Gianduiotti Guido Gobino aux noisettes du piémont
Impossible de séjourner à Turin dans le Piémont, sans aller dans un de ses magnifiques cafés, ni sans goûter au gianduja fabriqué avec les noisettes du Piémont.
Je connaissais cette gourmandise (voir mon billet sur le sujet ici et là) mais je ne savais rien de son histoire et je remercie Edda et Silvia pour ce moment de culture culinaire lors de notre voyage à Turin pour cuisiner les pâtes Garofalo sur le salon del gusto.
C’est quoi le Gianduja ?
Le gianduja est une sorte de praliné composé de noisettes broyées très finement avec du sucre glace, mélange auquel on ajoute du beurre de cacao, un peu de cacao et un peu de lait. Contrairement au praliné français, les noisettes et le sucre ne sont pas caramélisés. En Italie le gianduja est parfois moulé sous forme de petits lingots emballés dans du papier. On les appelle les gianduiotti . Leur texture est fondante et quand ils sont bien réussis, le parfum de noisettes est irrésistible. Il y a des variantes avec plus ou moins de chocolat (noir, lait ou blanc), sachant qu’il faut au moins 30% de noisettes pour pouvoir s’appeler Gianduja.
Son petit cousin s’appelle le crémino (cremini). Il se présente sous forme de cubes composés de 2 couches de gianduja au centre desquelles on ajoute un autre parfum (chocolat, pâte de noisettes, etc.).
L’histoire du Gianduja
Le nom Gianduja (ou gianduia) vient du nom d’un masque populaire de la Comédie dell'Arte.
Il date de 1806 et a été inventé par les chocolatiers de Turin, à une époque où il était difficile de se procurer du chocolat à cause du blocus imposé par Napoléon. Ils ont eu l’idée de remplacer le beurre de cacao par de la pâte de noisettes, la région du Piémont étant riche en noisettes. Cette pâte a été ensuite moulée en forme de petits lingots, les gianduiotti.
Les gianduja de chez Guido Gobino
Si vous allez en Italie et notamment dans la région de Turin, vous trouverez une multitude de gianduja, certains faites par des artisans, d’autres par des industriels. Sur le salon Del Gusto, sur les conseils d’un italienne de chez Garofalo, nous avons succombé à ceux de chez Guido Gobino qui sont fabriqués de manière artisanale. Ils sont délicieux, fondants et l’on sent bien la noisette. N’hésitez pas non plus à tester leur pâte à tartiner au Gianduja ou aux crémini.
Evitez de les acheter à l’aéroport car ils sont plus chers. Ils ne sont malheureusement pas distribués en France et c’est bien dommage … (photo des cremini prise sur le site Guido Gobino)
Les cafés de Turin
Nous avons pris le temps de nous balader à Turin et d’écouter son histoire grâce à Silvia qui en plus de la cuisine est passionnée d’histoire. J’ai eu un coup de cœur pour les cafés, comme celui dans lequel nous avons pris notre petit déjeuner. Il y règne une ambiance très différente de celle des cafés français. Les italiens y viennent prendre leur petit déjeuner, choisissent une viennoiserie sur un grand comptoir à l’entrée, la tiennent dans une petite serviette avant d’aller s’installer à une table pour commander un café. Certains prennent leur temps en lisant tranquillement leur journal.
Beaucoup de cafés sont assez anciens, comme le café Fioro où nous avons pris un café en fin de matinée. La plupart ont des terrasses sous les nombreuses arcades de Turin, bienvenues quand il pleut ou quand le soleil tape.
Guido Gobino pour les Gianduja
Via Lagrange 1A
ou Via Cagliari 15B
Turin