Depuis le début de l’année, je reçois de plus en plus de communiqués de presse dans le domaine de la gastronomie. Cela va de l’ouverture de nouveaux restaurants, aux nouveaux livres de cuisine, produits culinaires, nouveaux sites marchands, etc.
Ce sont ces communiqués de presse qui alimentent très souvent les deux premières pages de vos magazines de cuisine préférés. Ces textes très courts accompagnés de photos s’appellent des brèves et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ne sont pas si simples à écrire, surtout pour moi qui suis une grande pipelette à l’écrit.
Je ne suis pas un magazine de cuisine mais je pense que c’est dommage que certaines informations que je trouve intéressantes ne soient pas partagées.
De temps en temps, je ferai donc un billet qui regroupe les dernières nouveautés que je trouve sympathiques, testées ou non.
Je tiens à préciser que je ne suis pas rémunérée pour écrire ce type de billet.
L’épicerie de Rungis : le meilleur du marché de Rungis en ligne
Rungis, c’est le graal des passionnés de cuisine mais il n’est pas très facile d’y accéder et encore moins facile de s’y approvisionner.
Grâce au site « l’épicerie de Rungis », vous allez pouvoir commander des produits de qualité, voire des produits rares normalement accessibles uniquement aux professionnels de la restauration, comme ce fameux citron caviar, dont parlait Anne dans ce billet.
Le site est classé en catégories (fruits, légumes, épicerie, boucherie, poissonnerie, crémerie, etc.). Chaque produit est très bien décrit avec en particulier sa provenance.
« Philadelphia cream cheese » est arrivé en France
Je ne compte plus les fois où j’ai trouvé sur les blogs et les forums de cuisine des astuces pour remplacer le fameux « Philadelphia cream cheese » dans les cheesecakes. Il s’agit d’un fromage frais composé de lait, de crème et d’une pointe de sel, créé aux Etats Unis au début du siècle.
C’est l’ingrédient indispensable pour faire le fameux NY cheesecake mais pas seulement. Vous pouvez cuisiner avec et il peut remplacer crème et ricotta dans de nombreuses préparations. Avant, on pouvait le trouver à prix d’or (plus de 3 euros la barquette) dans certaines épiceries fines.
Depuis début Avril, vous pouvez le trouver en France dans la plupart des grandes surfaces. Comme il ne s’agit plus d’un produit importé, son prix est très correct (prix public conseillé 1,69 euros pour une barquette de 150 g). En plus de la version nature, il existe une version ail et fines herbes et une version concombre. A l’occasion du lancement, j’ai eu la chance d’assister à un diner cuisiné par Alba Pezone durant lequel elle a revisité des spécialités italiennes avec la Philadelphia Cream Cheese. Son tiramisu à la Philadelphia était à tomber.
Les pâtes Francine au rayon frais
En recevant ces 3 nouveaux produits à la maison, j’ai souri car cela m’a fait penser aux premières pâtes à tarte que l’on trouvait au rayon frais à la fin des années 70 et qui n’étaient pas encore vendues "déjà étalées". J’ai le souvenir de ces gros blocs de pâte qui n’étaient pas forcement faciles à étaler.
Francine vient de sortir 3 pâtes (pizza, feuilletée et brisée), vendues sous forme de boule (pâton) au rayon frais. Elles ont l’avantage de s’étaler très facilement quasiment à la sortie du réfrigérateur. Pourquoi ne pas avoir fait des pâtes déjà étalées comme les autres ? Tout simplement pour pouvoir faire ce que l’on veut avec tant au niveau de la forme (les tartes rectangulaires sont très tendances) qu’au niveau de l’épaisseur de la pâte. J’aime beaucoup l’idée. J’ai testé la pâte à pizza, elle m’a sauvé un apéro improvisé et j’ai beaucoup aimé sa texture.
Un livre sur la photographie culinaire, « Photo Culinaire » de Philippe Barret
Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir nous améliorer dans le domaine de la photographie culinaire sur nos blogs et ce n’est pas si facile que cela. Même si ce nouveau livre s’adresse à des professionnels, il regorge de trucs pour s’améliorer, tant au niveau de la photo que du stylisme. Après une partie technique sur la lumière, la profondeur de champ, l’angle de vue, etc., il est plein de conseils très pratiques, aliment par aliment. Je connais déjà deux blogueuses qui ont craqué il y a quelques jours. Je suis certaine qu’elles en parleront bientôt sur leurs blogs respectifs, à moins qu’elles ne préfèrent garder leur découverte secrète.
L’attaché de presse m’a confié qu’ils feront peut faire une version moins professionnelle, j’ai hâte de voir.
Le premier livre de Julien Fouin : « Cuisines Paysannes »
Ce livre est sorti fin mars. Il s’agit d’un livre qui regroupe à la fois des recettes de saison, à base de légumes mais également de très beaux textes et photos sur les hommes et des femmes qui sont à l’origine de ces légumes. Les agriculteurs, en plus de partager leurs recettes chouchou préparées avec les produits de leurs récoltes, racontent leur métier et Julien Fouin retranscrit leur témoignage d’une très jolie écriture.
Soirée œnologique le dernier lundi de chaque mois chez Lapérouse
Depuis quelques années, j’essaie de m’améliorer dans le domaine de la dégustation, J’avance à la vitesse d’un escargot mais j’y prends beaucoup de plaisir. Récemment, j’ai été invitée à une soirée œnologique chez Lapérouse, un restaurant complètement en dehors du temps, sur le quai des Grands Augustins à Paris. Vous pouvez y diner dans la grande salle qui surplombe le quai et admirer les magnifiques demeures de l’autre coté de la seine qui s’éclairent à chaque passage d’un bateau. A moins que nous ne choisissiez un des petits salons que l’on découvre à droite ou à gauche d’un couloir tout en courbes. Ce sont les salons dans lesquels venaient diner les cocottes au siècle dernier. Elles testaient les diamants qu’elles venaient de recevoir en cadeau sur les miroirs. Ces miroirs encore griffés sont toujours là et donnent à l’endroit une atmosphère presque hantée.
Le dernier lundi de chaque mois, est organisé une soirée œnologique. Le chef Jean-Sébastien Pouch et son sommelier Mehdi Zerizer concoctent un menu mets et vins avec les vins d’un producteur qui vient sur place ce soir là.
En février, j’ai eu la chance de déguster aux magnifiques vins de Bourgogne de Joseph Drouhin et j’ai enfin pu sentir ce que l’on appelle un nez de beurre frais, dans un verre de Puligny 1er cru Clos de la Garenne 2007 blanc Un grand moment.
Il faut compter 100 euros pour la soirée. Ce n’est pas donné mais il s’agit d’un véritable diner servi à table avec assortiment de 4 amuses bouche (plus champagne), entrée, plat, dessert et mignardises. A chaque fois, un vin différent est proposé. C’est à mon avis une occasion unique de découvrir des vins d’exception.
A offrir à un amateur ou à une amatrice de très bon vins.
Pour vous tenir au courant des prochains diners dégustation, je vous conseille de téléphoner directement chez Lapérouse, au 01 43 26 68 04.
Je vous souhaite un excellent week-end.
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