Défi photo quiche piquillos brocciu : les gagnantes
J’interromps temporairement le feuilleton irlandais pour annoncer le résultat du défi photo.
Il y a quelques semaines, juste après avoir préparé cette quiche au brocciu et aux piquillos, j’ai lancé un défi photo, car je n’étais pas satisfaite de la mienne.
J’avoue avoir été très touchée car j’ai reçu 13 participations avec parfois plusieurs photos par participation. Le fait de vous imaginer en train de suivre ma recette puis de prendre une photo m’a fait chaud au cœur, surtout que je sais que dans certaines régions, il n’était pas forcement facile de trouver tous les ingrédients. Vous trouverez même une version sans gluten chez Iza, sur ce lien.
Dublin Episode 1: Street food in Dublin “The Mespil Village Market”
Vous connaissez la « street food » (cuisine de rue) ? Pas très bien ? C’est normal, nous vivons dans un pays où le « passer à table » fait partie intégrante de notre culture. Je suis la première à trouver étrange les gens qui se promènent avec un café à la main ou ceux qui marchent d’un pas vif, tout en mordant dans un sandwich.
En revanche, dans certaines circonstances, quand l’ambiance s’y prête, je trouve que cette « street food » peut avoir un charme fou.
La semaine dernière, nous étions, Anne, Mercotte, Damien, Dorian, Karen, Mamina (et son fidèle chevalier servant Serge), Audrey, Sandrine et moi même, invités par Bord Bia (voir note) à Dublin, pour aller à la rencontre d’un éleveur de brebis et de bœuf irlandais et cuisiner cette magnifique viande.
Comme je ne pouvais pas rester le week-end, j’ai choisi d’arriver un peu plus tôt, histoire de découvrir Dublin que j’avais visité pour la dernière fois il y a 18 ans. Je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée.
A peine arrivés, Dorian, Damien et moi avons jeté nos sacs pour partir à l’aventure dans Dublin. Notre premier objectif était de déjeuner, car nous étions affamés.
Une de nos charmantes hôtes de Bord Bia, Noreen, nous avais conseillé de jeter un œil sur un « farmer’s market », entre l’hôtel et le centre ville.
Et là, nous sommes tombés sous le charme.
Un canal, des camionnettes éparpillées de chaque coté du canal, un minuscule pont pour traverser, et, dans chaque camionnette, des spécialités culinaires de différents endroits dans le monde qui côtoient des spécialités irlandaises, le tout avec des produits locaux et cuisinés devant nous par des irlandais très souriants. Un marché très intime, à deux pas du centre ville, ça vaut de l’or.
Ce qui m’a frappé, c’est cette ambiance bon enfant avec des irlandais en pause déjeuner, soit en groupe en train de discuter, soit assis deux par deux en train de déjeuner, avec du jazz en musique de fond.
Nous nous sommes demandés tous les trois pourquoi nous n’avons pas cela en France et pourquoi sur nos marchés, il est rarement possible de manger sur place. Je pense que c’est une question d’histoire et de différence culturelle.
Difficile de choisir entre le sandwich incroyablement couleur locale avec le pain fait maison coupé en tranches épaisses, l’agneau encore rosé en direct de la ferme de Paddy Jack, la salade, la sauce à l’ail et le fromage bien fort, irlandais également ou des grillades plus italiennes, servies dans des pains de type ciabatta, des falafels, des hamburgers bio à l’agneau, des cupcakes, des fudges artisanaux, etc.
Si vous allez à Dublin, je vous invite à visiter le site de ce marché. Vous y retrouverez les jours de présence, l’adresse, les horaires, ainsi que des infos sur d’autres marchés dans le même style.
Les prochains épisodes de mon escapade à Dublin :
Rencontre avec Padraic McMahon, éleveur passionné de brebis et de bœuf irlandais
Cuisine de l’agneau et du bœuf Irlandais avec le charmant Donal Skehan, auteur du blog Good Mood Foodblog
Un diner à Dublin
Note :
Bord Bia (Irish Food Board) est un organisme qui assure le rayonnement des produits alimentaires irlandais partout dans le monde, que ce soit de la viande, des légumes, des huitres, etc.
Merci mille fois à Noreen et à Bernadette de chez Bord Bia pour votre gentillesse, votre disponibilité et pour ce voyage magique dans votre si beau pays..
Je n’ai pas le souvenir d’avoir autant douté d’une recette que pour celle-ci.
C’est chez mon traiteur italien préféré à Nogent Sur Marne, Signori & Figli, que j’ai découvert cette spécialité. J’ai mis un moment à me souvenir de son nom, comme toujours, lorsque ce n’est ni en français, ni en anglais. Je ne suis pas la seule, d’ailleurs. Silvia, auteur du blog Savoirs et saveurs et qui est italienne a failli devenir folle, le jour où elle a du donner une bonne cinquantaine de fois le nom de cette spécialité piémontaise, le bagnetto, lors d’une journée cuisine au sein de notre amap. Nous étions en effet incapables de nous en souvenir. J’en ri encore !
Le jour où j’ai enfin retenu le nom de peperonata, je me suis demandée si j’allais trouver la recette dans le fameux livre de cuisine italienne dont on a beaucoup parlé au moment de sa sortie : "La cuillère d'argent". Impatiente comme je suis, j’ai même la version en anglais, sortie avant la version française. Le pire, est que je n’ai jamais fait de recettes dedans, mais j’aime bien m’y plonger de temps en temps.
J’ai effectivement trouvé une recette de peperonata dedans, qui consiste à faire rôtir des poivrons au four, à les peler, puis à les faire compoter, voire confire dans une cocotte avec de l’ail et des tomates. Simplissime.
Le seul problème est, qu’en faisant déjà confire mes poivrons plus longtemps que dans la recette d’origine, je trouvais tout de même que l’ensemble était un peu fade et j’étais agacée. Eplucher 6 poivrons, ça prend du temps.
Un bref passage chez Signori&figli afin d’acheter de la charcuterie Italienne m’a encore plus fait douter car la patronne m’a confié qu’elle met de l’aubergine dans sa version, ce qui lui donne ce coté très moelleux. Et moi qui croyais qu’une peperonata ne comportait que des poivrons et des tomates !
Elle a suggéré de faire vraiment confire le mélange. Du coup, en rentrant à la maison, j’ai remis ma peperonata à cuire. C’est facile, elle était encore dans la cocotte. J’ai ajouté deux ou trois bricoles, et finalement, nous l’avons beaucoup appréciée. Le lendemain et le surlendemain, dégustée froide, c’est encore meilleur.
Silvia, m’a raconté le lendemain, que la peperonata, c’est un peu la version de notre ratatouille, qu’il y a presque autant de recettes de peperonata que de familles et qu’on peut y ajouter d’autres légumes que le poivron. J’étais rassurée.
Je vous conseille de faire cette recette en grande quantité. Elle se conserve au moins deux à trois jours au frais et c’est un vrai régal.
Peperonata (compotée de poivrons)
Ingrédients pour 4 personnes
Adapaté d'une recette du livre « La cuillère d’argent »
6 poivrons rouge 1 oignon émincé 4 tomates moyennes 1 gousse d’ail pelée 3 cuil. à soupe d’huile d’olive 2 cuil. à café de vinaigre balsamique (non présent dans la recette d’origine) Quelques pincées de piment d’Espelette (non présent dans la recette d’origine) Sel
Préchauffez votre four à 200°C. Lavez les poivrons puis déposez-les sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier aluminium. Enfournez pour 30 à 40 minutes, en retournant les poivrons de temps en temps. Lorsque la peau des poivrons est boursouflée et brune par endroit, mettez-les dans un bol en verre. Recouvrez d’un film étirable et laissez refroidir. Retirez la queue des poivrons et les graines, retirez la peau, puis coupez la chair en lanières. Pelez les tomates à l’aide d’un couteau économe spécial peaux fines, retirez le pédoncule puis coupez la chair en cubes. Si vous n’avez pas ce type de couteau (un must), plongez vos tomates dans de l’eau bouillante pendant 30 secondes, afin de pouvoir les peler avec vos doigts.
Dans une cocotte, faites chauffer l’huile d’olive. Ajoutez l’oignons, les poivrons, la gousse d’ail entière et faites revenir l’ensemble sur feu doux, pendant 10 minutes, en mélangeant de temps en temps. Ajoutez les tomates, salez et laissez confire l’ensemble pendant plus d’une heure, voire une heure 30 minutes. La recette d’origine préconise 20 minutes mais j’ai fait cuire beaucoup plus longtemps, jusqu’à ce que l’ensemble soit vraiment confit. Il ne doit plus y avoir de liquide. Retirez la gousse d’ail, ajoutez le vinaigre, le piment d’Espelette, goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement. Laissez tiédir. Servez à température ambiante ou froid.
D’autres recettes à base de poivrons sur ce blog ?
Tapez poivrons en haut à droite de cette page (case "recherche"). Enjoy !
Salade de concombre, radis, vinaigrette à la japonaise et graines germées
« Voici venu le temps des rires et des chants la la la la … c’est tous les jours le printemps ».
Allez savoir pourquoi cette chanson m’est venue dans la tête, alors que je préparais cette recette. Chanson souvenir de mes années d’enfance. C’est le générique de l’émission culte « l’ile aux enfants », née à une époque où la télé ne comptait que 3 chaines. Je me demande ce que nous faisions après l’école, pas vous ? Mettre un 45 tours sur nos mange disques ? Bon, j’arrête, j’entends déjà les rires moqueurs de Gabrielle et de Noé, voire de David qui se vante toujours d’avoir 6 mois de moins que moi.
Voici donc venu le temps des concombres dans mon panier amap et j’en suis ravie, je peux m’adonner à la préparation de salades estivales bio, sans aller faire de courses.
Je crois que ma manière préférée de le préparer est sous forme de tzatziki avec le concombre râpé que l’on fait dégorger un petit moment. La recette est sur ce lien et si vous avez la pêche, n’hésitez pas à l’accompagner de pains pitta faits maison, c’est un pur bonheur.
Sinon, j’aime beaucoup la recette d’Esterelle que j’ai faite à de nombreuses reprises l’été dernier, vous la trouverez sur son blog.
Samedi, en feuilletant un vieux livre de Julie Andrieu (citons nos sources, c’est important), je suis tombée sur une recette de vinaigrette à la japonaise et je me suis empressée de la préparer, mon petit doigt m’ayant dit qu’elle se marierait certainement très bien au concombre.
Bingo, ça marche très bien, je la note vite dans mon répertoire pour des utilisations futures, soit sur mon blog.
N’hésitez pas à piquer cette recette, même les enfants adorent.
Salade de concombre, radis, vinaigrette à la japonaise et graines germées
Vinaigrette adaptée de la recette de Julie Andrieu dans son livre « mes secrets pour garder la ligne sans régime »
Ingrédients pour 4 personnes
1 concombre Une dizaine de radis Deux petites poignées de graines germées Vinaigrette 1 cuil. à soupe de sauce soja 1 cuil. à soupe de vinaigre de riz 1 cuil. à soupe de mirin (voir note) 2 cuil. à soupe de jus de citron 1 cuil. à soupe d’huile de sésame 1 cuil. à café de gingembre frais pelé et râpé
Lavez le concombre, retirez les extrémités puis détaillez-le en tranches très fines. L’idéal est d’utiliser une mandoline. Faites de même avec les radis Dans un petit bol, mélangez tous les ingrédients de la vinaigrette. Goutez et rectifiez éventuellement l'assaisonnement (j'ai ajouté un peu plus de jus de citron par rapport à la recette de Julie). Mettez les rondelles de concombre et de radis dans un bol, ajoutez la vinaigrette et mélangez. Servez avec les graines germées.
N’hésitez pas à ajouter quelques feuilles de salade ou des jeunes pousses à cette salade, c’est délicieux.
Note sur les ingrédients
Le vinaigre de riz de trouve très facilement dans le rayon "cuisines du monde".
Le mirin est un sake liquoreux que l’on utilise en cuisine et qui donne un goût irrésistible dans les sauces japonaises. Vous pouvez trouver le saké et le mirin dans les épiceries fines japonaises mais également dans des boutiques comme Tang Frères. Pour cette recette, vous pouvez le remplacer par du Noilly Prat.
Carpaccio de melon à la féta, pancetta croustillante et caramel de Xérès
Pas facile de cuisiner le melon qui le plus souvent se suffit à lui-même.
Du coup, je me suis un peu creusée la tête et je me suis amusée à peler le melon à vif puis à le trancher à la mandoline, jusqu’au moment où les graines commencent à apparaitre. Cela donne des tranches ultra fines et permet de faire de très jolies assiettes.
Avec un peu de féta, du caramel de vinaigre de Xérès fait maison (c’est ultra simple) et de la pancetta bien croustillante, nous nous sommes régalés avec cette entrée qui permet de découvrir le melon sous un autre angle. Il se trouve que ce soir là, il faisait particulièrement beau sur notre terrasse, ce qui ne gâche rien.
PS : Je sais que je succombe à la tentation facile d’utiliser le terme carpaccio dès que je parle d’un mets à base de tranches très fines, ce qui est une erreur. Le carpaccio étant à l’origine réalisé à base de viande de bœuf et son nom se réfère au peintre italien Carpaccio, en raison de l’association entre la couleur de la viande de bœuf cru et des couleurs des peintures de carapccio. Mea culpa.
Zucchine a scapece (antipasti de courgettes marinées à l’ail et à la menthe)
Ce qui est bien quand vous avez une amie qui écrit un livre de cuisine c’est que vous suivez l’aventure depuis le début et c’est toujours excitant. Je me souviens très bien du jour où Silvia Santucci, du blog Savoirs et Saveurs, m’a demandé conseil avant de signer le contrat qui lui ferait écrire son tout premier livre de cuisine, « Apéros à l’italienne ». Nous étions dans sa cuisine en train de boire un café (italien of course). Silvia était très emballée par ce projet et moi de même.
Je me souviens de ses moments d’euphories, de ses moments de travail intense (il y a plus de 100 recettes dans son livre), de sa grande réflexion au moment de construire la table des matières et de son choix cornélien lorsque son éditrice lui a dit qu’il y a avait trop de recettes.
Après avoir suivi ces étapes, j’attendais le livre de Silvia avec impatience et je n’ai pas été déçue.
S’il n’a pas de photos dans « Apéros à l’italienne », le livre de Silvia a une âme et c’est à mon sens le plus important. Chaque recette est accompagnée de conseils, à la fois sur la cuisine traditionnelle italienne, sur les ingrédients et sur l’origine de la recette en Italie. Silvia sait de quoi elle parle, elle est italienne.
J’ai déjà lu son livre de la première à la dernière page et pour ma première recette, j’ai tout de suite été tentée pas ces courgettes marinées, grand classique des antipasti italiens qui coûtent toujours une fortune chez les traiteurs italiens. Les courgettes commencent tout juste à arriver dans mon panier hebdomadaire et je suis ravie de cette recette, qui permet deles préparer d’une manière originale.
Comme l’explique Silvia dans son livre le mot scapece, dérivé du mot escabèche, est une marinade à base d’ail, de menthe et de vinaigre et c’est à l’origine une méthode de conservation des aliments.
Antipasti de courgettes marinées à l’ail et à la menthe
D’après la recette de Silvia Santucci dans son livre « apéros à l’italienne »
Ingrédients pour 4 personnes
600 g de courgettes, soit environ 4 courgettes 2 gousses d’ail Une dizaine de feuilles de menthe 6 cl de vinaigre de cidre 6 cuil. à soupe d’huile d’olive Sel
Retirez les extrémités des courgettes et coupez-les en rondelles d’1 cm. Posez une passoire sur une assiette creuse. Disposez une couche de rondelles de courgettes puis saupoudrez de sel, recouvrez d’une seconde couche de rondelles de courgettes puis saupoudrez de sel. Continuez ainsi avec le reste des courgettes. Couvrez d’une petite assiette ou d’un papier sulfurisé et posez un poids dessus (j’ai utilisé des boites de conserve). Laissez dégorger au moins deux heures. Rincez les rondelles de courgettes puis épongez-les sur un torchon propre ou sur du papier absorbant. Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une grande poêle, ajoutez les rondelles de courgettes sur une seule couche et faites les dorer des deux cotés, sur feu vif. Baissez le feu et prolongez la cuisson pendant 10 minutes, sur feu moyen en retournant les courgettes de temps en en temps. Réservez sur du papier absorbant et procédez de la même manière pour le restant des courgettes. Pelez puis écrasez l’ail, ciselez les feuilles de menthe. Dans un bol, mélangez le vinaigre et le restant de l’huile d’olive (3 cuillère à soupe). Dans un plat creux, mettez une couche de courgette et salez très légèrement. Ajoutez de l’ail, de la menthe et une partie du mélange huile et vinaigre. Recouvrez avec d’autres rondelles de courgettes, ajoutez de l’ail, de la menthe, et le mélange huile et vinaigre. Procédez de la même manière pour le restant des courgettes. Couvrez et réservez au frais pendant au moins 6 heures.
Photo prise juste avant le temps de marinade
Nous avons beaucoup aimé cet antipasti riche en saveurs. Vous pouvez le servir à l’apéritif avec des piques en bois ou bien dans une salade ou même sur des tartines avec du fromage de chèvre, c’est divin.
Je ne suis pas la seule à avoir craqué pour le livre de Silvia, Mamina a déjà testé une recette, c’est sur ce lien.
En ce moment, c’est la pleine saison des épinards, à en juger l’énorme sac que j’ai trouvé dans mon panier amap la semaine dernière.
Je me suis souvenue avec plaisir de cette fameuse quiche aux épinards, ricotta et féta, devenue plus savoureuse grâce à vos nombreux conseils. J’ai eu envie de les cuisiner sous forme de chaussons à la féta comme en Grèce mais je n’avais plus de feuilles de filo.
J’ai alors gambergé pour trouver une nouvelle idée. Si j’aime beaucoup les épinards juste revenus dans un wok avec des graines de sésame, j’ai un peu plus de mal à convaincre le reste de la famille. Et de toute façon, il y en avait beaucoup trop pour mes déjeuners solitaires.
C’est alors que j’ai pensé à l’option flan de légumes. Gabrielle et moi en raffolons, David semble les apprécier. Quand à Noé, il accepte juste d’y goûter mais je ne désespère pas, il finira par évoluer (je fais partie de ces mères optimistes quand à l’alimentation des enfants).
Les flans de légumes peuvent faire office de repas avec une salade verte ou des crudités ou bien servir d’accompagnement à un bon jambon italien par exemple.
Si je suis revenue en arrière concernant les moules en silicone dans la pâtisserie, je les adore pour les flans de légumes car vous n’avez pas besoin de les faire cuire au bain marie, vous pouvez les démouler et nul besoin de faire tremper les ramequins après leur passage au four.
Petits flans aux épinards et à la ricotta
Ingrédients pour 8 petits flans
400 g d’épinards frais 250 g de ricotta 100 g de crème liquide entière 3 œufs 80 g de fromage râpé 1 cuil. à café de curry doux Muscade fraichement râpée ¼ cuil. à café de sel fin
Pour le fromage, j’ai utilisé de la tomme de chèvre mais vous pouvez utiliser du parmesan, du pecorino, un autre chèvre un peu sec, du comté, etc.
Lavez les épinards, équeutez-les et retirez les plus grosses nervures. Mettez les épinards dans un grand bol résistant à la chaleur. Versez de l’eau bouillante sur les épinards pour les recouvrir puis attendez 1 minute. Egouttez puis laissez les épinards tiédir dans une passoire posée sur un bol. Préchauffez votre four à 180°C. Lorsque les épinards peuvent être manipulés sans vous brûler, pressez-les entre vos mains afin de bien les essorer. Mettez les dans le bol d’un robot de type mixeur et mixez jusqu’à obtenir un hachis. Ajoutez les œufs, la ricotta, la crème et mixez, jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Ajoutez le fromage, le curry, la muscade, le sel et mélangez à nouveau. Goûtez et rectifiez éventuellement l’assaisonnement. Versez le mélange dans les empreintes de vos moules à muffins puis enfournez. Faites cuire de 20 à 30 minutes, jusqu’à ce que les flans soient bien dorés. Une lame de couteau insérée au centre doit ressortir sèche. Laissez légèrement tiédir puis démoulez sur une grille. Mangez tiède ou à température ambiante.
Ils sont également très bon froids.
Si vous utilisez des ramequins, pensez à les beurrer.
Rungis : le plus grand marché du monde + tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le melon
Avez-vous déjà remarqué la force de travail qui se dégage lorsque vous arrivez sur un marché, en particulier au tout début, ou à la fin : les camions qui arrivent, qui se garent tant bien que mal, les personnes qui dirigent les diables, qui mettent en place, cette impression de déranger un peu en étant toujours sur leur chemin, etc.
Imaginez la même chose à l’échelle d’un marché de 232 ha, à Rungis, le plus grand marché du monde. C’est impressionnant.
Hier matin, sous une pluie désagréable, nous avons démarré notre visite, accompagnés de Christophe Couteleau, responsable commercial de l’entreprise familiale des melons rouge gorge et de Gilles Lacharme, de la direction de la communication de Rungis, qui étaient tous les deux ravis de rencontrer des blogueuses et un blogueur de cuisine en chair et en os. (Merci mille fois à Angélique, Anna, Marie-Laure, Anne, Dorian, Alexandra et Silvia, d’être venus hier).
A 5 h 30, nous avons démarré par le pavillon de la marée, malheureusement un peu tard. Nous avons eu juste le temps d’apercevoir de magnifiques spécimens de poissons, comme des Saint-Pierre et d’observer les employés en train de laver le sol à grand renfort de jets d’eau, s’arrosant au passage pour chahuter, tout en nous regardant du coin de l’œil, avec nos charlottes super sexys.
L’ambiance est très chaleureuse à Rungis et cette impression est restée tout au long de la visite.
Un café plus tard, un tour de voiture en plus, au milieu des camions et des voitures qui roulent à fière allure dans cette quasi ville avec son périphérique et même la menace d’avoir un PV (Merci à Angélique pour la conduite), nous sommes arrivés au pavillon de la triperie qui a bien failli disparaitre au moment de la vache folle comme nous l’explique si bien Gilles Lacharme, mais qui a su renaitre de ses cendres.
Nous avons découvert ensuite la pavillon de la volaille avec son magnifique plafond en bois, sa pendule très ancienne et son café bar, le Saint-Hubert, tout vert au beau milieu du pavillon, quelques hommes chapeautés et de magnifiques produits qui me donnent envie de faire mes courses.
Le pavillon de la viande est à mon sens le plus impressionnant et j’ai toujours l’impression de rentrer dans un autre monde impossible à décrire. Ca sent la viande, il y a du sang par terre mais je n’ai pas pu m’empêcher d’être fascinée par cette atmosphère étrange.
Après la triperie et la viande, le pavillon du fromage est reposant et nous retrouvons de magnifiques meules de Comté et de gruyère, des fromages de toutes les régions de France et en particulier les trèfles du Perche, une spécialité de fromage de chèvre pas très connue, fabriquée par un producteur du Perche. C’est dans ce pavillon que viennent vos fromagers préférés pour faire leurs emplettes. Dorian a même rencontré son fromager. Incroyable non ?
Le nez (et les vêtements) pleins d’odeurs, nous reprenons la voiture pour rejoindre le paradis des gastronomes : les pavillons des fruits et des légumes. Nous commençons par le plus petit, le carreau des producteurs, là où des producteurs d’ile de France (et quelques producteurs du sud de la France) viennent régulièrement proposer leurs produits en direct. Ici, pas de boutiques, les cagettes sont posées à même le sol et nous pouvons admirer des produits d’une fraicheur impressionnante (radis, laitues, rhubarbe, navets, carottes, herbes fraiches, pousses diverses, etc.). Tout a été cueilli la veille et je peux vous dire que ça se voit.
Nous arrivons ensuite à un autre bâtiment, dans lequel ce sont des grossistes qui vendent. Ils sont chacun leur magasin, sous forme de concessions.
Christophe Couteleau, notre guide, nous fait déguster du melon Rouge Gorge chez un de ses clients et c’est divin. Il s’agit d’un melon de type charentais jaune.
La plupart des melons qui sont produits en France et que nous consommons, sont de type charentais. Et oui, même le melon de Cavaillon est un melon de type charentais. Il existe ensuite deux types de melon charentais : le jaune et le vert. Le vert a été créé il y a une vingtaine d’années pour répondre aux souhaits de la grande distribution, à savoir un melon moins cher, moins fragile aux transports et au fait de rester en rayon. C’est en raison du fait que le charentais vert dégage moins d’éthylène. Le seul problème, est que l’éthylène est également un catalyseur d’aromes.
Il est donc important, d’acheter un melon charentais de type jaune (cela doit être inscrit sur les étiquettes ou du moins sur les cageots). L’entreprise familiale Rouge Gorge, tout comme d'autres producteurs français, a choisi de ne produire que des melons charentais de type jaune.
Ce n’est pas parce que le melon vient d’autres pays comme de l’Espagne ou du Maroc qu’il n’est pas un melon de type charentais jaune, contrairement à ce que l’on peut lire un peu partout sur Internet. Il se trouve que plusieurs producteurs français, dont l’entreprise Rouge Gorge, se sont installés en Espagne et au Maroc, en plus de leurs productions françaises, afin de pouvoir proposer des melons sur une période plus large. Par exemple, le melon rouge gorge qui est produit près de Poitiers n’arrive à maturité qu’au début du mois de juillet, alors que ceux produits en Espagne arrivent début mai et ceux du Maroc mi avril.
Parmi le type charentais jaune, il existe ensuite différentes variétés dépendantes du type de graines produites par les semenciers, chez qui les producteurs de melon s’approvisionnent. Chaque variété doit s’adapter au terroir, au climat et au type de culture (plein champ ou tunnel). C’est assez complexe et nous, consommateurs ne savons de toute façon pas toujours quelle variété nous sommes en train de manger (à ne pas confondre avec le type : « charentais jaune » qui lui, est connu).
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de poser la question fatidique dés que l’on parle du melon : comment le choisir ?
Christophe Couteleau nous a alors imité un consommateur en train de sentir un melon, de le soupeser, de triturer son pédoncule, de mesurer le nombre de strie, etc. C’était assez drôle. Il a fini par nous avouer que ce n’est pas si simple et qu’il ne sert pas à grand-chose de le sentir, ni de le soupeser. En revanche, regarder le pédoncule peut donner une indication sur la maturité du melon. En effet, s’il commence légèrement à se décoller ou à craqueler, c’est bon signe. Pour plus d’infos, voire ce billet sur le site mon été.fr.
Ce qu’il est important de savoir, c’est que certains producteurs de melon attachent une énorme importance à la qualité, tant au niveau du choix des variétés, que de la culture, de la cueillette à maturité et du tri des melons avant qu’ils n’arrivent chez nous.
Petits gâteaux ultra simples à faire et à emporter, pour ne pas être une mère indigne
Si j’adore cuisiner, j’aime beaucoup moins le faire sous la contrainte du temps, cela me gâche le plaisir.
Je ne parle pas de la cuisine de tous les jours que j’ai apprise à apprécier au fur et à mesure des années.
Il s’agit plus de ces débuts de soirée où je m’imagine déjà, une fois la cuisine rangée, en train de flâner, soit devant un bon film ou une série (en ce moment nous nous régalons avec la série « The Big Bang Theory », c’est absolument hilarant), ou en lisant un bon roman.
C’est à ce moment là qu’un petit garçon débarque dans la cuisine en me racontant qu’il doit ABSOLUMENT apporter un gâteau à l’école le lendemain matin. Le petit garçon a l’air assez sur de lui, malgré un regard légèrement anxieux, voire implorant.
Je ne vais pas jouer les mères parfaites. Dans la plupart des cas, je râle et je faisais de même avec Gabrielle. Je ne suis pas très bonne pour réagir positivement dans les quelques secondes qui suivent l’annonce d’un truc imprévu. Noé, et Gabrielle il y a encore peu, me regardent alors sans rien dire car ils savent très bien qu’il faut d’abords laisser passer le passage où je répète qu’ils auraient du me prévenir plus tôt, que j’avais prévu autre chose, que je ne suis pas certaine d’avoir les ingrédients sous la maison (ça c’est un mensonge) et blablabla. .
Une fois toutes ces choses exprimées, je finis toujours par dire « OK, c’est bon, je vais voir ce que je peux préparer »
Et comme j’ai toujours des tas de choses à la maison, cela ne pose en général aucun problème. (ceci marche beaucoup moins bien lorsque David me demande si j'ai le temps de lui recoudre les boutons de ses chemises. Suis-je une femme indigne ?).
En ce moment c’est la période des fêtes de fin d’année, des spectacles et autres distractions qui clôturent l’année scolaire et il y a de grandes chances que vos enfants vous demandent également de préparer quelque chose, de préférence la veille pour le lendemain.
J’ai remarqué que nombreuses sont les mères (et oui …) qui font des gâteaux au chocolat. Il se trouve que tous les enfants n’aiment pas les gâteaux au chocolat, qu’ils ne sont pas forcement pratiques à transporter, qu’il faut un couteau pour les découper et qu’ils sont souvent salissants à manger en dehors de la maison.
J’ai donc ma recette fétiche de petits gâteaux ultra simples à réaliser et à transporter. Ils font souvent l’unanimité auprès des enfants. Il s’agit en fait de la base des « fairy cakes » britanniques, que j’utilise également pour faire mes cupcakes.
Vous pouvez customiser cette base à l’infini avec comme ici des cranberries et du sucre muscovado (sucre de canne non raffiné) qui va apporter un petit coté caramel à l’ensemble.
C’est promis, la prochaine fois que Noé me demande des gâteaux le soir pour le lendemain, je passerai directement à l’étape « Mais bien entendu mon chéri ! ».
Petits gâteaux aux cranberries
Les cranberries peuvent être remplacées par des raisins secs ou des pépites de chocolat.
Ingrédients pour environ 12 gâteaux
L’idéal est d’utiliser des caissettes en papier à mettre dans des moules à muffins en métal ou d’utiliser comme dans mon cas des caissettes à fond cartonné que l’on pose directement sur une plaque. Vous pouvez également utiliser des moules individuels en silicone (ceux d’Habitat sont très bien) en prenant soin de les démouler avant de les confier à votre enfant, la gestion du matériel n'entre pas dans ses compétences.
175 g de beurre demi sel mou 80 g de sucre 70 g de sucre muscavado (ou de sucre roux) 4 oeufs 200 g de farine 1 sachet de levure chimique (11 g) 100 g de cranberries séchées 2 cuil. à soupe de lait
Préchauffez votre four à 180°C. Garnissez votre moule à muffins en métal de caissettes en papier. Dans un grand bol, mélangez le beurre et les sucres jusqu’à obtenir un mélange crémeux. Ajoutez les œufs un par un en mélangeant bien à chaque ajout. Ajoutez la farine, la levure puis mélangez. Ajoutez le lait, les cranberries et mélangez à nouveau. Versez la pâte dans les moules à muffins, en les remplissant aux ¾ (ou à la moitié si vous utilisez les même caissettes que les miennes). Enfournez et faites cuire de 15 à 20 minutes environ. Une pointe de couteau insérée au centre d'un gâteau doit ressortir sèche. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
Ils se transportent très bien dans des boites en métal et se conservent facilement 2 jours.
Cocktail Cosmopolitan, comme dans la série “Sex and the City”
Je suis pleine de principes voire de croyances. Mais, comme je suis capable de changer d’avis assez facilement, si je prends le temps de me documenter sérieusement sur un sujet, j'espère ne pas être ce que l’on appelle une personne rigide.
J'ai passé des années à refuser tout alcool pour l’apéritif, en dehors d’un simple verre de vin, qui est devenu pour le coup une passion. Les cocktails, qu’ils soient proposés avant le repas ou lors de soirées subissaient le même refus, tout simplement parce que dans mon esprit ils étaient traitres et risquaient de me souler bien plus qu’un simple verre de vin.
Et puis, quelques rencontres plus tard, je me suis rendue compte qu’il ne faut pas nécessairement diaboliser les cocktails et que s’ils sont bien dosés, il n’y a pas plus de problèmes à en boire un, qu’un verre de vin.
Comme tous les alcools, il faut évidemment rester dans les limites du raisonnable mais ce n’est pas le sujet de ce billet. En écrivant ces lignes, je me rends compte qu’il n’est pas évident d’écrire sur le sujet de l’alcool et heureusement que je ne suis pas à la télévision, je serais déjà censurée.
Il y a quelques jours, j’ai ressorti le coté glamour qui sommeille profondément en moi pour préparer un cocktail mythique, le cosmopolitan, comme dans ma série chouchou « Sex and the City ».
Ici, pas de bar branchés, ni à Paris, et encore moins à New-York. Je serais de toute façon incapable de vous les décrire, pour cause de non fréquentation.
Comme décor, un beau ciel bleu, notre terrasse et comme compagnon, David, ravi d’être accueilli en rentrant du boulot avec ce cocktail pourtant très girly.
Pour faire un cocktail, il faut normalement un shaker dans lequel vous mettez les différents liquides avec des glaçons. Il suffit ensuite de verser le contenu du shaker en filtrant afin de ne pas laisser les glaçons tomber dans les verres puis de compléter éventuellement avec de la glace pillée, mais pas trop. Dans mon cas, j’ai utilisé un blender que je n’ai fait fonctionner que 2 secondes avec les ingrédients plus les glaçons. J’ai ensuite filtré le contenu dans deux verres à Martini, of course.
La prochaine fois je continue sur ma lancée avec les magnifiques recettes de cocktails dans le dernier magazine Régal, dont certaines recettes mélangent avec beaucoup de créativité jus de légumes et alcool.
Cocktail Cosmopolitan
Ingrédients par personne
4 cl de vodka 1,5 cl de Cointreau 1 cl de jus de citron vert 2 cl de jus de cranberries
Le jus de cranberries se trouve très facilement dans les grandes surfaces, en cherchant un peu en bas ou en haut des rayons.
Versez tous les ingrédients dans un shaker rempli de glaçons, mélangez vigoureusement puis servez en filtrant. Si vous n’avez pas de shaker, procédez de la même manière en faisant fonctionner votre blender pendant 2 secondes. Servez dans des verres à Martini, c’est tellement plus chic avec des rondelles de citron vert.