retenu sa recette de crémeux au chocolat, pas très différente d’ailleurs de la version de Pierre Hermé que j’ai ensuite surmontée de la mousse au chocolat de Pierre Hermé, cette fois, sans changer une virgule à la recette.

C’est mon premier véritable entremet et j’étais à la fois assez fière du résultat et ravie de pouvoir mettre en pratique les différentes techniques apprises lors de mes différents stages chez Valrhona. J’ai encore des progrès à faire mais ça fait partie du fun.

L’ensemble n’est pas difficile à faire, surtout si vous avez déjà eu l’occasion de réaliser les différents éléments séparément, ce qui est mon cas. En revanche, la préparation doit démarrer au plus tard 24 heures avant la dégustation en raison des temps de repos qui  sont indispensables. Pour vous simplifier la tâche, vous pouvez réaliser les deux premières couches et les congeler. Il vous suffira ensuite de préparer la dernière couche, 4 heures au plus tard avant la dégustation. Pensez juste à libérer de la place dans votre congélateur afin de pouvoir y entrer le cercle posé sur un plat.

Coté matériel, vous aurez besoin d’un cercle à pâtisserie de 18 cm de diamètre et de 6 cm de hauteur, que l’on trouve de plus en plus facilement,  une bande de rhodoïd ou une feuille guitare coupée en bande (boutiques de fournitures de matériel pour la pâtisserie), pour faciliter le démoulage, un sèche cheveu, également pour le démoulage mais aussi pour réaliser les copeaux de chocolat, ainsi qu’une thermo sonde de cuisson pour la cuisson de la crème anglaise, base du crémeux au chocolat (facultative).

Je n’ai pas regretté mon choix car tout le monde s’est régalé autour de la table même ceux qui pensaient ne pas être fan de desserts au chocolat. Ce dessert est riche mais pas du tout écoeurant. Il faut dire, qu’avec de bons produits, et de l’attention, tout le monde aime les desserts au chocolat, foi de Scally.

N’hésitez pas à vous lancer, c’est un véritable plaisir à faire et à déguster en bonne compagnie.

* Le charme de la première fois : lorsque je fais un dessert un peu sophistiqué, c’est le premier essai que je trouve le plus drôle car il y a toujours le coté excitation lié au fait que je ne sais pas toujours si je vais réussir ou pas. Les fois suivantes, c’est différent et je le prépare plus pour faire plaisir aux autres.

Joyeux Noël.

Joyeux Noël

Je profite d’une pause dans la préparation du repas du réveillon pour vous souhaiter un très joyeux Noël.

Que la fête soit douce.

A très bientôt.

Apéritif dinatoire demain soir (Lundi 21/12) à 19 h dans l’atelier d’Isabelle Rozenbaum.

Rappel : pour fêter la fin du concours de photographie culinaire, Dorian, Isabelle et moi-même organisons un apéritif dinatoire le 21 décembre à 19 h, dans l’atelier d’Isabelle à Paris, 29 rue des Panoyaux, Paris 20, métro Ménilmontant.

Tous les participants sont conviés mais pas seulement. Si vous souhaitez nous rencontrer, vous êtes les bienvenus.

Nous en profiterons pour remettre les prix. Si vous ne pouvez pas vous y rendre, nous enverrons les prix par la poste.

Merci de nous communiquer dans ce cas, vos adresses par mail à Dorian et à moi même.

Merci également de nous confirmer votre présence demain soir, dans les commentaires ou par mail (scally.at.club-internet.fr).

Excellent dimanche à vous et au plaisir de vous rencontrer demain, que vous ayez participé ou non.

Café gourmand : la boite magique.

 

Café gourmand : la boite magique

A chaque fois c’est pareil !

Lorsque nous avons des invités et surtout s’ils restent plusieurs jours, j’achète des douceurs à servir avec le café. Et puis, au moment du café, j’oublie la moitié des choses, voire tout et je me retrouve avec des tas de friandises que nous mettons des semaines à terminer.

C’est en prenant une douche que j’ai eu l’idée de regrouper toutes les douceurs dans une boite, à sortir au moment du café.

J’ai donc sorti une grande boite type boite à chaussures, que l’ai tapissée de papier de soie. J’ai ensuite ajouté plein de petites boites à l’intérieur également tapissées de papier de soie. En regardant mon travail, j’ai eu de sérieux doutes car l’ensemble n’était pas particulièrement joli.

Très déçue de ne pouvoir mettre mon idée en pratique, j’étais en train de tout défaire, lorsque je me suis souvenue que ma belle mère, en voyant ma boite à tisanes, m’avait expliqué avoir vu la même dans une maison d’hôtes, remplie de sucres et de chocolats que la maitresse de maison apportait au moment du café.

Et voilà, en moins de 10 minutes, ma boite était prête.

Dans ma boite, il y a des calissons d’Aix, des marrons glacés, des orangettes, des anis de Flavigny (Merci Caroline), des amandes au chocolat, des petites boules orange et chocolat, un peu de sucre pour ceux et celles qui prennent encore du sucre avec leur café et des petits sablés.

Libre à vous se vous en inspirer en mettant ce que vous préférez à l’intérieur.

Excellent week-end à vous et très bon préparatifs de Noel.

Remarque

Ma boite à tisane a été achetée chez Geneviève Lethu mais je suis certaine que vous pouvez en trouver ailleurs.

 

Mes recettes pour Noël.

Mes recettes pour Noël

Dans moins de 10 jours, c’est Noël, et il est grand temps que je me replonge dans les méandres de mon blog afin de ressortir des idées, oubliées pour certaines.

C’est fou ce qu’un blog peut vous faire vivre dans le moment présent, non ?

Si vous ne trouvez pas votre bonheur, n’hésitez pas à visiter d’autres blogs de cuisine et en particulier ceux qui ont fait une liste récapitulative « spécial Noël »

Amuse-bouche, verrines, entrées, etc

Tuiles au chocolat et au parmesan

« Avocat crevettes » revisité aux grains de riz soufflés

Gaspacho de pois chiches et chantilly au sumac

Gaspacho de pimientos et crevettes sautées au piment d’Espelette

Mini brochettes

Crevettes sautées, salsa de mangue et concombre aux fruits de la passion

Croustades crème d’artichauts et anchois marinés

Canapés à la mousse d’anguille fumée et aux baies roses

Velouté de châtaignes au foie gras poêlé

Velouté de panais

Plat principal

Dinde farcie aux marrons

Pommes de terre rôties

Et pour les restes

Tourte à la dinde et aux marrons

Cake au saumon fumé, citrons confits et champagne

Desserts

Bûche de noël au praliné

Bûche de noël aux marrons en vidéo

Trio de mousses au chocolat et leur garniture croustillante

Mousse très légère au chocolat blanc et coulis de fruits de la passion

Salade de fruits de saison

Oranges au jurançon et aux épices

Ananas au jurançon et aux épices

Avec le café

Truffes au chocolat et à la fève tonka, sous forme de jardin zen

Boisson

Le fameux vin chaud

Noël anglais

Christmas pudding

Mince pies

Pour décorer le sapin

Sablés vitraux

Excellente journée à vous.

Sur la photo : un sapin en chocolat de chez Déclinaison Chocolat (Stéphane Gross).

Pommes de terre rôties comme je les aime (roasted potatoes).

Pommes de terre rôties comme je les aime (roasted potatoes)

Je suis folle des pommes de terre rôties, mais pas n’importe lesquelles. Il faut qu’il y ait une vrai croute et qu’elle soit vraiment croustillante, et que l’intérieur soit bien moelleux. Pas question non plus que l’extérieur ne devienne comme du carton. C’est en Grande –Bretagne que j’ai mangées les meilleures (si si)  et en particulier chez ma belle mère Anne. Elle les sert dès qu’elle fait une volaille rôtie et elle les accompagne de panais, également rôtis puis de légumes verts bien croquants.

David partage cette passion avec moi mais nous n’en faisons qu’une fois par an, à Noel, lorsque nous préparons une dinde. Je dis « nous » car c’est vraiment un plat que nous faisons à deux, chacun l’arrosant à tour de rôle et chacun soutenant l’autre moralement pendant la découpe de cette énorme bête.

Tous les ans, impossible de nous souvenir en combien de temps cuisent ces fameuses pommes de terre. Ce n’est pas bien grave car, mettez ça sur le compte de la magie de Noel, tout se passe toujours très bien.

Hier, alors que j’avais plein de pommes de terre, je me suis dit que j’allais les faire, histoire de compter exactement en combien de temps elles cuisent.

Nous nous sommes régalés, en les servant avec des pilons de poulet caramélisés.

Le secret pour que leur croute soit bien croustillante, c’est de les précuire, puis, après les avoir égouttées, de les secouer dans la casserole. La surface de la pomme de terre devient alors un peu duveteuse et, sans que je puisse me l’expliquer, cela donne vraiment cette croute que nous aimons tant.

Ces pommes de terre sont une telle institution en Grande Bretagne, qu’il a une recette dans presque chaque livre de cuisine et que vous pouvez même les trouver surgelées.

En France, il est coutume également d’ajouter des pommes de terre dans les plats de viande rôties, mais elles ne sont pas tout à fait identiques, selon moi.

Pommes de terre rôties comme je les aime (roasted potatoes)

Ingrédients pour  4 personnes

1 kg de pommes de terre

J’ai toujours vu ma belle mère utiliser des grosses pommes de terre farineuses.  A noël, j’utilise toujours des Bintje (farineuses). Cette fois (sur la photo), j’ai utilisé des pommes de terre à chair plus ferme qui viennent de mon panier AMAP. Je pense qu’il s’agit de Charlotte mais je n’en suis pas certaine. Je vais penser à demander la fois prochaine.

25 g de beurre
2 cuil. à soupe d’huile d’olive
Fleur de sel
Gros sel

Préchauffez votre four à 210°C.
Pelez, lavez les pommes de terre, puis coupez-les en deux ou en quatre selon leur taille.
Mettez-les dans une casserole, recouvrez d’eau froide puis salez au gros sel.
Portez à ébullition, baissez le feu et laissez cuire pendant 5 minutes.
Egouttez, remettez les pommes de terre dans la casserole, posez un couvercle, puis secouez la casserole assez fort.
Pendant la pré cuisson des pommes de terre, mettez le beurre et l’huile d’olive dans un grand plat allant au four puis enfournez pour 2 minutes, jusqu’à ce que le beurre soit mousseux.
Ajoutez les pommes de terre, mélangez bien puis enfournez pour 20 à 25 minutes en les retournant deux à trois fois.
Testez la cuisson à l’aide de la pointe d’un couteau.
Servez immédiatement, avec éventuellement de la fleur de sel.

Mon souhait pour la nouvelle année : réussir à faire des pommes de terre sautées, comme celles que faisait  ma grand-mère paternelle.  Elle les faisait dans une cocotte en fonte et elles étaient coupées en petits cubes. Il y avait un super équilibre entre croustillant et moelleux.

Formation Amuse-bouche chez Terres d’apéritifs avec Anne Demay.

Formation Amuse-bouche chez Terres d’apéritifs avec Anne Demay

La première fois que j’ai cuisiné avec Anne, j’ai tout de suite remarqué son coté très pédagogue. Nous sommes toutes les deux passionnées de cuisine mais nous n’avons pas le même parcours. Alors que j’ai tout appris dans les livres et sur le tas, Anne a quitté son poste d’expert comptable pour passer son CAP cuisine, en candidat libre. C’est dire si elle est motivée. Aujourd’hui elle tient un blog intitulé « Panier de saison », dont j’avais parlé sur A Table et Compagnie, alors que je venais de le découvrir par hasard. Elle est également chef à domicile, crée des recettes pour des marques et tient le blog de Terres d’apéritifs.

Depuis que nous nous sommes rencontrées en vrai, nous avons instauré nos sessions de cuisine à quatre mains, dont vous pourrez voir les recettes sur ces 3 billets.

Lorsque j’ai vu qu’Anne organisait des  ateliers cuisine chez Terre d’apéritifs, je me suis tout de suite inscrite, alléchée par les mots amuse-bouche et organisation.

Car si j’odore préparer des tas de petits trucs pour des appétitifs dinatoire ou pour un buffet, j’ai toujours pensé que cela me prenait un temps fou.

Etait-ce du à un manque d’organisation ?

C’est bien ce que je comptais découvrir grâce à l’atelier d’Anne et j’avoue avoir été bluffée.

Si l’organisation d’un apéritif dinatoire ou d’un buffet vous semble relever du parcours du combattant et si vous n’avez tout simplement l’impression de manquer d’idées simples et créatives, je vous conseille vivement les ateliers d’Anne.

J’ai retrouvé sa pédagogie, mais démultipliée. En 2 heures 30, nous avons réalisé, par équipe de deux, une quarantaine d’amuse bouche sucrés et salés, sous forme de bouchées, de roulés, de verrines, de piques ou de cuillères.

Le secret : de très bons produits, un peu de technique, beaucoup d’organisation et de créativité.

L’idée de cet atelier est de partir à la fois de produits déjà préparés de qualité (i.e. foie gras, fromages, chutneys, etc.) et de préparations à faire soi même, à l’avance (superbe occasion d’utiliser enfin tous ces bocaux achetés un peu à la va vite). Il ne reste plus ensuite qu’à assembler les différents éléments, soit en pique, soit en bouchées, soit en roulés, en verrines ou en cuillères.

Anne, tout en partageant ses idées avec nous, n’oublie pas au passage de nous apprendre à couper les choses correctement, ainsi qu’à composer les amuse- bouche, afin qu’ils soient agréables à la dégustation (contraste des saveurs et des textures) et à l’œil. Elle nous donne également des tas de conseils sur la conservation et l’organisation.

Nous avons dégusté nos créations dans la bonne humeur,  nous extasiant devant la minutie de certains participants (des hommes, oui, oui), le tout accompagné de très bons vins, offert par la maitresse des lieux.

Ce que j’ai vraiment apprécié dans cet atelier, c’est qu’en plus de découvrir des produits que je ne connaissais pas et des techniques qui ne m’étaient pas familières, je repars avec plein d’idées, et surtout des pistes pour créer mes propres amuse-bouche.

Et ça, dans un cours de cuisine, cela n’a pas de valeur.

Pour tout vous dire, j’ai déjà bricolé une petite assiette d’amuse bouche en 5 minutes, pour David et moi le lendemain de l’atelier, avec simplement des choses que j’avais sous la main.

Les prochaines sessions ont lieu les 15 et 17 décembre, histoire de préparer les fêtes. Toutes les infos sont sur ce lien

Vous repartirez avec un livret qui reprend toutes les recettes réalisées pendant l’ateler, ainsi que tous les conseils pratiques d’organisation.

Cadeaux gourmands N° 4 : les spritz ou Spritzbredle.

 Cadeaux gourmands N° 4 : les spritz ou Spritzbredle

Ces sablés font vraiment partie de mon enfance et ils me rappellent la période de l’avent. Ma mère les préparait tous les ans, juste avant Noel, et elle en donnait des boites entières à son entourage. Elle tenait sa recette d’une de mes tantes de Lorraine, qui l’avait elle-même hérité de sa mère. Mes sœurs et moi en mangions des centaines pour le goûter, tout au long du mois de décembre.

Question vocabulaire

Bredle (ou bredele) veut dire «  petit gâteau » Si vous les faites pour Noël, ils seront alors des Winachtsbredle
Spritz veut dire douille et se réfère à la forme cannelée des biscuits
Les Spritzbredle sont une véritable institution en Alsace, Lorraine et en Allemagne, etc.

Ces sablés se conservent particulièrement bien, idéals donc pour des cadeaux gourmands. Ils peuvent également s’accrocher sur un sapin de Noel, ou dans la maison, si vous y ajoutez de jolis rubans.

La plupart des recettes préconisent l’emploi d’une poche à douille à embout cannelé. De mon coté, j’utilise un vieux (très vieux) robot Moulinex donné par ma mère il y a un an et demi. J’utilise plus précisément la partie hachoir à viande et, pour avoir essayé les deux méthodes, la solution hachoir est vraiment la plus efficace.

Il existe des hachoirs à viande manuels que l’on accroche à une table qui feront très bien l’affaire. Si vous n’en avez pas et que vous ne voulez pas acheter un ustensile supplémentaire dans votre cuisine déjà bien remplie, la solution de la poche à douille est néanmoins parfaite. Dans ce cas, il faudra peut-être ajouter un peu de lait à la pâte.

Pour ces sablés, j’ai fait une infidélité à mes souvenirs d’enfance. Ma mère faisait les siens à la noix de coco. N’ayant pas réussi l’année dernière à les faire aussi bons que ceux qu’elle faisait j’ai préféré partir dans une autre direction.

J’ai donc utilisé la recette de Sandra, du blog Le Pétrin. En lisant les commentaires de son billet, je me suis rendue compte que j’avais été la première à en ajouter un, il y a 4 ans en lui disant que je voulais absolument les faire. Il m’aura juste fallu 4 ans pour mettre mon projet à exécution.

Qui a dit que gourmandise ne rime pas avec patience ?

Spritz ou spritzbredele

Pour voir la recette de Sandra, c’est sur ce lien

Ingrédients pour une trentaine de spritz, selon leur taille

250 g de farine
125 g de sucre
175 g de beurre demi sel mou
1 œuf
60 g de poudre d'amandes
Les graines d’une gousse de vanille

Dans le bol de vote robot, mettez le beure, le sucre et la vanille et actionnez votre robot, jusqu’à ce que l’ensemble soit bien crémeux.
Ajoutez l’œuf et actionnez à nouveau votre robot.
Ajoutez la farine, la poudre d'amandes et actionnez le robot, jusqu’à ce que la farine soit incorporée.

Si vous faites la pâte à la main, commencez par mélanger le beurre mou avec la vanille et le sucre à l’aide d’une marise (spatule en plastique), jusqu’à ce que le mélange soit bien crémeux.
Ajoutez ensuite l’œuf et mélangez bien, toujours à la spatule.
Ajoutez la farine, la poudre d'amandes, commencez à les incorporer à la maryse, puis à la main, sans trop travailler la pâte.

Dans les 2 cas, laissez la pâte reposer au frais pendant 20 minutes.
Préchauffez votre four à 180°C.
Si vous utilisez une poche à douille, à embout cannelé, formez des cercles de pâte, de la taille de votre choix, sur une plaque de cuisson antiadhésive ou sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
Si vous utilisez le hachoir à viande, formez des boudins de pâte puis refermez-les en cercle, tout en les disposant sur votre plaque.
Faites cuire pendant environ 10 minutes. Les sablés doivent être encore blonds mais doivent pouvoir se détacher très facilement de la plaque.
Faites-les refroidir sur une grille puis mettez-les dans une boite en métal.

Ils se conversent facilement 2 semaines, voire plus.

Remarque sur le temps de cuisson : vous pouvez vraiment faire des cercles de plusieurs tailles. Ces cercles étant évidés, la cuisson sera la même, quelle que soit la taille du cercle.

Bons préparatifs à vous.

Salade de chou blanc au cumin et à l’orange, pour ne pas se prendre le chou.

Salade de chou blanc au cumin et à l’orange, pour ne pas se prendre le chou (clin d’œil à Clotilde)

Il m’arrive, en découvrant mon panier de légumes bio, de paniquer. Tout simplement, parce que je panique très vite, parce qu’en hiver, j’y trouve des légumes que je ne cuisine pas forcement régulièrement et du coup, je n’ai pas des millions d’idées à mettre en pratique.

En règle générale, avec le chou blanc, je fais ce que j’appelle ma « Winter salad », que nous adorons à la maison. Il m’arrive également d’en faire un coleslaw, recette que vous trouverez dans mon prochain livre (sortie prévue début février).

Hier, je me suis replongée dans mon nouveau livre de chevet, le dernier livre de Gérard Vives, dont j’ai longuement parlé sur ce lien. Il m’a donné de nouvelles idées, grâce à son chapitre, « les légumes familiers, méconnus ou oubliés », qui fait la part belle aux choux et en particulier au chou blanc.

J’ai sereinement suivi le conseil de Gérard Vives qui mélange le chou râpé avec des graines de cumin, des agrumes et une vinaigrette. Son idée se rapproche beaucoup des salades de chou blanc que l’on peut trouver en Allemagne (krautsalat). Le résultat est frais, gouteux et croquant.

J’ai ajouté des graines de lin pour rajouter une touche supplémentaire de croquant. J’aimerais vous dire qu’elles sont bourrées d’oméga 3 mais ce serait vous mentir car il faut que les graines soient broyées finement pour que ce soit le cas. Et oui, on en apprend tous les jours.

Salade de chou blanc au cumin et à l’orange

Ingrédients pour 4 personnes

D’après une idée de Gérard Vives dans son livre « La bonne cuisine bon marché bonne pour la santé ».

¼ de chou blanc
2 oranges
1 demi-citron
1 cuil. à café de graines de cumin
1 cuil. à soupe de graines de lin

Vinaigrette

3 cuil. à soupe du jus d’orange réservé
1 cuil. à soupe de jus de citron
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
1 cuil. à café de sirop d’érable
Sel et poivre du moulin

Retirez les 2 premières feuilles du morceau de chou blanc puis râpez-le finement, de préférence à l'aide d’une mandoline.
Versez dans un bol et ajoutez le cumin et les graines de lin.
Retirez les extrémités des oranges, afin qu’elles tiennent debout sur une planche.
A l’aide d’un couteau, retirez la peau en plusieurs fois, de haut en bas, en suivant l’arrondi du fruit.
Retirez éventuellement le reste de peau blanche, toujours à l’aide de votre couteau.
Au dessus d’un bol afin de récupérer le jus, passez le couteau entre la membrane et la chair, au niveau de chaque segment, afin de libérer les segments (suprêmes). A la fin, pressez le reste des membranes pour récupérer le jus.
Egouttez les suprêmes, conservez 3 cuillères à soupe de jus pour la vinaigrette, coupez-les en trois puis ajoutez-les au chou.
Dans un petit bol, mélangez le jus d’orange, le jus de citron, le sel et le poivre du moulin,
Ajoutez l’huile d’olive, le sirop d’érable et mélangez.
Versez sur le chou, mélangez, couvrez et réservez au frais jusqu’au moment de servir.