C'est moi qui l'ai fait !

Canistrelli à l’anis et au citron (biscuits corses).

 Canistrelli à l’anis et au citron

Je rêve de faire un tour du monde de tous les petits biscuits et gâteaux de la terre. C’est fascinant de découvrir leur variété et je suis toujours curieuse de savoir quelle histoire se cache derrière.

Cette fois, mon voyage m’amène en Corse, où je ne suis allée qu’une fois avec mes parents lorsque j’avais 15 ans. J’en garde un excellent souvenir mais les hasards de la vie font que je n’y suis jamais retournée.

C’est grâce à notre session mensuelle de dégustation de vin, cette fois sur le thème des vins corses,  que j’ai décidé de faire les canistrelli corses (à ne pas confondre avec les canestrelli italiens qui sont des petits sablés et dont vous pouvez trouver la recette sur ce lien).

Pour tout vous avouer, j’ai d’abords commencé par en acheter un paquet dans une superbe boutique de Vincennes, Terra Corsa, qui regorge de produits corses. En vrac : fromages, charcuteries dont un terrible saucisson corse apellé figatelli, que nous avons mangé comme du chocolat, tellement c’est bon, confitures, dont une aux clémentines très bien réussie, vins corses, canistrelli, farine de châtaigne et quelques plats à emporter. Si vous habitez dans le coin, allez leur rendre visite, la jeune femme est charmante. Pour les parisiens, ils vont ouvrir une boutique dans très peu de temps rue des Martyrs dans le 9 ième avec un petit coin restauration, le midi.

Bref, je suis rentrée à la maison avec mon chargement corse et, curieuse comme je suis, j’ai cherché des recettes dans Google. Surprise par la simplicité des recettes, une heure après, mes canistrelli étaient prêts.

Les canistrelli sont des gâteaux secs faits avec de la farine, de la levure, du sucre, du vin blanc et de l’huile. On peut ensuite varier en mettant un peu de farine de châtaigne, du citron et/ou de l’anis. J’ai envie de les  comparer à des biscotti, sauf que vous n’avez pas besoin de les tremper dans un café ou dans de l’alcool car ils sont moins croquants. Si cela n’évoque rien pour vous, je vous invite à préparer des biscottis, selon cette recette ou celle-ci, de préparer les canistrelli selon la recette qui suit, d’inviter des amis et de comparer les deux.

Canistrelli à l’anis et au citron

Je me suis inspirée de cette vidéo mais j’ai allongé le temps de cuisson afin que les biscuits soient plus secs. Je n’ai pas non plus roulé mes biscuits dans le sucre avant de les faire cuire.

Ingrédients pour une soixantaine de biscuits

500 g de farine
1 sachet de levure chimique (11 g)
130 g de sucre
130 g d’huile végétale
130 g de vin blanc
2 cuil. à soupe de graines d’anis
Le zeste de 2 citrons verts

J’ai utilisé de l’huile de tournesol mais vous pouvez remplacer une partie de l’huile par de l’huile d’olive.

Préchauffez votre four à 165°C (chaleur tournante) ou 180°C (chaleur conventionnelle).
Mettez tous les ingrédients secs dans le bol de votre robot.
Ajoutez le vin blanc, l’huile et mettez le robot en route. Dès que tous les éléments sont amalgamés mais que la pâte ne forme pas encore une boule, sortez la pâte et pétrissez-la juste assez pour former un boule qui ne doit pas être collante.
Sur une surface farinée, étalez la pâte sur une épaisseur de 1 cm.
Coupez en carrés de 3 cm, ou en losanges. C’est le moment de sortir votre roulette à pizza, elle est particulièrement pratique pour cette recette.
Déposez vos carrés ou vos losanges sur une plaque de cuisson.
Enfournez pour 10 minutes, baissez la température du four à 150°C puis prolongez la cuisson de 8 à 10 minutes supplémentaires.
Les canistrelli doivent être blonds pâle mais fermes lorsque vous essayez d’enfoncer votre doigt sur la surface.
Déposez-les sur une grille pour les faire refroidir puis conservez plusieurs jours dans une boite en métal.

Terra Corsa

101, Rue de Fontenay
94300 Vincennes
Tél : 01 48 08 12 49
Du lundi au samedi, de 10 h à 19h45 et le dimanche de 10 h à 14 h

10 choses dont j’ai envie de parler, culinaires mais pas seulement …

Dédicace et dégustation le samedi 29 mai

Ce samedi, veille de la fête des mères, je serai chez Arthur, une librairie très sympathique à Nogent Sur Marne (94) pour dédicacer deux de mes derniers livres : Slunch et Légumes et Tutti Frutti. Je ne pourrai pas faire de salades, ni de plats, c’est un peu compliqué à gérer mais je ne manquerai pas de faire des douceurs issues de mon livre « Slunch ». C’est de 15 h à 19 h.

Michel et Augustin : le livre

Mercredi, est sorti un livre que j’ai eu la surprise de recevoir dans ma boite aux lettres vendredi : le livre de Michel et Augustin, les rois des petits gâteaux ronds et bons et de la vache à boire. Grâce à ce livre, vous allez pouvoir recréer à la maison leurs petits biscuits sucrés ou salés ou bien concocter leurs recettes préférées, certaines utilisant comme  ingrédient leurs biscuits, idée à laquelle je n’avais jamais pensée !

Exposition photos d’Isabelle Rozenbaum à la Milk Factory (Paris 3)

Si vous êtes sur Paris, je vous conseille d’aller voir les photos d’Isabelle Rozenbaum « rêves de lait », dans le cadre de l’exposition « Cultures des laits du monde », qui a lieu à la Milk Factory et que j’ai eu le loisir de découvrir samedi dernier. Tranquillement installés sur des tabourets (ceux que l’on utilise pour traire les vaches), vous y découvrirez en projection les magnifiques photos d’Isabelle prises en Inde, en Tunisie et au Sénégal, sur l’univers du lait. C’est magique de pouvoir voire cette matière si vivante qu’est le lait et ses déclinaisons, sans compter le travail des hommes et des femmes avec leurs gestes si beaux et si bien retranscrits dans les photos d’Isabelle.

C’est du 12 mai au 26 juin 2010
du mardi au samedi, de 13h à 19h - entrée libre
GALERIE DEBORAH ZAFMAN
3-5 PASSAGE DES GRAVILLIERS - PARIS 3

Cours de cuisine italienne à Paris

Si vous êtes férus de cuisine italienne, Silvia, auteur du blog Savoirs et Saveurs donne des cours de cuisine Italienne, tous les samedis du mois de juin dans le nouvel atelier de Stéphanie Biteau, Cookcoon, à Paris dans le 9 ième. J’ai eu la chance de participer à un atelier raviolis chez Silvia et je peux vous dire qu’elle est très pédagogue. Vous allez apprendre plein de choses sur la cuisine et sur la culture italienne. Le programme des cours est sur ce lien. Vous m'y croiserez certainement.

Une recette à base de melon

J’ai recommencé à créer des recettes à base de melon pour le site Mon été.fr. La première est un raita de concombre et de melon. Comme le dit si bien Gabrielle, c’est frais, c’est bon et ça change. La recette est sur le site mon été.fr.

Des lectures non culinaires

Après avoir mis un certain temps à finir un roman d’Haruki Murakami (Kafka sur le rivage), le livre le plus loufoque que je n’ai jamais lu, je viens de finir en une semaine deux livres que j’ai beaucoup appréciés. Si vous ne savez pas quoi lire en ce moment, laissez-vous tenter.
Le premier est un roman « le mec de la tombe d’à coté » écrit par une suédoise Katarina Mazzetti. C’est drôle, triste et émouvant et ça parle d’amour et de concessions au sein des couples.
Le second est un thriller écrit par Nicci French (saviez vous que derrière ce pseudo se cache en fait un couple ?) et qui s’appelle "Jusqu’au dernier". Une fois commencé, il est difficile de s’en arracher.

Vacances d’été

Nous n’avons toujours rien réservé et Noé commence à stresser. Je lui ai promis que nous partirons quoi qu’il arrive mais qu’on ne sait juste pas encore à quel endroit …
Il se trouve que nous allons peut être partir en Allemagne, en forêt noire, pour marcher. Entre deux marches, je rêve déjà de plonger ma cuillère dans les pâtisseries allemandes dont je raffole, souvenir d’enfance.

Cinéma

Sex and the City sort mercredi prochain et que voulez vous, je ne vais pas pouvoir résister, je suis une fille femme.

Crème glacées et sorbets bio

Karen Chevalier, auteur du blog Cuisine Saine vient tout juste de sortir un livre intitulé Crème glacées et sorbets bio. Toutes les recettes sont sans gluten et à base de lait végétaux. Il y a déjà des tas de recettes que j’ai « bookmarquées », c’est bon signe.

Concours de cocktail à base de thé Kusmi et de vodka

Merci mille fois à toutes pour votre participation à ce concours organisé sur mon blog. C’est Anne-Hélène Moussion qui gagne avec sa recette de piscine de Zoubrovka.
Je vais donc pouvoir lui envoyer 1 boîte de thé Kusmi Prince Wladimir, 1 bouteille de vodka Platinum Russian Standard,  1 boîte de caviar de Caviar Passion et 2 places pour la 2ème Nuit Slave de Kusmi Tea, le 10 juin 2010.. Bravo Anne Hélène. La recette est sur son blog, sur ce lien.

A très bientôt pour de nouvelles recettes sur C’est moi qui l’ai fait !

Houmous tout rose à la betterave.

Houmous tout rose à la betterave

Un déjeuner avec une copine passionnée de cuisine ...une conversation à bâtons rompus … elle me raconte combien elle a apprécié un houmous à la betterave réalisé pendant un cours de cuisine, elle me promet la recette et me voilà déjà en train de l’imaginer sur ma table.

Il peut m’arriver de passer des semaines voire des mois avec une idée comme celle-ci dans la tête, sans que je ne passe à l'action. C’est normal, je n’ai pas toujours tous les ingrédients sous la main, et, lorsque je fais les courses, je ne pense pas forcément à toutes mes idées, certainement dans la crainte inconsciente de voir mes sacs se remplirent à la vitesse de l’éclair.

Cette fois, non seulement je n’ai pas attendu la recette mais je n’ai mis que 3 jours à me lancer. C’était facile, j’avais de jolies betteraves crues dans mon bac à légumes et des pois chiches.

J’ai donc commencé mon houmous lundi matin, en pensant l’emporter chez des amis pour le déjeuner. Manque de bol, plus une seule gousse d’ail à l’horizon et, un houmous, sans ail, je dois vous dire que ce n’est pas terrible : il manque comme une dimension. Ce jour là, je n’avais pas le courage ni le temps de trouver une dimension similaire à l’ail. J’ai donc recouvert mon robot de son couvercle pour le mettre au frais, en reportant tout simplement la réalisation de mon houmous au lendemain.

Parfois, il faut savoir renoncer …

Houmous à la betterave

Ingrédients pour un bol

1 bocal ou une boite de pois chiches, soit 230 g de pois chiches déjà cuits (poids net égoutté)
80 g de betterave cuite (1 betterave crue moyenne)
2 cuil. à soupe de tahiné (purée de sésame)
Le jus d’un citron vert
3 cuil. à soupe d’huile d’olive
1 gousse d’ail
1 peu de sel fin

Le tahiné est une purée de sésame, obtenue en broyant des graines de sésame. Vous pouvez la trouver très facilement dans les boutiques bio ou dans les épiceries orientales.

Pelez votre betterave, coupez-la en morceaux et faites-la cuire à la vapeur.
Rincez les pois chiches puis mettez-les dans le bol d’un robot de type mixeur.
Mixez juste assez pour les écraser grossièrement.
Ajoutez la betterave cuite avec le reste des ingrédients puis mixez à nouveau, jusqu’à obtenir une purée.
Goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement.
Servez avec des pains plats, comme des pains pita faites maison.

La collection d’Houmous chez Scally

Houmous classique

Crème de pois chiches à la citronnelle et à l’amande

Houmous végétal aux épinards

Houmous de petits pois

Si vous aimez les pois chiches

Curry de pois chiches aux épinards

Gaspacho de pois chiches et chantilly au sumac

Crackers aux graines de lin.

Crackers aux graines de lin

Lorsque j’ai reçu le nouveau livre de Clea "Croquez salé !", j’étais sur le point de partir. Je l’ai donc embarqué dans mon sac à main. En le parcourant dans le métro, je me suis demandée pourquoi j’adore toujours autant les livres de Clea.

Le soir même, juste au moment de me coucher, j’ai trouvé !

Ils me font penser à ces magazines de loisirs créatifs dont j’étais particulièrement friande lorsque j’étais plus jeune. En les parcourant, j’étais toujours pleine d’entrain en me demandant ce que j’allais faire en premier.

Avec le dernier livre de Clea « Croquez salé », c’est pareil.

En plus du coté gourmand indispensable à mes yeux dans un livre de cuisine, Il y a ce coté créatif et ludique qui me touche tout particulièrement et qui me donne envie de tout faire.

J’ai d’abords ouvert mon placard d’ingrédients bio que je pourrais pratiquement appeler « le placard de Clea » tellement il est rempli d’ingrédients achetés à cause grâce à elle.

Mon choix s’est porté sur une recette pour laquelle j’avais tout sous la main et que j’affectionne tout particulièrement pour son coté fin et croquant : les crackers aux graines.

J’ai doublé la recette de Clea pour pouvoir utiliser mon robot (oh la vilaine) et j’ai modifié deux ou trois bricoles, comme la température du four (le mien est particulièrement performant) et le temps de cuisson car je pense avoir fait mes crackers plus petits que ceux de Clea.

Crackers aux graines de lin

d'après la recette de Clea dans son livre Croquez Salé !

Ingrédients pour une soixantaine de crackers

160 g de farine de quinoa
200 g de farine T80 (farine semi complète)
4 cuil. à soupe de graines de lin
½ cuil. à café de sel fin
2 cuil. à café légèrement bombées de moutarde forte (j’ai utilisé de la moutarde au piment d’Espelette)
10 cuil. à soupe d’huile de noix
Un peu d’eau

Rq : Vous pouvez utiliser d’autres types de farine, d’autres graines (sésame, pavot, etc.) ou d’autres huiles, selon le contenu de vos placards)

Mettez tous les ingrédients secs dans le bol de votre robot et activez-le, juste assez pour mélanger.
Ajoutez l’huile, la moutarde et actionnez à nouveau le robot.
Alors que le robot est en marche, ajoutez assez d’eau pour que la pâte forme une boule.
Séparez la pâte en deux.

Si vous n'avez pas de robot, mélangez les ingrédienst secs dans un bol, ajoutez la moutarde et l'huile, mélangez du bout des doigts puis ajoutez juste assez d'eau pour pouvoir former une boule.

Préchauffez votre four à 170°C (mon four est à chaleur tournante).
Etalez la moitié sur une surface farinée, le plus finement possible.
Découpez des formes à l’aide d’un emporte pièce de 5 cm de diamètre et déposez-les au fur et à mesure sur une plaque de cuisson antiadhésive.
Formez une boule avec les chutes, étalez et découpez d’autres formes.
Etalez ensuite l’autre moitié de pâte et procédez de la même manière.
Enfournez les crackers pour environ 9 minutes.
Ils doivent être assez dorés, contrairement à des sablés que l’on fait en général juste blondir. Ici, on veut du croquant.
A l’aide d’une spatule, retirez les crackers de la plaque et déposez-les sur une grille pour les faire refroidir.

Ils se conservent parfaitement pendant quelques jours dans une boite en métal.

Verdict : goûteux, bien croquants, une merveille pour l’apéritif ou avec une salade en remplacement du pain. Vive les crackers !

D'autres recettes de crackers sur ce blog : c'est sur ce lien.

Couteaux en céramique Leo W : mon avis de « cuisinière de tous les jours ».

Couteaux en céramique Leo W : mon avis de « cuisinière de tous les jours ».

De mon expérience passée des vidéos de cuisine, j’ai gardé l’habitude d’emporter mes ustensiles lorsque je cuisine ailleurs qu’à la maison. Cela s’applique non seulement pour la fameuse râpe microplane, mais également pour les couteaux.

A la foire de Paris, alors que je préparais mon matériel avant la démonstration, j’ai eu beaucoup de questions de la part des visiteurs sur mon couteau en céramique, dont je ne me sépare plus et c’est ce qui m’a décidé à en parler sur ces pages.

J’ai reçu ce couteau il y a près un mois, de le part de l’entreprise Leo. W.
D’une manière générale, je n’accepte pas que l’on m’envoie du matériel car je préfère découvrir les choses par moi-même ou grâce à la lecture d’autres blogs de cuisine. Mais là, comme je voulais depuis longtemps essayer les couteaux en céramique et que j’ai trouvé l’approche de Florent Leonardo agréable, j’ai sauté sur l’occasion (je tiens à préciser que je n’avais aucune obligation d’en parler ici et que je n’ai pas été rémunérée pour le faire).

Il y a plein d’arguments en faveur des couteaux en céramique, qui nous viennent tout droit du japon depuis les années 90. Vous pouvez les lire un peu partout sur Internet. Je n’ai pas envie de les recopier ici et je vous laisse les découvrir sur le site de Leo W.

Je préfère vous donner mon avis de « cuisinière de tous les jours».

Ce que j’aime avec ce couteau

Sa prise en main : il est léger mais la poignée est suffisamment lourde, ce qui assure une bonne prise en main. L’ergonomie de la poignée est telle que les doigts ne sont jamais en contact avec la lame.

Je sais que je n’ai pas besoin de l’aiguiser dans les années à venir et ça me libère l’esprit de savoir que je vais avoir un couteau qui coupe (super bien d’ailleurs) pendant longtemps, sachant que je suis très nulle pour les aiguiser. Pour moi, c’est le principal avantage de ce couteau. Au bout de quelques années, vous pouvez tout de même l’aiguiser en utilisant uniquement un affuteur  en poudre de diamant que vous pouvez trouver très facilement sur des sites en ligne et qui coute une trentaine d’euros.

Il chouchoute les aliments et pour cela, je ne peux plus m’en passer. En fait, je n’ai plus l’impression de couper les choses mais de les caresser. Je sais, ça peut sembler ridicule (David, arrête de te moquer !) mais quand vous manipulez beaucoup les aliments, vous avez des sensations et cette impression de délicatesse avec les choses est ce qui m’a frappé, en coupant des fraises, en pelant à vif des oranges, en réussissant à les couper en tranches vraiment très fines, en coupant de la mozzarella en tranches fines et nettes, etc.

Bien entendu, il est également très efficace avec les choses plus difficiles à couper. David trouve qu’il donne une impression de force malgré la légèreté du couteau.

Pour moi, ce couteau, c’est l’alliance entre l’efficacité et la délicatesse et je n’avais jamais vraiment eu cette sensation, même avec de très bons couteaux que j’utilise depuis 3 ans.

Certains disent que les couteaux en céramique sont fragiles et cassent. C’est certainement vrai pour les couteaux d’entrée de gamme que l’on commence à trouver un peu partout. N’hésitez pas à regarder les tests de chute sur ce lien, sur le site de Leo W. Prenez le temps et renseignez vous avant d’acheter le votre et ne succombez pas à la tentation d’acheter des couteaux en céramique trop bons marchés. Les qualités des couteaux en céramique sont très variables, selon les procédés de fabrication utilisés.

Maintenant, il est vrai qu’il faut être un minimum soigneux avec les couteaux en céramique mais, avec un peu de bon sens, ce n’est pas très compliqué.

N’oubliez pas de couper sur un support adéquat (planche à découper en plastique ou bois), de ne pas les utiliser sur une assiette ou un plan de travail en pierre ou en marbre. Rangez-les séparément de vos autres couteaux ou ustensiles. Pour moi, ce n’est pas la fin du monde car c’est déjà ce que je fais avec mes couteaux traditionnels, car j’y tiens beaucoup.
Pour voir les autres précautions d’emploi, je vous invite à visiter leur site.

J’ai deux couteaux en céramique mais celui dont je me sers le plus est le modèle de 13 cm. Si vous voulez commencer avec un seul couteau dans la gamme, je vous conseille donc ce modèle.

Coté technique : les couteaux en céramique sont fabriqués à base d’oxyde de zirconium, composant chimique qui permet aux couteaux d’être extrêmement résistants à l’usure. Je vous laisse découvrir les autres spécificités sur le site de Leo W.

Où les acheter ?

Sur Internet (voir liste des sites sur ce lien) ou dans certaines boutiques autour de Nice et de Cannes.

Et vous, vous avez déjà des couteaux en céramique ? Qu’en pensez-vous ?

Salade de quinoa, lentilles et radis croquants + toutes les recettes réalisées sur le stand de l’Amap « La clef des champs ».

Salade de quinoa, lentilles et radis croquants

Il y a près de deux semaines, Silvia et moi avons cuisiné sur le stand de notre Amap dans le parc des Epivans, dans le cadre de la journée nature organisée par la mairie de Fontenay Sous Bois. L’idée était de faire découvrir aux visiteurs des recettes simples et économiques cuisinées avec les légumes de M. Mathieu l’agriculteur de notre Amap, la clef des champs.

Juste à coté de nous, Stacey, également membre de l’Amap organisait des jeux avec les enfants pour leurs faire découvrir les légumes et les saisons tandis que d’autres membres et M. Mathieu informaient les visiteurs sur ce qu’est une Amap (Si vous même n’êtes plus très surs de ce qu’est exactement une Amap, je vous conseille cet article).

Nous avons passé une superbe journée, sous le soleil et nous étions ravies de pouvoir cuisiner en direct pour des visiteurs gourmands, sympathiques et curieux de découvrir de nouvelles façons de cuisiner les légumes. Silvia et moi avions au départ des projets très ambitieux que nous avons revus à la baisse dès le matin, car on n’imagine pas toujours comme c’est beaucoup plus compliqué de cuisiner sur une simple table dans un parc avec un point d’eau à une quinzaine de mètres de là et des quantités astronomiques de légumes à nettoyer, en provenance directe des champs.

Merci mille fois à Véronique et à Caroline qui nous ont assisté dès 9 h du matin, pour laver les radis, les carottes, les pommes et pour toute la vaisselle.

Alors que je réfléchissais à ce que j’allais cuisiner ce jour là, je me suis dit que ce serait sympa de faire une salade à base des lentilles que nous donne régulièrement M. Mathieu. Il s’agit de lentillons de Champagne qui sont particulièrement agréables. Si elles sont cuitent dans les règles de l’art, elles restent bien entières et sont parfaites dans une salade. J’ai donc fait cuire ces lentilles la veille. J’ai également fait cuire du quinoa, selon cette méthode et je me suis dit que j’allais concocter une salade sur place avec les légumes du jour.

Les visiteurs (et nous même) ont beaucoup aimé cette salade bien croquante, qui peut faire office de repas à elle toute seule. Du coup, je l’ai refaite à la maison la semaine suivante, afin de pouvoir donner la recette précise pour ceux et celles qui veulent la refaire à la maison.

Salade de quinoa lentilles et radis croquants

Ingrédients pour 4 à 6 personnes

300 g de quinoa cuit
150 g de lentilles cuites
75 g de carottes râpées (environ 2 carottes)
Une quinzaine de radis
30 g de graines de courge
Sel et poivre du moulin

Pour la vinaigrette

3 cuil. à soupe d’huile d’olive
1 cuil. à soupe de vinaigre balsamique
½ cuil. à café de sucre roux ou de vergeoise

Mélangez le quinoa cuit et les lentilles cuites.
Ajoutez les carottes râpées, les graines de courge et mélangez.
Coupez les radis en rondelles très fines (j’utilise une mandoline), ajoutez-les à la salade et mélangez.
Salez et poivrez.
Mélangez tous les ingrédients de la vinaigrette dans un petit bol, versez sur la salade et mélangez bien.
Goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement.

Comment faire cuire le quinoa ? voir cet article.

Comment faire cuire les lentilles ?

Rincez les lentilles, mettez-les dans une casserole et recouvrez d’eau.
Portez à ébullition, baissez le feu et laissez mijoter pendant environ 25 minutes.
Ne salez surtout pas l’eau, cela empêcherait les lentilles de cuire correctement. Il est important de laisser mijoter, afin de ne pas brusquer les lentilles.
Une fois les lentilles cuites, égouttez, salez et poivrez.

Dans la journée, les visiteurs ont pu également goûter à mon dip aux fanes de radis et à des jus frais pommes carotte, ainsi que pommes carotte et betteraves, jus réalisés avec une centrifugeuse.

Pour voir les recettes réalisées par Silvia, dont nous nous sommes régalés tout au long de la journée, je vous laisse aller voir son blog, sur ce lien.

Dip aux fanes de radis : la recette est sur ce lien

Nous avions également préparé à la maison des gâteaux à base de légumes destinés à la vente, dont le fameux carrot cake.

Carrot cake

Ingrédients

275 g de farine
1 sachet de levure chimique
250 g de sucre en poudre
2 cuil. à café rase de cannelle
25 cl d’huile de tournesol
275 g de carottes râpées

4 œufs

Préchauffez votre four à 180°C (chaleur traditionnelle) ou 165 °C (chaleur tournante)).
Dans un grand bol, mélangez tous les ingrédients secs.
Ajoutez l’huile puis mélangez à l’aide d’un fouet ou d’un batteur électrique.
Ajoutez les carottes râpées puis mélangez.
Ajoutez les œufs un à un en mélangeant bien après chaque ajout.
Versez dans votre moule et enfournez pour 50 minutes environ.
Le gâteau doit être bien gonflé, ferme au toucher et une lame de couteau piquée dans le gâteau doit ressortir sèche.
Attendez au moins 15 minutes avant de le démouler.

 

Deluxe potatoes (potatoes wedges) : quand c'est fait maison, c'est trop bon !

Deluxe potatoes (potatoes wedges)

Depuis quelques années, je mange moins de pommes de terre, mais quand l’envie me prend, je ne peux plus penser à autre chose et c’est terrible.

C’est souvent le week-end, quand il fait un peu froid et que nous sommes tous à la maison.

Si je n’ai plus les superbes pommes de terre bio de la variété Ditta cultivées par M. Mathieu de mon Amap « la clef des champs », je fonce au marché de Nogent Sur Marne, chez Brigitte et André, qui vendent des tas de très bonnes patates, dont des Samba, qui font merveilles en purée.

Selon mon humeur, je fais alors un gratin dauphinois, le vrai, sans fromage, des pommes de terre à l’indienne, une bonne purée, des frites au four, une salade tiède de pommes de terre aux poissons fumés, des roasted potatoes (un délice), etc.

Je ne désespère pas un jour de pouvoir faire de bonnes pommes de terres sautées, comme celles de ma grand-mère, mais, allez savoir pourquoi, je ne suis très souvent déçue. Il parait que les pommes de terre sautées, c’est pas si facile, comme le dit si bien François Simon en vidéo. Me voilà donc rassurée !

En attendant de maitriser cet art, j’ai ressorti la recette de Clotilde qui me faisait envie depuis très longtemps : les jo jo potatoes.

Il s’agit de ces quartiers de pommes de terre servis très souvent avec les hamburgers, à la place des frites ou vendues par une grande marque spécialisée en produits surgelés à base de pommes de terre. On les appelle les deluxe potatoes, les potatoes wegdes ou les jo jo potatoes aux Etats Unis.

Cette recette est à garder et à transmettre, c’est magique. L’extérieur est bien croustillant et goûteux alors que l’intérieur reste moelleux. Vous pouvez varier les épices et la cuisson se fait tout simplement au four. Je rêve de les faire dans une vraie friteuse mais la notre est morte dans des circonstances assez particulières, qui me donnent encore des frissons quand j’y pense.

Deluxe potatoes (potatoes wedges)

Ingrédients pour 4 personnes, voire 6

D’après la recette de Clotilde sur son blog Chocolate and Zucchini

1 kg de pommes de terre à chair ferme (j’ai utilisé la variété Charlotte)
50 g de beurre demi sel
80 g de farine
50 g de parmesan fraichement râpé (ou autre fromage à pâte dur et un peu sec)
1 cuil. à café de Jerk seasonning (ou autre mélange d’épices)
1 cuil. à café de sel de céleri
¼ cuil. à café de piment de Cayenne
1 cuil. à soupe de paprika

Fleur de sel pour servir

Préchauffez votre four à 180°C en mettant un grand plat à rôtir dedans (si vous n’avez pas de plat à rôtir, mettez une plaque de cuisson ou un grand plat à gratin).
Lavez les pommes de terre, essuyez-les mais ne  les pelez pas.
Coupez-les en quartiers (4 ou 6 selon la taille des pommes de terre) en essayant de les faire de taille uniforme.
Dans un grand bol, mélangez le fromage, la farine et les épices.
Ajoutez les quartiers de pommes de terre et mélangez afin de bien les enrober de ce mélange.
Si vous avez de grands sacs de congélation, n’hésitez pas à les utiliser, c’est encore plus pratique.
Retirez le plat du four, ajoutez le beurre puis remettez le plat dans le four, jusqu’à ce que le beurre soit fondu et mousseux.
Ajoutez les pommes de terre en essayant de les mettre sur une seule couche.
Enfournez pour environ une heure, en les retournant à mi cuisson.
Testez la cuisson en piquant une ou deux pommes de terre à l’aide de la pointe d’un couteau.

Servez avec de la fleur de sel et régalez vous.

Nous les avons mangées tout simplement avec une salade et une "chili sauce".

Brochettes de poulet Shashlik (cuisine indienne).

Photo prise avant cuisson.

 Brochettes de poulet Shashlik (cuisine indienne)

Dans une famille, j’ai la sensation que les souvenirs culinaires sont à trois dimensions. 

Il y a ceux que nous,  parents sommes en train de fabriquer pour nos enfants, sans que l’on puisse vraiment les maitriser. Je vous mets au défi de prévoir ce qui, dans votre cuisine,  marquera les souvenirs de vos enfants. Pour vous en convaincre, demandez à des frères et à des sœurs quels sont les souvenirs culinaires marquants de leur enfance. Vous remarquerez certainement, que même s’ils ont étés élevés ensemble, leurs souvenirs sont très différents.

Il y a les souvenirs culinaires liés à sa propre enfance avec parfois des choses que l’on a totalement oubliées et qui ressurgissent, on ne sait pas trop pourquoi.

Il y a les souvenirs de son mari/femme/compagnon/compagne que vous ne connaissez pas au début de votre relation mais que vous allez découvrir au fil des années. J’ai appris récemment que les sociologues et les économistes étudient l’impact de la mise en couple sur l’alimentation d’une famille.

Dans ces dernières années, il m’est arrivé très souvent de récréer des mets pour lesquels David avait gardé un souvenir ému. Ca m’amuse d’autant plus que ce sont des plats/desserts que je ne connais pas du tout, David ayant été élevé en Angleterre par une mère galloise.

Ces brochettes en sont un bel exemple. Il s’agit d’une spécialité indienne que David mangeait à Overton (Hampshire), dans un petit restaurant appelé le « Red Fort.

Après plusieurs essais, nous avons réussi ensemble à recréer les brochettes telles qu’elles étaient dans son souvenir. C’était au moment où j’écrivais mon livre « C’est moi qui l’ai l’ai fait ! », vous y trouverez donc la recette.

Début mai, alors que j’avais du mal à me décider sur ce que j’allais cuisiner pour des amis, j’ai ressorti mon livre et je me suis mise au travail.

Ces brochettes sont un peu épicées mais surtout très parfumées. Nous les avons servies avec de la semoule (pas très indien je vous l’accorde) et une sauce à base de tomates (en boite en attendant les bonnes tomates) et de pois chiches et je sais déjà que je referai ce plat, peut être même au barbecue si l’été veut bien revenir.

Brochettes de poulet Shashlik

Ingrédients pour 6 personnes (environ 8 brochettes)

1,2 kg de filets de poulet (élevés en plein air, of course)
2 petites gousses d’ail pelées
1 morceau de gingembre frais de la taille des deux gousses d’ail, pelé et grossièrement émincé
½ cuil. à café de sel fin
2 échalotes pelées puis émincées
2 cuil. à café de cumin moulu
1 cuil. à café de curcuma moulu
½ cuil. à café de piment de Cayenne
2 cuil. à soupe d’huile végétale
Le jus d’un demi citron vert
1 poivron rouge

8 brochettes en bois

Dans un mortier, écrasez les gousses d’ail avec le sel, jusqu’à obtenir une pâte.
Ajoutez le gingembre, l’échalote et écrasez l’ensemble, jusqu’à obtenir une pâte.
Versez dans un bol.
Ajoutez les épices, l’huile, le jus de citron et mélangez.
Mettez les filets de poulet, sans les couper, dans un grand plat type plat à gratin.
Ajoutez le mélange aux épices et mélangez bien avec vos mains afin de bien enrober le poulet de la marinade.
Couvrez d’un film étirable  puis laissez mariner au frais pendant 6 heures, voire une nuit.
Il est important de ne pas couper le poulet en cubes avant de le faire mariner. Le temps de marinade étant assez long et la marinade comprenant du jus de citron, le poulet risquerait de « cuire » avec le citron.
Sortez le poulet de votre réfrigérateur au moins une heure avant le début de la cuisson puis coupez-le en cubes de 3 cm.
Coupez le poivron en deux, retirez le cœur et les graines puis coupez la chair en carrés.
Faites tremper les brochettes en bois dans de l’eau froide pendant au moins 30 minutes.
Préchauffez votre four en position grill.
Sur chaque brochette, alternez 2 cubes de poulet et 1 carré de poivrons.
Enfournez pour 10 minutes environ, en retournant les brochettes à mi cuisson.

 

Kusmipolitan + concours de cocktail à base de thé et de vodka.

Kusmipolitan + concours de cocktail à base de thé et de vodka

Allez savoir pourquoi, mais, depuis le jour où Julia de chez Caviar Passion m’a parlé du cocktail Kusmipolitan, j’en rêve presque la nuit.  Il a été créé par Greg Erchoff pour la première d’une série de trois nuits slaves organisées par Kusmi tea, dans le cadre de l’année de la Russie.

Le Kusmipolitan est composé d’un sirop de thé et de vodka.

J’ai du être tellement enthousiaste lors de l’évocation de ce kusmipolitan,  que lorsque les jeunes femmes de chez Kusmi tea m’ont demandé si je pouvais faire partie du jury pour un concours de cocktail à base de thé et de vodka, je me suis juste accordée un temps de réflexion, me méfiant parfois de mon enthousiasme débordant, avant de dire oui.

Si vous vous sentez l’âme d’un drink designer, c’est comme cela que l’on appelle les personnes comme Greg Erchoff, vous avez jusqu’au 21 mai pour créer un cocktail à base de thé et de vodka.

Je fais partie du jury avec Greg Erchoff et une personne de chez Kusmi Tea.

Le ou la gagnante gagnera 1 boîte de thé Kusmi Prince Wladimir, 1 bouteille de vodka Platinum Russian Standard,  1 boîte de caviar de Caviar Passion et 2 places pour la 2ème Nuit Slave de Kusmi Tea, le 10 juin 2010.

Pour participer, il suffit de déposer votre recette dans les commentaires de ce billet ou sur votre blog (dans ce cas, n’oubliez pas de mettre un lien vers votre recette dans les commentaires de ce billet).

Vous avez jusqu’au 21 mai pour participer.

Pour vous donner des pistes, voilà la recette du fameux Kusmipolitan, selon Greg Erchoff

Ingrédients pour 1 verre type verre à martini

5 cl de vodka (Russian Standard Platinum)
2 cl de sirop de thé Anastasia
5 cl de thé glacé Anastasia
Mélangez le tout dans un shaker rempli de glaçons, tournez 15 secondes puis versez, sans les glaçons dans un verre à Martini. Ajoutez un peu de zeste d’orange pour rappeler les aromes du thé Anastasia.

Pour faire le sirop de thé : faîtes infuser pendant 7 jours 7 cuillères à thé de thé Anastasia dans 70 cl de sirop de sucre puis filtrez.

A consommer avec modération car ce n’est pas parce que l’on ne sent pas trop la vodka qu’elle n’est pas là !

Shortbreads aux pépites de chocolat.

Shortbreads aux pépites de chocolat

A chacune de mes visites chez Monoprix, je tombe en admiration devant des boites de shortbreads au chocolat de la marque Regent Park. Les boites sont jolies, très sobres et les photos sur les boites donnent très envie. Je connais cette marque pour leur thé « English Breakfast » que j’achète lorsque mes stocks venant de Grande Bretagne sont épuisés et pour leurs « English muffins » que Gabrielle mange tous les matins.

Plusieurs fois j’ai failli craquer pour leurs shortbreads (et même pour leurs autres biscuits) car j’apprécie beaucoup ces sablés d’origine écossaise avec mon thé de l’après midi. Mais voilà, à 3,95 euros la boite, mon envie est vite réfrénée.  J’avoue ne pas pouvoir dépenser cette somme pour des choses que je sais faire à la maison, même si je n’ai pas la moindre idée si les miens sont à la hauteur des leurs.

Du coup, après avoir retiré ma main du paquet à trois reprises, j’ai décidé de faire ma propre version. Je ne pense pas que l’ajout de pépites de chocolat dans les shortbreads soit très traditionnel mais tant pis, c’est trop bon. Noé, alors que j’affichais les photos des shortbreads sur mon écran m’a demandé si j’allais les refaire. C’est vous dire …

Comme dans toutes les recettes à base de pépites de chocolat, je vous engage vivement à faire vos propres pépites, la qualité du produit fini s’est ressentira énormément, vous pouvez me croire. Pour cela, coupez des carrés de chocolat en petits morceaux, à l’aide d’un bon couteau. J’avoue tricher un peu en utilisant des pistoles de chocolat que je coupe en quatre ou en 6, selon ce que je vais faire avec. 

Remarque : après quelques recherches sur Google, je me suis rendue compte que l’on peut acheter les produits Regent Park en ligne, sur ce lien, la marque Regent Park étant la marque d’une entreprise implantée en France. Si je trouve le prix des shortbreads trop important pour moi, les thés et les marmelades sont à des prix très abordables, surtout si l’on considère le temps qu’il faut pour les faire.

Shortbreads aux pépites de chocolat

Ingrédients pour une vingtaine de shortbreads

150 g de farine
50 g de sucre roux
100 g de beurre demi-sel mou
2 cuil. à soupe de lait
50 g de pépites de chocolat

Versez la farine et le sucre dans un grand bol.
Ajoutez le beurre coupé en dés puis incorporez-le du bout des doigts.
Ajoutez le lait, les pépites de chocolat, puis malaxez la pâte, juste assez pour former une boule.
Sur une surface farinée ou sur une feuille en silicone, roulez la pâte en forme de boudin de 3,5 cm de diamètre.
Entourez de film étirable puis mettez au frais pendant 40 minutes.
Préchauffez votre four à 165°C.
Coupez des tranches de 1 cm d’épaisseur puis déposez-les sur une plaque de cuisson.
Enfournez pour 10 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés sur le pourtour.
Retirez-les de la plaque de cuisson à l’aide d’une spatule puis faites-les refroidir sur une grille.

Note sur les shortbreads

Le shortbread est un sablé typiquement écossais. Il a la particularité de ne pas contenir d’œuf, contrairement aux sablés français. Il n’est pas très sucré et très friable. Certaines recettes remplacent une partie de la farine par de la semoule de maïs ou de la semoule de blé dur pour accentuer encore le coté friable. Le shortbread se présente sous différentes formes : bâtonnets (fingers), ronds ou carrés, qui sert de base au très célèbre et gourmand « millionaire’s shortbread ». N’hésitez pas non plus à former un boudin, comme j’ai fait dans cette recette, que vous couperez en tranches. Si vous voulez des shortbreads carrés, sans utiliser d’emporte pièce, suivez ma technique, sur ce lien.