C'est moi qui l'ai fait !

Goûters parisiens chics épisode 7 : Angelina et mon coup de cœur pour la brioche Pécan de Sébastien Bauer.

 

Goûters parisiens chics épisode 7 : Angelina et mon coup de cœur pour la brioche Pécan de Sébastien Bauer.

Pour lire les épisodes précédents, cliquez sur ce lien.

Une des choses que j’aime avec la rentrée, c’est de renouer avec les rituels agréables, comme celui des goûters parisiens chics que nous partageons avec Stéphanie, une fois par mois, depuis février.
Nous avons bien failli rater celui du mois d’août pour cause de vacances mais avec un peu d’organisation, nous avons réussi à ne pas casser le rythme.

RDV chez Angelina, adresse mythique parisienne remplie d’une clientèle très hétéroclite qui constitue un spectacle vivant et varié à elle toute seule.

Cette fois, il s’agit d’un endroit que je connais bien, souvenir de nombreux goûters avec ma sœur Caroline il y a fort longtemps, autour d’un ou deux Mont Blanc selon les époques.

 

Le Mont Blanc est la pâtisserie signature de chez Angelina. Les touristes étrangers le savent et j’ai adoré le spectacle de cette maman avec son fils d’un dizaine d’année en train de se délecter d’un Mont Blanc et d’un chocolat chaud, autre grand classique de la maison Angelina.

Impossible de ne pas le choisir, surtout pour la première visite de Stéphanie.

Le Mont Blanc de chez Angélina vaut le détour avec ses vermicelles de pâte/crème de marrons si réconfortantes, sa coque de meringue croquante comme il le faut et sa crème fouettée bien froide qui apporte de la légèreté à l’ensemble (c’est ce que Stéphanie a spontanément dit en le goûtant et je me permets de reprendre son analyse qui correspond parfaitement à la dégustation).

 

Saviez-vous que le chef pâtissier qui travaille chez Angélina (il s’agit de Sébastien Bauer) s’engage par contrat à ne pas modifier la recette originale du Mont Blanc. C’est ce genre de chose qui rend le salon de thé Angélina intemporel.

 

Après un demi Mont Blanc chacune, nous voulions découvrir les autres pâtisseries, création de Sébastien Bauer. Nous avons opté pour le cheesecake Saori (cheesecake citron vert, gelée de fraises, fine coque de chocolat blanc). Il m’a laissé une impression mitigée. La base est parfaite, bien sablée, bien beurrée avec la pointe de fleur de sel qui vient très agréablement chatouiller la langue mais j’ai trouvé le crémeux trop léger en texture et pas assez citronné, à mon goût.

Pour ne pas rester sur cette touche, nous avons commandé une troisième pâtisserie : la brioche pécan. Elle est nettement moins connue que le Mont Blanc, alors qu’elle vaut vraiment le détour, foi de Scally.

 

La brioche pécan est surmontée de ce que l’on appelle un craquelin, comme on le trouve de plus en plus sur les choux des pâtissiers. Sa texture est parfaite et quand vous la déchirez/découpez en deux, le cœur crémeux au praliné de noix de pécan apparait et c’est un vrai délice.

Rien que d’en parler de bon matin avant mon petit déjeuner, je me dis que j’aurais du en acheter une que je serais justement en train de manger en ce moment, tout en écrivant ce billet. Mais voilà, en plus d’être gourmande, je suis raisonnable (Ce parfum de praliné au noix de pécan est également décliné dans le choux Paris-New-York actuellement à la carte).

Si vous allez chez Angélina, je vous conseille vivement cette brioche pécan, en plus ou à la place du Mont-Blanc.

 
Coté boisson, Stéphanie a testé le chocolat chaud blanc. Je dois avouer que j’avais un peu peur de goûter mais c’est très bien fait : c’est doux comme je m’y attendais mais pas trop sucré. De mon coté, j’avais tellement soif que j’ai choisi un jus de pomme de chez Millat.

Il vous en coutera 15 euros pour une boisson et une pâtisserie de taille conséquente.

Les pâtisseries, ainsi que le chocolat chaud (vendu en bouteille) sont proposés à la vente à emporter à l’avant du salon de thé. Le Mont Blanc se commande même en version gâteau pour emporter à la maison.

Petit clin d’œil : si le serveur, au moment où vous dégainez votre appareil photo se penche vers vous et vous dit d’un air grave « je suis désolé mais vous ne pouvez pas prendre de photos ici », ne le regardez pas d’un air désespéré, voire choqué, c’est une blague. Stéphanie et moi sommes tombées dans le panneau pour le grand plaisir de notre serveur très taquin.

Les impressions de Stéphanie sont sur ce lien.

Angelina
226 rue de Rivoli, Paris 1
Tél : 01 42 60 82 00
Ouvert tous les jours de 9h à 19h (je vous conseille d'y aller un peu avant 16 h)
Métro Concorde ou Tuileries

Il existe d’autres adresses (Porte Maillot, Louvre, Versailles, jardin d’acclimatation) et bientôt de nouvelles ouvertures dans le jardin du Luxembourg et dans le Marais (voir adresses sur ce lien).

Quelques recettes de Sébastien Bauer sur le site du Figaro : Le chocolat chaud ou le Nuage cacao et framboises.

A très bientôt  pour l’épisode 8.

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L’éclair « éclair » Fauchon, les biscuits salés de la biscuiterie des Vénètes et les olives confites Saint-Denis : mes 3 coups de cœur de la rentrée.

 

L’éclair « éclair » Fauchon, les biscuits salés de la biscuiterie des Vénètes  et les olives confites Saint-Denis : mes 3 coups de cœur de la rentrée.

Je découvre de plus en plus de nouveaux produits parce que les marques s’adressent très souvent à nous les blogueuses (et blogueurs) culinaires pour nous tenir informés mais également parce que mon entourage est particulièrement adorable en m’offrant des produits que je ne connais pas.

L’éclair "éclair" Fauchon

Non seulement il est beau mais il est bon, ce nouvel éclair créé par Benoît Couvrand  de chez Fauchon, au fruit de la passion et au chocolat au lait.

A la première bouchée, c’est la fraicheur et l’acidulé qui dominent puis arrive la douceur du chocolat au lait. On distingue très bien les deux saveurs et l’équilibre entre les deux est parfait. L’ensemble est léger et gourmand à la fois. Cet éclair a même inspiré Stéphanie avec son petit pot de crème au chocolat au lait et au fruit de la passion.

Cet éclair, en version inédite, vous pourrez le déguster durant le week-end éclairs Fauchon, les 8, 9 et 10 septembre 2011. Toutes les infos sont sur ce lien.

Biscuits salés de la biscuiterie des Vénètes (Saint Armel, Morbihan)

 

 

Gabrielle a passé une partie de ses vacances à Saint Armel, un très beau village sur le golf du Morbihan. Elle nous a rapporté des biscuits salés de la biscuiterie des Vénètes. Ils sont à tomber avec leur texture fondante et sablée à la fois et leur goût bien prononcé. Deux parfums : tome de Rhuys+Wakame ou fromage+noix.  Un pur délice fait avec de très bons produits de la région. Je suis ravie que l’on puisse les commander en ligne car je ne voyais pas attendre l’été prochain que Gabrielle y retourne.

Olives confites de la confiserie Saint-Denis

 
Rapportées par une amie de ses vacances, j’adore ces olives vertes confites de la confiserie Saint-Denis. Comme dans tout bon fruit confit qui se respecte on retrouve bien la texture du fruit et son goût. Dans le cas de l’olive, c’est très subtil car l’on n’est pas du tout choqué par le coté légèrement sucré, bien au contraire. Je compte bien en faire un cake ou des madeleines, si je ne mange pas tout le bocal avant.

Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne rentrée.

Crème caramel, œufs au lait ou crème renversée ?

 

Crème caramel, œufs au lait ou crème renversée ?

De tous les desserts que fait ma mère, la crème caramel est le seul que je n’avais jamais fait moi même. Et pourtant, c’est un de mes desserts préférés. J’aime sa simplicité, son coté intemporel et tellement gourmand.

Avant les vacances, je me suis mise en tête de faire ce dessert en me demandant bien pourquoi j’avais mis tant d’années à me lancer.

Chose faite hier soir en prévision d’un déjeuner entre amis ce midi. Je suis ravie, c’est un dessert qui fait vraiment l’unanimité aussi bien chez les adultes que chez les enfants.

Le seul problème est que j’ai passé des heures à me demander si le caramel allait être liquide au fond ou pas. Je sais, c’est idiot mais le caramel reste pour moi une chose un peu magique, voire mystérieuse. Je ne suis pas certaine d’avoir encore tout compris bien qu’ayant fait de gros progrès depuis mon enfance, quand j’essayais désespérément de faire des caramels chez mes parents avec le livre de Ginette Mathiot, très peu de matériel et surtout aucune expérience.

Aujourd’hui, je peux vous dire que le caramel reste liquide au fond des petits ramequins, à condition de suivre quelques règles. J’ai même fait un dernier test ce soir sur le ramequin subrepticement gardé de coté pour la photo.

Du coup, je pense entrer dans une période crème au caramel. Si vous venez très bientôt à la maison, soyez prêt !

Crème caramel, œufs au lait ou crème renversée ? Petite question de vocabulaire avant la recette

Comme souvent, le répertoire de la pâtisserie française n’est pas évident car selon les époques, les régions, etc. les spécialités peuvent changer de nom et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, surtout si l'on n'est pas rigoureux. A priori, ce que j’ai fait, ce sont des œufs au lait. Si j’avais démoulé mon dessert, j’aurais obtenu une crème renversée.  La crème caramel semble être un terme très souvent utilisé pour ce dessert (œufs au lait ou crème renversée)  alors que la vraie version contient du caramel dans la préparation et non pas seulement en dessous ou au dessus. Je peux me tromper, si c’est le cas, n’hésitez pas à ajouter votre grain de sel.

Crème caramel

Je suis partie de la recette de Christophe Felder dans son livre « Les Crèmes de Christophe »,  en diminuant la quantité de sucre de 200 g à 150 g pour les crèmes. J’ai diminué également le temps de cuisson de 1 h à 45 minutes.

Ingrédients pour 12 ramequins

Pour le caramel

300 g de sucre

Pour les crèmes

6 œufs
4 jaunes
1 litre de lait entier (bouchon rouge)
1,5 gousse de vanille
150 g de sucre

Commencez par préparer le caramel.

 

Versez 1/3 du sucre dans le fond d’une casserole et faites chauffer sur feu moyen.
Dès que le sucre est fondu, ajoutez le second tiers.
Lorsqu’il est fondu, ajoutez le reste puis prolongez la cuisson, tout en mélangeant, jusqu’à ce que l’ensemble soit fondu et prenne une jolie couleur un peu plus foncée que l’ambre.
Si vous ne faites pas assez cuire votre caramel, il donnera une impression de sucré (pour avoir vu des chefs faire, j’ai remarqué que nous ne faisons pas assez cuire notre caramel, par peur de le faire bruler). Plus vous en ferez et plus vous serez à l’aise.
Versez le caramel dans le fond des ramequins sur une épaisseur d’environ 5 mm. Il va durcir, pas de panique, il fondra à nouveau.

Préparez les crèmes.

Préchauffez votre four à 160°C.
Tapissez un grand plat allant au four avec du papier sulfurisé puis déposez les ramequins.
Fendez les gousses de vanille, grattez les graines puis ajoutez-les au sucre.
Dans un bol, fouettez légèrement les œufs et les jaunes.
Ajoutez le sucre vanillé et mélangez à l’aide du fouet (Inutile de faire blanchir le mélange).
Ajoutez le lait petit à petit tout en mélangeant.
Passez le mélange à travers une passoire très fine puis versez dans les ramequins.
Versez de l’eau très chaude dans le plat afin qu’elle arrive à mi hauteur des crèmes.
Enfournez pour 45 minutes environ.
Les crèmes doivent être fermes au toucher et ne plus trembler lorsqu’on les bouge.
Sortez les ramequins du bain marie et laissez refroidir.
Réservez au frais pendant au moins 3 heures.
Juste avant de servir, mettez de l’eau bouillante dans un grand plat, sur 3 cm.
Ajoutez les ramequins et laissez comme cela pendant 2 à 3 minutes, afin que le caramel revienne à température ambiante.

Servez et régalez vous.

« 30 minutes Chrono », le nouveau livre de Jamie Oliver : 5 exemplaires à gagner.

 
 

Concours terminé, merci mille fois pour votre participation massive. Rrésultats vendredi ou samedi. Très bonne journée à vous.

« 30 minutes Chrono », le nouveau livre de Jamie Oliver : 5 exemplaires à gagner.

Depuis le début, je suis une inconditionnelle de Jamie Oliver. J’aime sa façon décontractée de cuisiner, son amour des bons produits et surtout ses bonnes idées gourmandes, rapides et intelligentes.

C’est simple, à l’époque où je pouvais voir ses émissions sur Cuisine TV ou sur la BBC, je n’avais qu’une envie, foncer dans ma cuisine et préparer ce qu’il venait de faire.

Mercredi, son dernier livre « 30 minutes chrono » est sorti en français. Il propose des menus complets à préparer en 30 minutes, toujours avec cette volonté forte de mettre tout le monde à la cuisine, même ceux qui n’ont pas l’habitude (vous pouvez feuilleter le livre sur le nouveau site de Jamie Oliver en Français).

J’admire ce coté engagé de Jamie Oliver qui correspond à 100% à ma vision de la cuisine.

En plus court : il m’inspire.

Parallèlement à la sortie de son nouveau livre, un site en Français est né, sur lequel vous pouvez participer à un concours pour gagner un week-end à Londres avec repas au Fifteen + cours de cuisine, etc. et des exemplaires du nouveau livre de Jamie Oliver. RDV sur ce lien.

De mon coté, je vous propose de gagner sur mon blog un exemplaire de « 30 minutes Chrono ».
Pour cela, il suffit de répondre aux trois questions suivantes, dans les commentaires de ce billet.

Vous avez jusqu’au 30 Août 2011, minuit pour participer.

Je tirerai au sort 5 personnes parmi celles qui ont répondu correctement aux 3 questions. N’oubliez pas d’indiquer une adresse e-mail correcte dans votre commentaire (je suis la seule à pouvoir le lire) afin que je puisse vous contacter si vous avez gagnez.

Les règles du jeu :

Vous devez résider en France métropolitaine pour pouvoir participer.
Vous ne pouvez participer qu’une seule fois.
Si vous avez gagné (j’annoncerai les gagnants dans ce billet à l’issue du concours et je vous enverrai un e-mail), vous devrez m’envoyer votre adresse postale par mail afin que je puisse vous envoyer l’ouvrage. Si vous ne m'avez pas indiqué une adresse mail correcte dans votre commantaire, votre participation ne sera pas valable.

A vous de jouer !

1. Comment s’appellait la première émission de cuisine de Jamie Oliver en Grande Bretagne ?
2. Commet s’appelle l’ustensile créé par Jamie Oliver et que l’on trouve partout dans le monde ?
3. Quel était le métier de ses parents ?

Salade de fenouil, concombre, tomates et oignons rouges.

 

Salade de fenouil, concombre, tomates et oignons rouges.

Quand les enfants partent en vacances sans nous, je suis plutôt sereine car je sais qu’ils sont heureux là où ils sont et que c’est important pour les enfants d’avoir une vie en dehors de leur famille.

De toute façon, vu la longueur des vacances scolaires en France (parfois plus de 2 mois quand ils sont au collège), je n’ai pas vraiment le choix, à moins de fermer boutique durant 2 mois. En Grande Bretagne, ils ont seulement 6 semaines de vacances en été et c’est beaucoup plus simple pour les parents de s’organiser. C’est facile pour moi de dire cela maintenant que je suis mère car j’ai de super souvenirs de ces 2 longs mois d’été lorsque j’étais enfant et j’aurais détesté qu’on y touche.

Bon courage au gouvernement pour statuer sur ce point !

Avant leur retour en fin de semaine, je profite pleinement de ma liberté, sans complexe mais, par des petits détails, je sais qu’ils sont toujours avec moi, dans un coin de ma tête.

Hier soir par exemple, j’ai rigolé toute seule dans ma cuisine en imaginant Noé qui aurait très certainement fait la moue en découvrant des crudités non identifiées dans son assiette.

Cette salade croquante se suffit pratiquement à elle même pour un repas léger. Comme David et moi sommes gourmands nous y avons ajouté un reste de poulet.

David a trouvé le fenouil particulièrement savoureux et bien meilleur que la version cuite avec laquelle il a un peu de mal.

Salade de fenouil, concombre, tomates et oignons rouges.

Ingrédients pour 4 personnes

2 oignons rouges
2 cuil. à soupe de vinaigre
1 fenouil
250 g de tomates cerise
1 demi-concombre
2 pognées de roquette
1 poignée d’un mélange de graines
Le zeste d’un citron vert
1 demi-bouquet de ciboulette
Poivre du moulin
Sauce
Sel
1,5 cuil. à soupe de jus de citron vert
3 cuil. à soupe d’huile d’olive

Commencez par préparer les oignons.
Pelez-les, retirez la première  peau puis coupez-les en 8.
Plongez les demi-quartiers d’oignons dans de l’eau bouillante pendant 1 minute.
Egouttez puis rincez-les à l’eau froide.
Détachez les lamelles de chaque demi-quartier puis mettez-les dans un bol.
Ajoutez le vinaigre, mélangez et réservez.

Je suis une grande fan de ces oignons qui sont croquants et pas trop forts. Ils se marient très bien avec une salade. Vous pouvez également les ajouter sur une tartine ou sur une tarte, comme dans ces tartelettes au comté. 

Retirez les extrémités du fenouil, coupez-le en deux puis râpez-le.
Mettez le fenouil dans un grand plat.
Coupez les tomates cerise en deux et ajoutez-les dans le plat.
Coupez le concombre en très fines tranches et versez-les dans le plat.
Ajoutez la roquette, la moitié des oignons (gardez le reste pour une autre salade ou pour des tartines), les graines, le zeste de citron, la ciboulette ciselée et mélangez.
Dans un petit bol, mélangez le sel et le jus de citron. Ajoutez l'huile d'olive et émulsionnez l'ensemble, à l'aide d'un petit fouet ou d'une cuillère magique.

Versez sur la salade, mélangez bien et servez avec un peu de poivre fraichement moulu.

Bonne rentrée à vous ou bonnes vacances si vous êtes encore loin de la maison.

Jamie’s Italian, restaurant italien de Jamie Oliver à Bath, GB.

 

Jamie’s Italian,  restaurant italien de Jamie Oliver à Bath, GB

J’avais totalement oublié que Jamie Oliver a ouvert il y a environ 2 ans des restaurants italiens appelés « Jamie’s Italian » dans une quinzaine de villes britanniques (Jamie Oliver est également propriétaire de plusieurs restaurants appelés Fifteen à la fois en Grande-Bretagne et dans d’autres pays).

Nous avons découvert Jamie's Italian par hasard à Bristol (j’ai toujours l’œil alerte quand je me promène dans une ville) mais trop tard, car nous repartions le matin suivant. Par chance, j’ai trouvé qu’il en existe un autre à Bath, qui était la prochaine étape de notre périple britannique.

 

Alors que nous étions attablés dans la salle du premier étage avec vue sur la très jolie ville de Bath, nous nous sommes tout de suite sentis bien dans cette atmosphère conviviale au service très chaleureux et professionnel.

La carte est particulièrement gourmande. Nous avons mis un peu de temps à choisir, c’est le genre d’endroit où il doit faire bon revenir souvent.

Nous avons commencé par des grosses olives vertes de la région des Pouilles particulièrement goûteuses. Elles étaient servies avec une tapenade maison à tomber et une sorte de pain aussi fin qu’une feuille de papier appelé « music bread », ne me demandez pas pourquoi.

 

Nous avons également commandé des petits piment doux farcis au thon, câpres et anchois servis avec un filet d’huile d’olive, un peu de vinaigre balsamique et des minuscules feuilles de basilic très odorantes. David était aux anges, c’est le genre de chose qu’il adore et il regrette déjà que l’on ne puisse pas trouver ces petits piments doux en France.

 
Linguine aux crevettes ail et piment + roquette

Pour la suite, nous avons craqué pour des pâtes, il se trouve que nous en n’avions pratiquement pas mangées depuis le début des vacances, 2 semaines plus tôt. Chaque plat de pâte est décliné en deux versions (portion standard ou portion plus petite), ce qui est une bonne idée si vous les mangez avant le plat comme c’est la coutume en Italie.

Pappardelle au salami poireaux ail tomates et herbes fraiches

Quand les assiettes sont arrivées, j’avais l’impression que Jamie Oliver allait sortir de la cuisine tellement elles sont proches de l’atmosphère de ses livres et de ses émissions.

Coté réalisation, rien à dire, Jamie Oliver sait de quoi il parle dès qu’il s’agit de cuisine italienne. La cuisson est parfaite, l’ensemble est très goûteux et léger. Les pâtes sont fraiches et faites à la demande juste à l’entrée du restaurant.

 

Il y a plein d’autres choses à la carte, comme des planches de charcuterie, des antipasti, une sélection de pains maison (focaccia, pain au levain, etc.) servis avec une très bonne huile d’olive, de la burrata,  du poisson cuit en papilotte, des viandes, etc.  Toute la cuisine est simple et réalisée avec des produits de très bonne qualité et très souvent locaux.

 

Je suis ravie d’avoir enfin pu découvrir une partie de l’univers de Jamie Oliver que j’admire depuis de nombreuses années. Nous comptons bien y retourner lors de nos futurs voyages en Grande Bretagne.

Compter 20 livres par personne avec entrée, pâtes, un verre de vin et un café, ce qui est très raisonnable pour la qualité et le service.

Si vous projetez de voyager en Grande Bretagne, je vous invite à y aller, même en famille, le rapport qualité prix est excellent et nous avons passé un super moment, David, Noé et moi. Comme ils ne prennent pas de réservation, sauf si vous êtes un groupe de 8 personnes ou plus, je vous conseille d’y aller soit pour le déjeuner, soit assez tôt en soirée.

Voir également l'avis de la ménagère débutante sur le restaurant de Londres, sur ce lien.

Jamie's Italian, Bath
10 Milsom Place
Bath, BA1 1BZ
Voir toutes les autres adresses sur le site.

 
Magnifique jardin anglais autour d’un ancien moulin à eau restauré à Priston Mill près de Bath.

Actu de dernière minute : depuis quelques jours, Jamie Oliver a un site en français, c'est sur ce lien.

Ile de Wight (IOW), carte postale.

 

Nous voilà rentrés de notre périple de 3 semaines en Grande-Bretagne dont 2 sur l’Ile de Wight. Nous y avions déjà passé des vacances, je savais que j’aimais cet endroit mais là, j’ai encore plus apprécié.

En rentrant, j’ai d’ailleurs dit à mon beau père qui est né sur cette ile et qui ne l'a quittée qu'à 18 ans  pour faire ses études que j’aimerais y habiter un jour. Il avait l’air surpris mais j’ai vu également qu’il était touché.

Je ne sais pas l’expliquer mais il y a quelque chose là bas qui fait que je m’y sens incroyablement bien.

Quelques images avant de revenir à ma vie quotidienne.

 
 
 
 

 

 

Zucchine a scapece (antipasti de courgettes marinées à l’ail et à la menthe).

  Zucchine a scapece (antipasti de courgettes marinées à l’ail et à la menthe)

Blog en vacances, ce billet a été publié pour la première fois en Juin 2010.

Ce qui est bien quand vous avez une amie qui écrit un livre de cuisine c’est que vous suivez l’aventure depuis le début et c’est toujours excitant. Je me souviens très bien du jour où Silvia Santucci, du blog Savoirs et Saveurs, m’a demandé conseil avant de signer le contrat qui lui ferait écrire son tout premier livre de cuisine, « Apéros à l’italienne ». Nous étions dans sa cuisine en train de boire un café (italien of course). Silvia était très emballée par ce projet et moi de même.

Je me souviens de ses moments d’euphories, de ses moments de travail intense (il y a plus de 100 recettes dans son livre), de sa grande réflexion au moment de construire la table des matières et de son choix cornélien lorsque son éditrice lui a dit qu’il y a avait trop de recettes.

Je me souviens ensuite d’avoir gouté à quelques recettes avant que le livre ne sorte, et en particulier à ce « bagnetto verde » à la piémontaise (une tuerie), dont vous pouvez trouver la recette sur son blog, au moment de l’annonce de la sortie de son livre.

Après avoir suivi ces étapes, j’attendais le livre de Silvia avec impatience et je n’ai pas été déçue.

S’il n’a pas de photos dans « Apéros à l’italienne », le livre de Silvia a une âme et c’est à mon sens le plus important. Chaque recette est accompagnée de conseils, à la fois sur la cuisine traditionnelle italienne, sur les ingrédients et sur l’origine de la recette en Italie. Silvia sait de quoi elle parle, elle est italienne.

J’ai déjà lu son livre de la première à la dernière page et pour ma première recette, j’ai tout de suite été tentée pas ces courgettes marinées, grand classique des antipasti italiens qui coûtent toujours une fortune chez les traiteurs italiens. Les courgettes commencent tout juste à arriver dans mon panier hebdomadaire et je suis ravie de cette recette, qui permet deles préparer d’une manière originale.

 Comme l’explique Silvia dans son livre le mot scapece, dérivé du mot escabèche, est une marinade à base d’ail, de menthe et de vinaigre et c’est à l’origine une méthode de conservation des aliments.

 Antipasti de courgettes marinées à l’ail et à la menthe

D’après la recette de Silvia Santucci dans son livre « apéros à l’italienne »

Ingrédients pour 4 personnes

600 g de courgettes, soit environ 4 courgettes
2 gousses d’ail
Une dizaine de feuilles de menthe
6 cl de vinaigre de cidre
6 cuil. à soupe d’huile d’olive
Sel

Retirez les extrémités des courgettes et coupez-les en rondelles d’1 cm.
Posez une passoire sur une assiette creuse.
Disposez une couche de rondelles de courgettes puis saupoudrez de sel, recouvrez d’une seconde couche de rondelles de courgettes puis saupoudrez de sel. Continuez ainsi avec le reste des courgettes.
Couvrez d’une petite assiette ou d’un papier sulfurisé et posez un poids dessus (j’ai utilisé des boites de conserve).
Laissez dégorger au moins deux heures.
Rincez les rondelles de courgettes puis épongez-les sur un torchon propre ou sur du papier absorbant.
Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une grande poêle, ajoutez les rondelles de courgettes sur une seule couche et faites les dorer des deux cotés, sur feu vif.
Baissez le feu et prolongez la cuisson pendant 10 minutes, sur feu moyen en retournant les courgettes de temps en en temps.
Réservez sur du papier absorbant et procédez de la même manière pour le restant des courgettes.
Pelez puis écrasez l’ail, ciselez les feuilles de menthe.
Dans un bol, mélangez le vinaigre et le restant de l’huile d’olive (3 cuillère à soupe).
Dans un plat creux, mettez une couche de courgette et salez très légèrement.
Ajoutez de l’ail, de la menthe et une partie du mélange huile et vinaigre.
Recouvrez avec d’autres rondelles de courgettes, ajoutez de l’ail, de la menthe, et le mélange huile et vinaigre. Procédez de la même manière pour le restant des courgettes.
Couvrez et réservez au frais pendant au moins 6 heures.

Photo prise juste avant le temps de marinade

Nous avons beaucoup aimé cet antipasti riche en saveurs.
Vous pouvez le servir à l’apéritif avec des piques en bois ou bien dans une salade ou même sur des tartines avec du fromage de chèvre, c’est divin.

Je ne suis pas la seule à avoir craqué pour le livre de Silvia, Mamina a déjà testé une recette, c’est sur ce lien.

 

Tarte rustique nectarines noisettes, sans moule à tarte.

Tarte rustiques nectarines noisettes, sans moule à tarte

Blog en vacances, ce billet a été publié pour la première fois en août 2010.

Quand j’aime une idée en cuisine, j’ai tendance à la décliner à l’infini, jusqu’à ce que j’en fasse le tour. Après, il est temps de passer à une autre idée, d’oublier la précédente, quitte à y revenir plus tard car, comme dit David, on n’oublie jamais une bonne idée.

Depuis cette tarte rustique aux poires qui a eu l’immense privilège de passer dans l’émission « Envoyé Spécial La suite », le samedi du week-end de Pâques, j’ai récidivé avec une version aux nectarines.

J’attends avec impatience que le prix des figues chute pour continuer à agrandir ma collection.

Cette « free forme tart » comme disent les américains, je l’adore, sans vraiment savoir pourquoi. Je ne peux même pas dire que c’est parce que je ne sais pas faire une tarte avec un joli bord ou parce que je n’ai pas de moule à la maison, non, c’est juste l’idée que j’aime. Et aussi le fait que le bord est bien croustillant et légèrement caramélisé avec le sucre cassonade que l’on met avant la cuisson. En gros, ça change tout simplement d’une tarte classique, il y a un intérêt gustatif et ça m’amuse.

Je voulais remplacer la garniture à la noisette par une garniture à l’amande mais j’étais en rupture de poudre d’amandes ce jour là. En rangeant mes placards quelques jours plus tard, j’en ai retrouvé un  kilo. Comme quoi le rangement est souvent nécessaire dans une cuisine. Du coup, j’ai fait avec des noisettes avec un doute sur l’association nectarine noisette mais qui s’avère être très bon.

Le plus difficile pour moi dans cette tarte est de disposer les tranches de nectarines en rosace, bien régulièrement. En pleine action, je me suis souvenue de ce moment de panique durant le tournage où mon cerveau s’est littéralement bloqué, me rendant incapable de disposer mes tranches de poires en rosace. Un grand moment de rigolade, suivi d'une pause.

En lisant le billet d’Esterelle sur comment étaler une pâte à tarte sans rouleau, elle évoque également ce problème et je me suis sentie moins seule d’un seul coup.
Pour cette tarte, je me suis dit « allez Pascale, tu dois y arriver, ce n’est pas si compliqué » et là, miracle, j’ai réussi à faire quelque chose d'assez régulier, du premier coup. C’est peut être une histoire de mental ou bien de géométrie dans l’espace comme le dit Estérelle ?

Et vous, vous trouvez cela facile de faire une rosace régulière avec des tranches de fruits ? Vous avez des trucs à partager ?

Tarte rustique nectarines et noisettes, sans moule (free form tart)

Ingrédients pour une tarte, soit pour 4 à 6 personnes

1 pâte brisée faite maison

Pour la crème de noisettes (vous n’allez utiliser que la moitié pour une tarte et comme je n’avais pas envie de partager mon pauvre œuf en deux …)
100 g de poudre de noisettes
100 g de sucre roux
1 œuf
2 cuil. à soupe de lait
3 nectarines
Un peu de lait et de cassonade pour la finition

Dans un bol, mélangez la poudre de noisettes, le sucre, l’œuf et le lait, jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
Couvrez puis mettez au frais.
Etalez la pâte brisée puis découpez un cercle de 27 cm de diamètre.
Posez ce cercle sur une plaque de cuisson anti adhésive et mettez au frais.
Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez les nectarines en deux, sans les peler puis retirez le noyau.
Coupez-les en tranches.
Etalez la moitié de la crème aux noisettes sur la pâte en laissant un pourtour libre de 5 à 6 cm.
Ajoutez les tranches de nectarines en rosace.
Rabattez les bords de la pâte sur les nectarines, en faisant des plis.
Badigeonnez les bords avec du lait, en vous aidant d’un pinceau puis saupoudrez de sucre cassonade.
Enfournez pour 25 minutes environ, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.
Faites glisser la tarte sur une grille puis dégustez-la froide.

Le magazine Yummy N° 4 est en ligne.

 

Le magazine Yummy N° 4 est en ligne

Lorsque j’ai découvert le premier numéro de Yummy, en février, je suis tombée sous le charme de ce magazine de cuisine en ligne et j’en avais parlé dans ce billet. Il s’agit d’un magazine collaboratif, résultat d’un formidable travail d’équipe de blogueuses et de blogueurs culinaires.

J’ai dévoré les numéros suivants, toujours avec le même intérêt, séduite par la qualité des photos, des textes, des thèmes abordés, etc.

Aujourd’hui, le numéro 4 est en ligne et j’ai le grand plaisir de vous annoncer que je fais à présent partie de l’équipe de Yummy *

Dans chaque numéro, j’animerai une rubrique intitulée « British Corner » avec des recettes salées ou sucrées en direct de Grande-Bretagne.

Je vous invite à découvrir le nouveau numéro rempli de trésors de saison car nous sommes encore en été. Vous y trouverez également plein d’infos sur la rentrée littéraire, des interviews, etc.

Vous pouvez soit le feuilleter en ligne (sur ce lien) ou le télécharger (sur ce lien) afin de le consulter sur une tablette.

J’espère que vous aimerez ce numéro autant que nous avons adoré y participer.

Si vous souhaitez proposer une recette pour le prochain numéro, vous trouverez très bientôt les sujets sur le blog de Yummy.

* La Yummy Team : Trinidad, Edda, Silvia, Mamina, Tiuscha, Dorian, Dominique, Carole, Florence, Nanou, Sandra et moi même