Barres aux céréales, flapjacks ou granola bars
Le 2 août, en rentrant de vacances, David et moi avons démarré un programme de Fitness (on ne rigole pas …). Tous les matins, à 7 h (sauf le dimanche), nous tombons du lit, sans réfléchir, enfilons nos tenues (il a fallu investir) et direction le salon, dans lequel nous avons poussé les meubles, pour pouvoir étaler nos deux tapis.
Et là, pendant 30 à 40 minutes, selon les sessions, on bosse (on souffre) avec 2 grands verres d’eau posés sur la table basse.
David et moi ne sommes pas du tout sportifs, et quand je dis pas du tout, c’est vraiment pas du tout. David a arrêté le sport à l’adolescence (il faisait de la course à pied) et moi, je n’ai jamais rien fait, à part une heure de gym par semaine dans des salles depuis que j’ai 19 ans, sans grande passion et avec des interruptions plus ou moins grandes pour les enfants, les déménagements, changements de boulot, etc. A part une semaine de ski par an que nous adorons et les randonnées en été que nous apprécions de plus en plus, on ne peut pas dire que nous fassions du sport pendant l’année.
Cet état ne nous pose pas de problème, du moins pour moi car on peut dire que je suis une réfractaire. Mon prof de gym, au lycée, qui était persuadé qu’une sportive se cachait en moi, a déployé de gros efforts pour m’intéresser à cette discipline. Il a fini par me dire que j’étais l’échec de sa carrière et qu’il préférait que j’aille au café plutôt qu’à ses cours car en plus de ne rien faire, je faisais l’idiote et empêchait mes copines de travailler. Quand je repense à lui, j’ai un peu honte.
Un désastre également dans ma famille avec des parents pour qui le sport est important. Ils n’ont jamais compris pourquoi je n’aimais pas ça alors que j’avais des capacités (dixit ma mère). Heureusement pour eux, ils ont réussi à transmettre cette valeur à mes deux sœurs. L’une fait du ski nautique toutes les semaines à plus de 40 ans (et du tennis) et la seconde de la compétition de tennis à 30 ans avec un boulot et 2 enfants.
Chez moi, ça a du sauter une génération, Gabrielle et Noé adorent le sport (OUF !).
Mais voilà, il arrive un moment, à l’approche de 45 ans, où le besoin pointe son nez (il était temps !). On commence à se sentir moins bien dans son corps et là, il n’y a pas 36 possibilités : il faut se bouger les fesses car si on ne fait rien maintenant, c’est foutu !
C’est David qui a eu cette brillante idée de fitness à la maison, avec un programme qui s’étale sur 3 mois, 6 jours sur 7. Je dois dire que ça tombait à pic car je savais au fond de moi qu’il fallait que nous fassions quelque chose.
Une fois notre séance terminée, les douches prises (private joke), David doit partir au boulot et il n’a pas le temps, ni l’appétit de prendre un véritable petit déjeuner (pas vraiment faim après le fitness).
Du coup, pour éviter qu’il ne craque devant les snacks vendus juste à coté des machines à café, j’ai décidé de préparer un stock de barres de céréales que je lui donne tous les matins.
Ces barres de céréales sont appelées flapjacks en Grande-Bretagne. J’ai toujours vu ma belle mère en faire, seule il y a quelques années et avec ses petits enfants aujourd’hui. Aux Etats Unis, on les appelle plutôt granola bars ou muesli bars et en France barres aux céréales. On en trouve beaucoup dans le commerce mais comme souvent, à part quelques marques, comme « Eat Natural », n’oubliez pas de vérifier les ingrédients des barres du commerce avant de vous précipiter.
Dans mon livre Cookies, Muffins & Co, vous trouverez 3 recettes différentes de flapjacks que j’avais faites à base de miel, plus facile à trouver en France que le golden syryp.
Cette fois, j’ai fait une version un peu différente en utilisant du golden syrup et de l’huile à la place du beurre.
Je me suis inspirée du livre Barres de céréales, qui est très bien fait.
Barres aux céréales
Ingrédients pour une vingtaine de barres
150 g de flocons d’avoine
100 g de flocons d’orge (ou l’équivalent en flocons d’avoine)
50 g de graines de courge
100 g d’abricots moelleux coupés en dés
50 g d’amandes concassées
70 g d’huile végétale neutre
125 g de Golden Syrup ou de miel liquide
Préchauffez votre four à 170°C.
Huilez un moule carré de 23 cm de coté
Dans un grand bol, mélangez tous les ingrédients secs.
Dans une petite casserole, versez l’huile et le golden Syrup et faites chauffer jusqu’à ce que le golden syrup se soit bien liquéfié.
Versez sur les éléments secs et mélangez bien.
Versez dans le moule, tassez puis enfournez pour 20 minutes environ, jusqu’à ce que le dessus soit doré.
Laissez tiédir 10 minutes dans le moule.
Démoulez sur une planche et laissez à nouveau tiédir 5 à 10 minutes.
Coupez en carrés ou en barres puis laissez à nouveau refroidir car à ce moment les barres sont encore un peu fragiles. Si vous voyez que l’ensemble n’est pas encore assez ferme lorsque vous coupez, attendez encore un peu.
Conservez dans une boite en métal pendant au moins une semaine.
Le golden Syrup : c’est quoi ?
Le Golden Syrup est un produit entièrement naturel fabriqué à partir de l ‘évaporation du jus extrait de la canne à sucre. Sa couleur est ambrée, magnifique, comme gorgée de soleil et sa texture est beaucoup plus épaisse que le miel. Son goût est unique et pas vraiment comparable à un autre produit.
Les anglais l’utilise sur des crêpes ou encore mieux, sur des crumpets, dans des yaourts mais également dans certains gâteaux anglais, dans les barres au céréales (flapjacks) ou pour faire des sauces, comme la butterscotch sauce, cousine de la sauce au caramel.
Ou le trouver ?
Dans les incontournables Lafayette Gourmet et Grande Epicerie de Paris mais pas seulement. On le trouve de plus en plus dans les grandes surfaces, au rayon « cuisines du monde », surtout s’il existe une communauté britannique qui habite dans le coin. C’est normal, c’est un peu leur sirop d’érable à eux.
Peut-on le remplacer ?
Dans cette recette, oui, par du miel liquide.