Tartelettes crème d’artichaut et tomates cerise confites
Mercredi matin, en pleine forme, j’ai fait cuire à blanc mes tartelettes faites la veille, à base de pâte à tarte au petit-suisse (voir la recette sur ce lien).
Dans le même temps, j’ai démarré la préparation d’une crème de courgettes, que je destinais à garnir mes fonds de tartelettes.
J’adore cuisiner le matin, tranquillement, pendant que Noé dort comme une marmotte, même si j’ai tout le temps peur d’oublier de le réveiller, vers 10 h, afin qu’il ne tourne pas trop tôt en adolescent dormeur.
Une fois le petit déjeuner de Noé préparé et englouti, ma crème de courgettes terminée, j’ai goûté et là, horreur, c’était incroyablement amer. C’est la première fois que cela m’arrivait. Je n’ai rien contre l’amertume en cuisine, au contraire, mais là, c’était quasi immangeable. Rien qu’en écrivant cette phrase, je me souviens encore de ce goût. J’ai essayé de bidouiller mais rien à faire, impossible de se débarrasser de ce goût très amer qui en plus, avait le don de persister très longtemps.
J’ai préféré abandonner pour passer à autre chose, tout en conservant le mélange, histoire de le faire goûter à d’autres, on ne sait jamais.
11 heures du matin, mes tartelettes étaient désespérément vides et comme souvent après les vacances, je n’avais pas grand-chose en stock.
Pas de panique, j’ai fait autre chose en attendant, tout en réfléchissant au contenu de mes placards et à ce qui pourrait s’avérer utile à mes tartelettes. Mon invitée devait arriver en fin de matinée, je savais que j’avais toujours la possibilité de sortir acheter de quoi rattraper l'affaire.
J’ai été sauvée par les bocaux que j’ai tendance à acheter dans les épiceries fines. Ce jour là, c’était un bocal de crème d’artichauts acheté dans l’épicerie Spring. Parfait comme base. Pour accompagner, j’ai fait confire quelques tomates cerise que j’ai posées sur la crème d’artichauts. Un peu de vinaigre balsamique de bonne qualité sur le dessus et voilà.
Je bénis encore ce ratage avec les courgettes car nous avons adoré ces tartelettes. Le contraste entre la crème d’artichauts assez douce mais goûteuse et les tomates est très bon.
La prochaine fois, je ferai la crème d’artichaut moi même, il semble me souvenir qu’il y a des recettes dans le nouveau livre de Silvia.
Tartelettes crème d’artichaut et tomates cerise confites
La crème d’artichaut se trouve dans les épiceries fines italiennes et dans certaines grandes surfaces, au rayon cuisine du monde. Vous pouvez la faire vous-même, avec les recettes du nouveau livre de Silvia.
Ingrédients pour 4 personnes en entrée
4 tartelettes garnies de pâte brisée et cuites à blanc
1 petit pot de crème d’artichaut
Pour les tomates confites
40 tomates cerise
Huile d’olive
Fleur de sel
1 cuil. à café rase de sucre roux
Vinaigre balsamique pour servir
Préchauffez votre four à 150°C.
Lavez les tomates, mettez-les dans un plat allant au four, type plat à gratin.
Ajoutez l’huile d’olive et mélangez.
Parsemez de fleur de sel, de sucre et enfournez pour 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que les tomates soient confites.
Mélangez deux fois durant la cuisson.
Juste avant de servir, ajoutez sur chaque fond de tartelette 2 cuillères à café bombées de crème d’artichaut et étalez.
Ajoutez 9 à 10 tomates cerise sur le dessus puis ajoutez un filet de balsamique.
Servez avec une salade.
Variante à cette recette
Vous pouvez transformer cette recette, en vous servant de bonnes tranches de pain grillé, à la place des fonds de tartelettes.
C’est l’été, vive la cuisine facile.