C'est moi qui l'ai fait !

Cocktail pink ou comment faire un cocktail au thé glacé ?

Le thé glacé, j'adore. Depuis quelques années, nous sommes de plus en plus gâtés par quelques marques qui font vraiment de bons produits.

Il y a plusieurs semaines, j'ai découvert à l'occasion d'une chouette soirée au Sherry Butt, un bar dans le quartier du Marais, la nouvelle gamme de thé glacés de chez Compagnie Coloniale. Cette maison est la plus ancienne marque de thé française. Les thés ne sont bien entendu pas cultivés en France, climat oblige mais les assemblages le sont, tout comme la création des thés parfumés.

Dans chaque boite, vous trouverez des grands sachets de thé aux 4 saveurs différentes (Maté Citron, Melon Mango, Délice Panier de Fruits et Thé Vert Menthe). Chaque sachet permet de préparer ½ litre de thé glacé bien parfumé, voire fruité grâce aux morceaux de fruits séchés que l'on retrouve parmi les feuilles de thé. Ça donne presque envie de manger le contenu des sachets.

En ce moment, vues les températures, je me régale. Si d'habitude je prépare mes thés glacés à froid, j'ai changé mes habitudes en suivant les conseils de la responsable de Compagnie Coloniale en faisant infuser le thé à 80°C et effectivement ça marche. Comme elle me l'a expliqué, ils ont fait beaucoup de tests et avec leur marque, c'est comme cela que le thé glacé est le meilleur.

Durant ladite soirée, j'ai eu un coup de cœur pour les créations de Javier Sham du Sherry Butt autour des thés glacés. Le thé glacé apporte aux cocktails des tas de saveurs, pas étonnant qu'ils aient le vent en poupe depuis un certain temps.

J'ai en particulier craqué pour le "Rainbow fruit", fruité, acidulé et très peu sucré. Javier Sham utilise un sirop de thé glacé préparé en remplaçant une partie de l'eau par du lait de soja. Cela donne une texture super sympa au cocktail, tout en ne dénaturant pas les autres saveurs.

J'ai refait sa recette à la maison, en retirant un peu de sucre dans la recette du sirop et en remplaçant lait de soja par lait d'amandes, j'en ai toujours en stock, mon fils ne pouvait plus boire de lait.

J'ai retrouvé le même plaisir et David a adoré. C'est un cocktail bien équilibré et peu sucré. Le mien avait un peu moins de texture que celui de Javier Sham mais on ne n'improvise pas mixologiste du jour au lendemain.

Pink cocktail ou comment faire un cocktail au thé glacé ?

Pour le sirop de thé (à utiliser pour d'autres recettes) et à préparer à l'avance

Faites infuser pendant 4 minutes 1 sachet « Délice Panier de Fruits » de chez Compagnie Coloniale dans 25 cl d'eau et 25 cl de lait d'amandes chauffés à 80°C. Filtrez, ajoutez 350 g de sirop de sucre de canne et réservez au frais.

Ce thé glacé contient de la pomme, de l'hibiscus, des baies de sureau, de l'églantier, des mûres et des framboises. Il fait partie dans la gamme des thés sans thés.

Au moment de servir

Mettez 3 gros glaçons dans chaque verre de type coupette pour bien les refroidir.

Pour chaque verre, mélangez dans un skaker, 3,5 cl de Rhum blanc, 2,5 cl de Sirop au thé Délice panier de fruits, 1,5 cl de jus de citron vert, ajoutez les glaçons que vous avez mis dans le verre, shakez, filtrez et versez dans un verre.

Procédez de la même manière pour les autres verres.

NB : vous pouvez sans problème mettre le double des ingrédients dans le shaker pour préparer 2 verres à la fois. Si vous n'avez pas de doseur spécial cocktail, posez votre shaker sur une balance et pesez les liquides. Pour rappel : 3 ,5 cl de rhum correspondent à 35 g de rhum.

Je vous souhaite une très bonne semaine.

Poulet à la sauce Sriracha + quinoa aux épices et tagliatelles de courgettes

Poulet à la sauce Sriracha + quinoa aux épices + tagliatelles de courgettes

C'est fou tout ce que l'on peut faire dans une journée quand on ne va pas bosser et que l'on n'ouvre si son iPhone, ni son ordi. J'ai encore mal au bras d'avoir fait le ménage de printemps avec David sur notre terrasse en rez de jardin, celle que nous n'utilisons qu'en été. Le reste du temps, on a la flemme de descendre et on reste sur la petite terrasse au premier, juste au niveau du salon. La poussière et les toiles d'araignées ont bien profité de notre absence.

Ce gros ménage ne nous a pas empêché de déjeuner sur une chouette terrasse en bord de Marne, ni de faire une sieste. Ah mais qu'est-ce que ça fait du bien.

J'ai même eu le temps de trier mes papiers, ceux qui me connaissent savent que c'est toujours un grand moment. Victoire, j'ai retrouvé mon ordonnance pour enfin soigner mes épaules, je l'ai depuis février, no coment please et mes justifs pour terminer mes notes de frais. Mon boss m'a donné jusqu'à lundi et il ne rigole pas avec la compta.

Le soir venu, j'avais encore les bras en compote mais j'ai retrouvé avec grand plaisir le chemin de la cuisine pour préparer un repas tout simple : poulet à la sauce Sriracha, du quinoa et des tagliatelles de courgettes.

Vous connaissez la sauce Sriracha ?

C'est cette petite bouteille rouge que l'on retrouve souvent sur les tables des restos asiatiques, un condiment composé de piments, d'ail, de vinaigre, de sel et de sucre.

On la doit à David Tran qui dans les années 70 la fabrique au Vietnam pour la vendre aux restaurateurs. Fin des années 70, toute la famille quitte le Vietnam pour les Etats-Unis mais aussi pour la Malaisie et Hong Kong. David Tran rejoint son beau-frère à Los Angeles et commence à fabriquer à nouveau sa sauce Sriracha, du nom d'un port de pêche en Thaïlande. Il pensait qu'elle serait uniquement consommée par les émigrants du Vietnam qui aiment en ajouter dans le Phô. Il est loin de se douter que leur société Huy Fong Foods connaîtra un tel essor en vendant de nos jours plus de 10 millions de bouteilles par an. Sa marque est reconnaissable à son coq, signe astrologique de David. Voir l'histoire complète de la sauce Sriracha sur le site du Ny Times.

D'autres marques s'y mettent, à tel point que Sriracha est devenu aujourd'hui le nom générique qui désigne une sauce pimentée.

J'aime beaucoup la version bio et fabriquée en France avec des piments marocains « L'Intrépide ». C'est l'œuvre d'une petite entreprise « La Marche Avant » basée à Forcalquier. Par rapport à la version « coq rouge », elle a plus de texture, elle est un peu moins sucrée, elle a plus de longueur en bouche et elle a côté plus fumé que j'aime beaucoup. Cette sauce bio ne contient ni pesticides, ni conservateurs, ni additifs ou autres épaississants.

Vous pouvez l'acheter sur certains sites en ligne ou trouver des adresses de boutiques sur le site http://www.lamarcheavant.com/

Je craque pour la sauce Sriracha avec du riz sauté, dans des wraps ou des rouleaux de printemps, dans ces amandes grillées sauce Sriracha, sur du pop-corn mais aussi avec du poulet sauté.

Poulet sauté sauce Sriracha

Pour les tagliatelles de courgettes : prélevez des bandes à l'aide d'un rasoir à légumes en tournant la courgette d'1/4 de tour à chaque fois que vous arrivez au niveau des graines. Faites-les cuire à la vapeur de 3 à 4 minutes. Ajoutez du sel, de l'huile d'olive, un peu de vinaigre et du poivre du moulin ou un chouia de Zaatar.

Pour le quinoa : j'ai utilisé le nouveau mélange très sympa de chez Tipiak « quinoa gourmand aux épices ». Il est composé de quinoa blanc rouge, de blé et d'épices et se cuit par absorption en 12 minutes à la casserole. Gros succès auprès de David et de Noé qui se méfient toujours du quinoa.

Pour le poulet

• 4 filets de poulet
• ½ gousse d'ail
• 1 c. à s. d'huile
• 2 c. à s. de sauce Sriracha bombées
• 1 c. à s. de sauce soja sucrée
• 1 c. à s. d'eau

Comment faire ?

Commencez par faire cuire le quinoa, couvrez-le et réservez.

Enchainez sur la préparation et la cuisson des tagliatelles puis préparez le poulet.

Coupez le poulet en petits dés, mettez-les dans un bol avec l'huile et l'ail pelée et râpé à la microplane.

Mélangez.

Dans un petit bol, mélangez la sauce Sriracha, la sauce soja sucrée et l'eau.

Si vous n'avez pas de sauce soja sucrée, utilisez de la sauce soja classique et ajoutez les ¾ d'une cuillère à café rase de miel.

Faites chauffer une poêle sur feu vif. Ajoutez le poulet et faites-le cuire 4 minutes, afin qu'il soit doré.

Ajoutez le contenu du bol et faites cuire pendant 2 minutes en mélangeant très souvent.

Servez avec les courgettes et le quinoa.

Camembert et Gin Tonic

Les semaines filent à toute allure, j'aimerais retenir le temps avec mes deux mains mais je me sens totalement impuissante. J'ai toujours dit que ce blog est le vrai reflet de ma vie. En ce moment, je cuisine très peu et ça se voit !

Si, hier soir, je me suis lancée dans la préparation d'un gâteau vegan pour le départ d'un de nos stagiaires que j'apprécie beaucoup. C'était tellement mauvais que je n'ai pas pu l'emporter au boulot et encore moins partager la recette sur ces pages.

Aujourd'hui, j'ai battu un record. J'ai quitté la maison à 7 h et je suis revenue à 21h.

J'aurais adoré vous raconter que je suis allée à un déjeuner de presse (ou chez le coiffeur) et que j'ai rattrapé le temps en travaillant tard. Même pas, j'ai passé tout ce temps à travailler (et à rire aussi).

En temps normal, j'adore cuisiner en rentrant du boulot. Mais là, je me suis juste préparée un Gin Tonic, une envie subite et j'ai mangé du camembert.

Mes seules consolations : j'étais sur la terrasse à profiter de la douceur de la soirée en compagnie de David et de Noé (qui revenaient du resto) et mon camembert était délicieux (un camembert bio de Normandie au lait cru de chez Gillot, souvenir d'une superbe visite chez eux samedi dernier).

Ce week-end, je compte bien revenir à un rythme qui me correspond plus.

A très bientôt sur ces pages pour de nouvelles recettes.

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Mais aussi pour prendre un petit déjeuner ou un goûter.

Il y a 2 mois, je cherchais une adresse sympa pour déjeuner dans le quartier Montorgueil et je suis tombée sur Marcelle, une adresse récente de la rue Montmartre. J'ai tellement aimé que j'y suis retournée.

J'aime ce lieu un peu atypique. En bas une petite salle dans laquelle vous pouvez déjeuner au comptoir mais aussi admirer les pâtisseries, tout en commandant des assiettes généreuses et équilibrées.

On vous les apportera au premier étage dans une salle avec vue plongeante sur le RDC et la rue Montmartre ou bien, et c'est l'endroit que je préfère, au second dans une pièce à la jolie lumière où l'on s'installe autour d'une grande table d'hôte.

Salade de chou romanesco cuit + chou cru + poulet + radis + grenade + sauce + fromage

Le menu change une fois par mois. J'aime leurs grandes assiettes pas forcément "sans"  mais toujours bien équilibrées et qui ne vous laissent pas sur votre faim. C'est bien la preuve que l'on peut manger sainement mais sans forcément retirer gluten, lactose, sucre et viande.

J'ai pris à chaque fois la grande salade (photos plus haut et plus bas) qui mêle par exemple des céréales, des légumes crus et cuits, du poulet, des petits trucs qui croquent comme des graines de sésame et des crackers divins.

Autre salade :  Moghrabieh (sorte de gros couscous qui donne des billes très fondantes) + carottes crues et cuites + poulet + menthe + sésame + sauce au lait fermenté

C'est généreux, bon, soigné et très bien assaisonné. La carte propose aussi des plats, des soupes, des sandwichs et des jus, les deux étant préparés minute.

Les desserts sont super appétissants, comme un cake à la crème de marrons pas trop sucré et très moelleux.

En cuisine, c'est  Ophélie Barès, qui officie (elle a gagné la finale de l'émission "Qui sera le prochain grand pâtissier ? " sur France 2). Elle s'occupe aussi bien de la carte salée que sucrée.

Gâteau à l'orange, c'était la saison en mars :-)

C'est l'endroit parfait pour déjeuner avec une copine ou un copain, voire en solo si vous êtes en goguette dans le quartier. Je n'ai pas encore testé le petit déjeuner avec leur granola maison, ni leur goûter mais ça ne saurait tarder.

Les beaux jours arrivant, vous allez pouvoir vous installer sur la micro terrasse.

Marcelle

22 rue Montmartre

Paris 1

De 8 h pour le petit déjeuner à 18 h après le goûter tous les jours de la semaine et à partir de 9 h samedi et dimanche

Les prix : formule à 17 euros avec soupe ou dessert + plat ou salade ou formule à 21 euros avec soupe + salade ou plat + dessert. Les salades étant très généreuses, voire photos.

On fonce au Banquet pour découvrir la crème de la crème des produits et vins grecs le 29 mai à Paris

Plus j'avance dans mes découvertes culinaires, plus je me rends compte qu'il y a des pans entiers de la cuisine et des produits que je ne connais pas bien, voire pas du tout. Cette semaine, j'ai eu la chance de goûter à des produits et vins grecs triés sur le volet et j'ai eu des coups de cœur. Une féta au lait cru super goûteuse, une huile d'olive à tomber, des olives de kalamata addictives, une poutargue super moelleuse, des miels de caractère et des vins grecs dont un vin blanc sec, parfumé avec une pointe d'amertume en fin de bouche juste comme il faut.

C'était chez Profil grec, une petite boutique que vous ne pourrez pas croiser par hasard à moins d'habiter dans ce quartier de Paris qui fait encore penser un peu à un village.

C'est l'enseigne créée par Alexandros Raillis en 2009. Il est franco-grec et sa passion (et son métier), c'est de faire rayonner les meilleurs produits de sa région familiale (Kalamata) auprès des chefs mais aussi des particuliers. Il n'a pas son pareil pour dénicher des merveilles auprès de petits producteurs grecs.

Il était en compagnie de Georgios Ioannidis, le fondateur d'Oenos en 2007. Le boulot de Georgios, c'est d'importer et de distribuer des vins de vignerons-artisans de Grèce et d'Italie mais uniquement des vins naturels en bio, biodynamie ou en reconversion. Grand moment de découvertes et de coups de cœur.

Si vous aussi vous voulez faire de chouettes découvertes, foncez le 29 mai à l’événement Le Banquet organisé par Alexandros Raillis et Georgios Ioannidis, le 29 mai à Paris au Buttes Chaumont.

​Gouzos, Dragonas, Trikalinos, ​M​emmos, etc. soit une quinzaine de petits producteurs​ et vignerons​ grecs vont débarquer pour la première fois à Paris pour nous faire découvrir leurs meilleurs produits issus de leurs productions de la région de Kalamata (Sud du Péloponnèse), ainsi que des vins grecques.​

Le temps d'une journée, ​​Hatzidakis​, ​Sklavos ​et les autres feront déguster aussi bien aux professionnels de la restauration et au grand public la crème de la crème des produits grecs comme des olives de Kalamata, feta au lait cru, poutargue, miels, vins natures​/biodynamiques, etc.

Vous aurez aussi la possibilité de déguster des assiettes façon Tapas avec de accords mets et vins préparées par Roland Theimer.

Quelques exemples qui donnent très envie

• ​​Salaison de boeuf affinée dans le ​X​inomavro nature et sel de ​Trikalinos​, ​origan, huile d'olive et zestes et jus d'agrumes grecs avec un Naoussa, Xinomavro nature, Thymiopoulos 2014
• ​Carpaccio de pommes de terre, feta​ AOP​, p​é​tales d​'​oignons confits au miel de sapin et vinaigre ekonomou, fleurs de saison
• avec un Retsina Amphore, Tetramythos 2015
• ​Bekri Meze de cochon cuit basse temp​é​rature aux olives ​K​alamata et florinas r​ô​tis avec un Metagitnion Synodos, Sklavos 2014
• ​Sashimi de dorade crue, huile d'olive, condiment au muscat sec, aneth​, ​ciboule et algue ou plante grasse avec un
• Santorini, Nykteri, Hatzidakis 2014
• ​​Poutargue de Trikalinos, paximadia en sable, m​i-​confit de mulet au citron confit et concassée de tomates avec un Santorini, Assyrtiko de Vignes centenaires à Louros, Hatzidakis 2014

Infos pratiques

Événement LE BANQUET​ le lundi 29 mai 2017

Lieu : ​Le Pavillon du Lac​ (​Place Armand Carrel, Parc des ​Buttes-Chaumont, Paris 19ème)​

Horaires : 11h-19h

Entrée libre avec une participation de 5,00€ incluant toutes les dégustations proposées

Epicerie fine Profil Grec, 7​ rue de Savies, Paris 20

Gâteau pistaches et Bonnottes de Noirmoutier pour le goûter

Gâteau pistache et Bonnottes de Noirmoutier 

En fin de semaine dernière, je suis allée à Noirmoutier pour fêter les 20 ans de la fête de la Bonnotte, la pomme de terre primeur star de l’île de Noirmoutier.

Pour son histoire et toutes les infos sur cette pomme de terre primeur que j'aime tant, je vous invite à relire mon billet sur la saison de la Bonnotte de Noirmoutier.

Un chouette moment de rigolade avec des copines blogueuses (et Dorian J) dans un champ de Bonnottes où nous avons pu, une grande première pour moi, ramasser des Bonnottes. Comme Jessica, une jeune productrice de pommes de terre primeur de Noirmoutier me l'explique : la Bonnotte est la pomme de terre primeur la plus difficile à ramasser car elle reste bien accrochée à son plant et il faut souvent aller les détacher manuellement. Le ramassage se fait d'ailleurs à la main après le passage d'une toute petite machine qui vient juste secouer les buttes, comme le ferait une fourche.

On la reconnaît à sa forme un peu biscornue. Elle n'est pas toute ronde comme un galet mais compte des creux et des bosses. Heureusement que l'on n'a pas besoin de la peler J

Retrouvez mes 10 idées pour préparer la pomme de terre primeur

Et ce gâteau alors ?

Tout a commencé par une magnifique balade sur un vieux voilier restauré il y a quelques années et grande fierté de l’île de Noirmoutier : Le Martroger.

Une fois à quai, nous avons dégusté des spécialités autour de la Bonnotte concoctées par le jeune chef du restaurant le P'tit Noirmou't et le chef d'un autre restaurant de l'ile : L'étier.

En dessert, nous avons craqué pour un gâteau sucré à la Bonnotte préparé par Patrice Millasseau (chef de l'Etier). Sa texture est super moelleuse, un brin humide et le mélange Bonnotte et amandes est délicieux. C'est alors que nous avons eu l'idée, comme à la bonne vielle époque, d'interpréter la version du chef et de publier sur nos blogs respectifs notre version, le 8 mai à 18 h.

La version de Patrice est servie dans son restaurant l'Etier durant la saison de la Bonnotte et vous pouvez même retrouver sa préparation en vidéo.

Je vous invite à retrouver les versions de Nadia, Nathalie, Mamina, Dorian, Sophie, Cricri et Marie-France sur leurs blogs.

Gâteau pistache et Bonnottes de Noirmoutier

Pour ma version, j'ai un peu bidouillé la recette d'origine (un peu moins de beurre, de la purée de pistache bio et un mélange de poudre d'amande et de poudre de pistache).

Le résultat est aussi moelleux que celui que nous avons goûté sur le port de Noirmoutier sous un joli soleil. Pour tout vous dire, j'adore le bruit que fait le couteau quand vous le couper, on a l'impression de couper un petit nuage. Je peux en parler car je viens juste de m'en couper un carré. Je vous déconseille néanmoins de le faire cuire dans un moule à cake car sa texture est plus fragile qu'un cake, sachant qu'il ne contient pas du tout de gluten.

Pour 1 moule carré de 23 cm

• 350 g de Bonnottes ou de pommes de terre primeur (pour arriver à 300 g de purée)
• 75 g de beurre demi sel fondu et tiédi
• 30 g de purée de pistache bio (ou de purée d'amandes)
• 3 œufs, jaunes et blancs séparés
• 120 g de sucre
• 65 g de poudre d'amande
• 60 g de poudre de pistache
• 75 g de jus d'orange
• 2 poignées de pistaches concassées pour la finition
• Un peu de beurre pour le moule

Comment faire ?

Mettez les Bonnottes au centre d'un torchon, roulez-le, maintenez les deux extrémités et secouez assez fort pour les peler grossièrement. Coupez-les en 2 et faites-les cuire à la vapeur, jusqu'à ce qu'elles soient bien tendres.

Écrasez-les en purée puis passez cette purée au travers d'un tamis jusqu'à avoir 300 g de purée.

Beurrez votre moule et tapissez juste le fond avec un carré de papier cuisson.

Dans un bol, fouettez les jaunes d'œufs, la purée de pistache et le sucre.

Ajoutez le beurre fondu et tiédi et fouettez. Ajoutez la purée de Bonnottes et fouettez à nouveau.

Ajoutez les poudres, fouettez, ajoutez le jus d'orange et fouettez.

Battez les blancs en neige, ajoutez un peu des blancs dans la pâte à gâteau et fouettez.

Incorporez le reste des blancs délicatement à la Maryse.

Versez dans le moule, saupoudrez avec les pistaches concassées et enfournez pour 35 à 40 minutes dans un four préchauffé à 175°C (Une lame de couteau insérée au centre doit ressortir propre).

Attendez une dizaine de minutes avant de démouler le gâteau sur une grille. Il se démoule assez facilement car les bords se rétractent légèrement.

N'oubliez pas néanmoins de tapissez le fond avec le papier cuisson car c'est un gâteau souple.

Energy balls pistache et beurre de cacahuètes comme chez Deliciously Ella

Energy ball pistache et beurre de cacahuètes

Impossible de passer à côté des energy balls si l'on fréquente les réseaux sociaux. Ce sont des gourmandises crues et sans sucres ajoutées que l'on prépare en général avec des flocons d'avoine (ou pas), des fruits secs, des dattes et/ou de la banane écrasée.

Elles me font de l'œil depuis bien longtemps et j'ai craqué il y a quelques mois pour ces carrés aux pruneaux, noix de cajou et amandes.

Comme je ne fais plus de sport (pas bien je sais mais je n'arrive pas à trouver l'étincelle pour reprendre) j'en fais très rarement car même si elles ne contiennent pas de sucres ajoutés, elles sont quand même très énergétiques quand on ne bouge pas les fesses de son bureau, sauf pour courir dans les couloirs du métro.

J'ai fini par trouver une bonne excuse en la personne de Noé qui lui fait du sport et qui en plus a besoin d'énergie en ce moment.

J'ai choisi de tester une recette du blog Deliciously Ella. Son auteure britannique, Ella, est devenue célèbre outre-manche (et chez nous aussi). Elle est la propriétaire de plusieurs restos « Healthy » à Londres avec son mari et vend aujourd'hui sa propre gamme d'energy balls en Grande-Bretagne. Quand j'ai pris l'Eurostar il y a quelques semaines, j'ai goûté la version cacao & amandes et j'ai beaucoup aimé.

Il y a plusieurs recettes d'energy balls sur son blog mais j'ai craqué pour la version au beurre de cacahuètes, mon péché mignon.

Sa recette marche pile poil, ça me donne envie du coup d'acheter ses livres.

Energy balls pistache et beurre de cacahuètes

D'après la recette du blog Deliciously Ella

Pour 16 boulettes de 20 g

• 200 g de dattes dénoyautées moelleuses
• 50 g de flocons d'avoine
• 50 g de pistache nature (à la place des cacahuètes de la recette d'origine)
• 1 cuil. à soupe de beurre de cacahuètes
• 1 cuil. à soupe d'huile de coco
• 2 pincées de fleur de sel (ajout de ma part)

Comment faire ?

Versez les pistaches dans le bol de votre robot mixeur et actionnez pour les concasser. Ajoutez les flocons et actionnez à nouveau afin d'avoir une chapelure grossière.

Ajoutez les dates coupées en 4, l'huile de coco, le beurre de cacahuètes, la fleur de sel et actionnez à nouveau le robot.

Vous devez obtenir un mélange qui s'amalgame bien entre vos mains.

Formez des boules de 20 g environ puis roulez-les entre vos mains.

Réservez au frais pendant 15 minutes avant de déguster.

Verdict : très chouette pour le goûter ou pour un snack, à consommer avec modération. La prochaine fois, je diminuerai peut être l'huile de coco de moitié.