Hier soir, j’ai regardé un sujet très intéressant sur les poivres, sur 100% Mag (M6). On y voyait la boutique de Bruno Jarry, l’épicerie de Bruno, ainsi que Gérard Vives qui, d’une manière très pédagogue nous a donné des pistes pour bien choisir ses poivres. Ensuite, une jeune femme a préparé un sirop de poivre noir pour accompagner un gâteau au chocolat.
Après l’émission, je me suis replongée avec délice dans un des livres de Gérad Vives, dont j’avais parlé il y a quelques mois dans une newsletter car je me souvenais d’y avoir vu une recette de ce fameux sirop.
Ce livre est une mine de trésor et je ne résiste pas au plaisir de vous en parler à nouveau sur ces pages, pas certaine que vous soyez nombreux à lire mes newsletters que j’ai d’ailleurs lâchement abandonnées.
A nouveau sur ma table de chevet, le livre « La Bonne Cuisine Bon marché Bonne Pour la Santé » de Gérard Vives.
Même s’il contient énormément de recettes de cuisine, Il ne s’agit pas à proprement parler d’un livre de cuisine dans le sens classique du terme.
Son auteur, Gérald Vives a été restaurateur, et il est depuis plusieurs années importateur de poivres et d’épices pour son entreprise personnelle "Le Comptoir des Poivres". Il sillonne le monde à la recherche de la qualité et a une démarche équitable avec les producteurs. Je me souviens encore de la découverte de son poivre long, au tout début de ce blog, une merveille.
Gérard Vives, avec son franc parler nous livre tous ses secrets pour acheter et cuisiner responsable et économique, tout en restant en forme et sans laisser de coté la gourmandise.
Son livre a un ton unique et en le lisant, j’ai l’impression de le voir en face de moi alors que je ne l’ai jamais rencontré. Il nous explique comment cuisiner des produits simples et peu onéreux mais de qualité, que ce soit du poisson, des légumes ou de la viande. Ses exemples sont très concrets et assez marquants pour ceux et celles qui auraient des doutes sur le fait que l’on peut cuisiner des choses de qualité, sans se ruiner.
Comme il le dit lui même, son objectif est de nous transformer en militants gourmands ou en « écogastronomes ». De mon coté, je le suis, son discours est particulièrement pertinent.
J’aime beaucoup sa philosophie autour de la cuisine que l’on retrouve tout au long du livre. Par exemple, il nous conseille de ne pas partir faire le marché avec une liste mais de se laisser guider par ce qui est disponible, de saison, de qualité et au moindre cout, tout en écoutant ses envies et sa gourmandise.
Après une vraie introduction passionnante et vitale pour comprendre sa démarche, viennent les recettes classées en chapitres, comme les légumes familiers, les poissons modestes et mal aimés, les coquillages et crustacées, la cuisine des restes ou la pénurie comme source d’inspiration, etc.
Parmi les recettes, simples mais toujours très originales, des pépites, comme ce sirop de poivre noir à faire à la maison, j’en rêve.
Dans le chapitre des poissons, les espèces en voie de disparition sont listées mais vous ne trouverez pas de recettes. A la place, un état des lieus, poisson par poisson, ainsi que des conseils pour les remplacer.
C’est un vrai livre de chevet et qui j’espère me rendra encore plus responsable dans mes achats et ma cuisine de tous les jours.