C'est moi qui l'ai fait !

Qasti Green : la recette du Shawarma végétarien d’Alan Geaam et de Zeinab Hachem

Alan Geaam et Zeinab Hachem

Alan Geaam est un cuisinier franco libanais passionné et attachant. C’est avec sa maman au Liban qu’il commence à cuisiner et qu’il comprend que c’est un moyen d’offrir de la joie.

Il arrive en France en 1999, avec quelques francs en poche et un rêve : apprendre la cuisine française. Il travaille sur les chantiers, comme plongeur puis comme commis dans un snack libanais, tout en apprenant le français et en décortiquant des livres de cuisine. En 2007, il reprend l’Auberge Nicolas Flamel puis ouvre le restaurant Alan Geaam en 2017. C’est à ce moment qu’il ose apporter des touches de cuisine libanaise dans sa cuisine française traditionnelle. Ses clients sont ravis et il obtient sa première étoile au guide Michelin moins d’un an après l’ouverture. Une aventure incroyable pour un chef autodidacte.

Aujourd’hui, en plus de son restaurant étoilé, il est à la tête de plusieurs adresses libanaises à Paris : Qasti Bistrot, Qasti Shawarma & Grill, Saj (galettes libanaises), Doukane (épicerie libanaise) et Faurn, une pizzeria libanaise.

Une nouvelle adresse : Qasti Green

Toujours désireux de partager la cuisine libanaise, il vient d'ouvrir Qasti Green, un restaurant libanais végétarien. C’est Zeinab Hachem, sa nièce qui est la cheffe de cette nouvelle adresse. Ils ont travaillé tous les 2 au sein de Qasti bistrot. Alan Geaam est très attaché à la transmission de son métier et de sa passion.

Je suis allée dîner deux fois chez Qasti Green (à mes frais) et j’ai beaucoup aimé.
Les houmous sont à tomber, aussi bien la version classique bien onctueuse que la version à la pistache et celle aux olives de kalamata et kale frit. Les falafels sont divins, bien moelleux, le taboulé est décliné en version d’hiver pour respecter la saison des légumes et je craque pour le kebbé à la betterave et les Soujoukh végétariens. Bon point pour le mama ganoush, un mezzé à base de chou fleur, en attendant le retour de l’aubergine.

Coup de cœur pour le shawarma végétarien

Quant au shawarma végétarien, ce symbole de la street food libanaise, il fallait oser le faire en version végétarienne. Pari réussi. On retrouve les mêmes marqueurs que dans la version traditionnelle avec une texture effilochée, un côté confit et caramélisé, la touche acidulée, les épices, etc. Il faut beaucoup de patience et de passion pour arriver à cela. Alan m’a confié qu’il a fallu décortiquer la recette traditionnelle pour en ressortir les marqueurs, afin de les reproduire en version végétarienne. C’est avec le duo céleri rave et champignons que l’on arrive au meilleur résultat. Le côté gras est apporté par le fromage halloumi. A l’image du shawarma traditionnel, les légumes sont marinés pendant 48 heures dans un mélange d’épices, d’ail, d’oignons, de jus de citron, de rondelles d’orange, d’huile d’olive et de vinaigre de vin rouge puis caramélisés à la poêle. Le shawarma est servi dans un pain pita frit avec des pickles et une sauce à base de tahini, yaourt grec, jus de citron et sumac.

J’ai eu la chance de pouvoir me glisser dans les cuisines pour tourner une vidéo que vous pouvez retrouver sur mon compte Instagram. Les chefs ont également eu la gentillesse de partager avec moi la recette que vous pouvez trouver ici.

Shawarma végétarien, la recette d’Alan Geaam pour Qasti Green

Pour 6 personnes – Temps de préparation : 15 minutes – Temps de marinade – 48 h – Temps de cuisson – 15 minutes

Base du shawarma : 480 g de céleri rave

Marinade

• 200 g de champignons bruns
• 200 g de halloumi
• 1 oignon
• 1 gousse d’ail
• 1 cuillère à café d’ail en poudre
• 1 cuillère à café de mélange 7 épices
• 1 cuillère à café de sumac
• 2 cuillères à café d’épices shawarma
• 1 pincée de sel
• 15 ml d’huile d’olive
• 10 ml de jus de citron
• 10 ml de vinaigre de vin rouge

Sauce tahini

• 100 g de tahini
• 100 g de yaourt à la grecque
• 1 citron
• Sumac

Dressage

• 6 pains pita
• Huile de friture
• 90 g de chou rouge
• 120 g de pickles

Tranchez le céleri rave à la mandoline en lamelles d’environ 0,2 cm d’épaisseur, puis en julienne.
Tranchez les champignons et le halloumi à la mandoline également. Émincez l’oignon et hachez l’ail.
Préparez la marinade en mélangeant tous les ingrédients dans un bol.
Mettez les légumes dans un saladier, versez la marinade par-dessus, mélangez bien et laissez mariner au frais pendant 48h.
Faites revenir le tout à la poêle jusqu’à ce que le mélange soit doré.
Tassez les pains pita dans le fond d’une louche ou d’un bol, pour leur donner une forme de bol, et faites-les frire 3 à 4 min dans une huile de friture à 180°C.
Préparez la sauce tahini en mélangeant tous les ingrédients jusqu’à obtenir une sauce homogène.
Garnissez les pains pita frits avec le shawarma de céleri. Accompagnez d’une salade de chou rouge et pickles et de la sauce tahini.

L’Auberge des Templiers, un déjeuner orchestré par Kevin Stroh dont je me souviendrai longtemps

Traitez moi de chauvine mais quelle chance d’habiter en France. Voilà ce à quoi je pensais en découvrant l’Auberge des Templiers, un Relais & Châteaux à Boismorand dans le Loiret. Il faisait froid ce matin de Novembre mais quel beau ciel bleu. Il parait que c’est la plus belle saison pour venir admirer les couleurs chatoyantes du parc de 6 hectares. On y trouve les cottages, gentilhommières et chaumières, construits au fil des années et qui forment aujourd'hui la partie hôtel 5 étoiles de l’Auberge des Templiers. J'imagine que c’est très agréable aussi en été pour profiter de la piscine, des terrasses et du terrain de tennis.

Bon à savoir : l’Auberge des Templiers fait partie des 8 établissements qui ont fondé l’association Relais & Châteaux en 1954, il y a presque 70 ans.

L’Auberge des Templiers

Guillaume Dépée est le petit-fils de Lucienne-Anne, il a repris la suite de son père et de ses grands-parents.

J’ai dû lire trop de romans pour aimer autant l’histoire de cette adresse. C’est l’héritage de Lucienne-Anne Dépée qui perdure puisque l’auberge est dans la famille depuis 1938. Avec son mari, elle achète l’auberge à l’ancien propriétaire du Moulin Rouge dans l’idée d’en faire un hôtel-restaurant. Il lui faudra attendre la fin de la guerre pour réaliser son rêve. Elle devient chef et obtient une première étoile en 1952, que la maison détient toujours. Elle est connue pour n’avoir quasiment jamais pris de vacances. Le jour où elle décide d’arrêter de cuisiner, elle se consacre à l’accueil des clients, ce qu’elle fera jusqu’à un âge très avancé.

Kevin Stroh le nouveau chef du restaurant étoilé de l’auberge des Templiers

Je n’ai pas dormi sur place mais j’ai eu la chance de découvrir en avant première la cuisine du nouveau chef alsacien Kevin Stroh. Oh que les clients de l’auberge ont de la chance, ce jeune chef qui a un air de ressemblance avec l’acteur Gilles Lellouche (en plus jeune) a beaucoup de talent. Et puis, je ressens une sorte de zénitude chez lui avec un bon mélange de confiance en lui, de passion et d'humilité.

Il s’est formé auprès de chefs dans de très belles maisons comme le Cygne à Gundershoffen, la Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder puis le Château Lafaurie-Peyraguey près de Bordeaux. Comme il nous le confie, il a senti que c’était le bon moment pour chercher une place de chef. Il a eu un coup de cœur pour l’Auberge des Templiers car il en ressent de suite l'âme de ce lieu chargé d’histoire. Il a à cœur de faire perdurer cette âme.

Un menu sublime

Le menu dégustation commence très fort avec des amuse-bouches à tomber que nous avons dégustés au coin du feu au sein du bar de l'Hôtel.

Flammekueche revisitée à droite, escargots de Bourgogne et émulsion persil et raifort au centre et mini croque-monsieur à la mousse de foie de volaille et raisin à gauche, clin d'œil à Lucienne-Anne.

Ensuite, direction notre table dans une salle majestueuse mais très chaleureuse. Nous sommes dans une demeure familiale et ça se ressent.

Nous démarrons avec une salade de lentilles aux gambas fumées avec quelques lentilles croquantes qui donnent du relief. Cette salade est accompagnée d’un bol dans lequel reposent une gambas juste tiédie et des lentilles corail. On y verse un velouté de lentilles corail pour terminer la cuisson de la gambas. Nous comprenons de suite que le repas va être d’un haut niveau et nous allons de surprises en surprises au fil de la dégustation.

Le marbré de Saint-Jacques normandes est sublime, servi avec des noisettes du Piémont, du navet jaune et une déclinaison d’agrumes, comme du yuzu, de la mandarine et du citron caviar qui viennent de la maison Bachès.

Je suis restée sous le charme de cette truite pêchée localement à la texture unique. Elle est montée très doucement en température pour ne pas agresser la chair. Le résultat est ultra fondant. Elle est servie avec une déclinaison de choux : mousseline de chou-fleur, chou de Bruxelles reconstitué avec une embeurrée de chou à l’intérieur, chips de chou kale violet, des lamelles crues de chou fleur colorés et une sauce au safran du Gâtinais.

Une belle assiette végétale nous attend autour du topinambour. Elle est proposée avec un accord mets et boisson sans alcool. Le topinambour, préparé en tartare et surmonté d’une émulsion ne fait pas mentir la traduction anglaise : jerusalem artichoke. Il a vraiment la texture et les saveurs de l'artichaut. La boisson sans alcool élaborée par Kevin Stroh et le sommelier Laurent Rigollet est un cappuccino aux champignons, composé d’un bouillon de champignons, d’une mousse de lait de cèpes, de noix de muscade et de trompettes de la mort. Une belle idée, nous sommes vraiment dans l’esprit du champignon.

Le plat répond à la volonté du chef de mettre en valeur le gibier, un produit qu’il aime tout particulièrement et qui lui rappelle l’Alsace. Cela tombe bien car il peut s’en procurer localement.

Nous avons dégusté un chevreuil à la cuisson parfaite, servi avec une déclinaison de salsifis (mousseline, salsifis glacés et chips de salsifis). J’ai craqué pour les petits détails qui viennent chatouiller le palais comme une tuile au pain ou une viennoise (mélange de chapelure et de fromage). Le chevreuil est servi avec un condiment façon sauce de civet, rafraîchi par du cassis. Il se mange à la petite cuillère et qu’est ce que c’est bon. Pour saucer et ne pas en laisser une goutte, les petits pains ronds préparés avec une pâte à bretzel sont là pour cela. 

Le chevreuil avant la sauce

Les desserts sont à la hauteur du repas avec un premier dessert tout en fraîcheur : brunoise de fruits et d'agrumes, mousse au yuzu, huile de persil et miel de Sologne. Le persil apporte un bel équilibre entre le fruité et l’herbacé.

Le second dessert met en valeur les saveurs d’automne : biscuit au chocolat sans farine, crémeux aux cèpes, marmelade de poires et sauce façon vinaigrette à la noisette et au café.

Merci mille fois à toute l’équipe pour ce sublime repas, accompagné de vins triés sur le volet par le sommelier en chef Laurent Rigollet qui connaît la maison comme sa poche. Leur cave regorge de pépites.

Infos pratiques

L’Auberge des Templiers, Route départementale, Les Bézards, 45290 Boismorand. Tél : 02 38 31 80 01. Réservation sur le site.
Le menu des templiers, tel que je vous l’ai décrit avec le fromage et une gourmandise de partage en plus et le topinambour en moins coûte 165 euros, sans les boissons. Il existe d‘autres menus à partir de 129 euros, dont un menu végétarien. Possibilité de commander à la carte.

 

Gros Bao restaurant chinois Paris 10 : une adresse incontournable

A quelques minutes de la place de la République, aux bords du Canal Saint-Martin, chaque visite chez Gros Bao est un plaisir renouvelé. Merci mille fois à Yoann Gloaguen qui a fait les sublimes photos du repas et de l’ambiance.

Gros bao est un restaurant qui propose un assortiment de plats authentiques de la cuisine chinoise. Il a été imaginé par Céline Chung et Billy Pham, tout comme les deux autres restaurants de Bao Family : Petit Bao que je vous conseille également et Blue Bao, le dernier né de la famille que je compte bien tester.

Chez Gros Bao : deux étages, deux ambiances

Au RDC, j’aime le côté cantine avec une des cuisines ouvertes. On peut y observer le façonnage et la cuisson des baos, ces brioches vapeur farcies de viande et/ou de légumes que j’adore. Ne pas hésiter à manger sur les quelques chaises hautes du comptoir, c’est un vrai spectacle.

Au premier, la salle est sublime dans ses tons de rouge. En été, mettez-vous près des grandes fenêtres avec vue sur le canal. C’est magique. Ne manquez pas le bar du premier qui prépare des cocktails maison très bien faits.

A gauche : Fallen Angel au Saké, Mezcal, Bitter Burlesque, Sirop de Thé Yunna, Citron vert & blanc d’oeuf. Bel équilibre et pointe d'amertume à la fin, on a craqué

Chez Gros Bao il faut se lancer, choisir plein de plats, mettre tout au milieu de la table et partager. Tout est bon, même le tofu :-).

Xiao Long Bao

On commence par les Xiao Long Bao terre et mer. Ils font partie de la famille des raviolis chinois et ont la particularité d'être farcis (ici de porc, crevettes, cébette et gingembre bio) mais aussi de contenir un bouillon chaud. Ne vous faites pas piéger en le croquant d'une bouchée mais demandez conseils aux serveurs ou aux serveurs sur la façon de les déguster Parfums subtils avec un côté réconfortant, j'ai beaucoup aimé.

Baozi classiques ou Bao

On enchaine avec le Baozi classique comme à Shanghai, une brioche vapeur farcie au porc, ciboule et gingembre bio. C'est mon truc préféré depuis quelques années. Je ne rate jamais une occasion d'en découvrir de nouveaux. Ceux de chez Gros Bao et du Petit Bao sont délicieux. Vous pouvez les acheter à emporter. Il suffit de les réchauffer à la vapeur pendant 10 minutes.

La sauce soja vinaigrée de la maison et le petite guide pour manger les Xiao Long Bao sans se brûler

Ne ratez pas les aubergines confites légèrement pimentées, un must sur la carte.  Le maison fait un gros boulot pour n'utiliser que des produits locaux, c'est le seul ingrédient qui échappe à la règle. La farine des baos par exemple vient des Moulins Bourgeois en Ile de France. Nous avons adoré le Mopo Tofu végétarien (à gauche). Il s'agit d'un plat de la cuisine du Sichuan qui contient normalement de la viande en plus du tofu. Le Gros Bao propose une version veggie. Le tofu est ultra fondant et la sauce pimentée comme il le faut. Mon plat chouchou.

Spring rolls croustillants chinois et riz sauté

Ce que j’apprécie : le soin apporté aux boissons. Gros choix de bières artisanales, thés de grande qualité apportés à table déjà infusés, cocktails maison très créatifs et vins nature.

Je reviendrai pour goûter au fameux canard laqué. Les chefs et cheffes de la maison en préparent 10 par jour. J'en rêve.

Gros Bao
72 Quai de Jemmapes, 75010 Paris
Ouvert tous les jours de 12 h à 15 h puis de 19h à 23h, samedi et dimanche, de 12h à 23h.
Pas de réservation.

J’y suis toujours allée le soir en semaine en arrivant à 19h et je n’ai jamais eu de problème. Je ne sais pas comment ça se passe le week-end.

Boulom la boulangerie où l'on mange vraiment très bien

B.O.U.L.O.M

En arrivant devant B.O.U.L.O.M, la boulangerie où l'on mange, j'ai cru m'être trompée d'adresse. Je me demandais comment cette jolie devanture de boulangerie pouvait abriter un restaurant que je savais grand.

Dedans, le charme opère de suite avec l'odeur des pains et des pâtisseries faits sur place (le fournil et la pâtisserie sont au sous-sol). Ne ratez pas cette occasion pour acheter votre pain, ils sont bio et préparés avec des farines issues de céréales anciennes.

Si vous venez pour un repas, un serveur vous donne avant de rentrer dans l'antre du spectacle un panier avec un assortiment de pains. Le repas commence très bien.

Derrière la boulangerie, la grande salle

La boulangerie s'ouvre sur une très grande salle. Au centre, des tables d'hôte et tout autour, des petites tables car tout le monde ne vient pas avec une bande d'amis.

La particularité de cette nouvelle adresse du chef du Sud-Ouest Julien Duboué est de proposer un buffet à volonté, de l'entrée au dessert.

Je vous vois déjà froncer des sourcils. Nul besoin, car des buffets comme celui de chez Boulom, on en redemande. Note à moi-même : ne plus jamais critiquer ce genre de formule.

Tout est fait maison avec de très bons produits de saison. Le buffet est approvisionné sans relâche tout au long de la soirée. Ca va d'une simple salade avec une vinaigrette à la pistache, en passant par les huîtres, les légumes grillés, un velouté de légumes, un saumon gravlax, des charcuteries, etc. Un soin tout particulier est apporté au choix des producteurs. Vous pouvez retrouver la genèse du projet au sein de plusieurs épisodes sur YouTube.

Une partie du buffet

Il y a de l'amour dans cette cuisine comme le témoignent ces pâtés en croûte faits maison. Vous pouvez d'ailleurs suivre les tests du chef sur leur compte Instagram.

Mais le buffet n'opère pas seul. Profitant du large espace, le chef a installé un coin rôtisserie avec des poulets rôtis à tomber mais aussi des viandes braisées pendant des heures (ah ce jarret de bœuf fondant à souhait) et des légumes confits (je n'ai jamais mangé une aubergine au zaatar aussi bonne), un coin barbecue avec de divines saucisses, de la viande mais aussi du poisson qu'un serveur vient vous proposer à table au fur et à mesure des cuissons.

Également un gros plateau de fromages, des crêpes Suzette flambées au fil de la soirée, des pâtisseries de la maison et un stand à profiteroles.

J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de la salle, l'organisation au top et la gentillesse du service. Tout est délicieux, soigné et goûteux. Un gros coup de cœur. Je sais que je vais revenir. 

Cerise sur le gâteau : un chariot à cocktail orchestré par un charmant bar tender et des vins triés sur le volet.

Combien ça coûte ?

Buffet à volonté à 29 euros le midi et 39 euros le soir. Boissons en sus.

Infos pratiques

181, Rue Ordener, Paris 18

Restaurant ouvert tous les jours de 12 h à 14 et de 19 h à 23 h.

Boulangerie ouverte tous les jours jusqu'à 23h.

Pas de réservation.

Restaurant Evi Evane pour une cuisine grecque préparée avec amour

Evi Evane, pour manger de la cuisine grecque authentique avec la petite touche en plus 

Quand j'ai créé C'est moi qui l'ai fait il y a 14 ans, je ne savais que c'était le début d'une série de belles rencontres. Dina Nikolaou, je l'ai rencontrée à Berlin lors de la présentation d'un four révolutionnaire de chez Miele. Après la soirée, nous étions une poignée à chercher une table au bar de l'Hôtel. Dina nous a très gentiment fait de la place à sa table qu'elle partageait avec ses amis chefs et pâtissiers grecs.

Elle habite entre la Grèce et Paris. En Grèce, elle anime une émission culinaire à succès, voyage beaucoup à la rencontre de petits producteurs pour trouver des pépites et donne des cours de cuisine. A Paris, elle est la chef de son restaurant Evi Evane avec sa sœur Maria, son associée, tout aussi adorable et passionnée. Elle est secondée par un chef également grec.

Depuis Berlin, nous sommes restées en contact grâce à Instagram et vendredi, j'ai pu découvrir sa cuisine dans une très jolie salle aux poutres apparentes près du marché Saint Germain à Paris. L'ambiance est très chaleureuse et généreuse, à l'image de Dina et de Maria. Il faisait enfin beau à Paris et le temps d'une soirée partagée avec ma fille Gabrielle, nous avons eu l'impression d'être en vacances. A 40 minutes, de la maison, c'est pas mal, non ?

Nous avons commencé par un Tarama. C'est le meilleur que je n'ai jamais mangé. Il a une texture crémeuse et légère à la fois, avec un très chouette équilibre entre les saveurs iodés et citronnées. Comme des petites surprises, des carrés de poutargue sont déposés sur le tarama, j'adore, et des lamelles de radis apportent du croquant. Comme dans beaucoup de ses plats, Dina ajoute une très bonne huile d'olive aux herbes, préparée maison. Le tarama est tellement bon, qu'il se suffit à lui-même mais rien ne vous empêche de le tartiner sur des triangles de pain pita grillés, ils sont délicieux.

Viennent ensuite des triangles de pâte filo farcis avec un morceau de féta (Tyropitas), servis avec une touche de miel une julienne de betterave et une sorte de chutney de carottes sur le côté qui vient chatouiller les papilles. Oubliez ce que vous connaissez et savourez cette féta de caractère moelleuse produite par des petits producteurs grecs. Elle arrive régulièrement par barriques chez Evi Evane mais aussi dans son restaurant de mezzés rue Mazarine et dans sa troisième adresse, un traiteur grec, rue Saint Placide.

Avant d'attaquer le plat, une superbe salade riche en herbes fraîches, carottes et radis croquants et parsemée de graines de grenade. Nous étions intriguées par des petits morceaux croquants et sucrés. Il s'agit de pasteli, une gourmandise grecque préparée avec des graines de sésame, du miel et des amandes. Il est fait maison puis coupé en très petits morceaux, façon mini croûtons. La salade est accompagnée de halloumi, un fromage grec. C'est la première fois que j'en mangeais. J'avoue que je préfère la fêta mais j'ai beaucoup aimé le coté grillé qui se marie très bien avec la fraîcheur de la salade.

Gabrielle a opté pour le poisson, un filet de bar. Coup de cœur pour ce plat très coloré et parfaitement maitrisé. Elle me parle encore de cette purée de champignons qui a tellement de goût.

De mon côté, place à la moussaka, revisitée avec du veau. La présentation est la signature de Dina. Un joli dôme de tranches d'aubergines très fines sous lesquelles se cache une farce fine au veau, le tout est recouvert d'une sauce à la féta. Un vrai plat généreux et parfumé comme je les aime.

J'aime beaucoup le fait que les mets servis chez Evi Evane sont issus du patrimoine familial de Dina mais avec un twist apporté par sa personnalité. C'est une cuisine généreuse et sincère.

Vous pouvez retrouver quelques recettes de la maison dans son dernier livre paru en septembre dernier chez Hachette « Grèce, la cuisine authentique de Dina Nikolaou ».

Je vous invite vraiment à découvrir cette table. De mon côté, je reviendrai avec David et/ou avec des amis. Il me tarde déjà de tester les deux autres adresses.

Les prix : environ 40 euros à la carte.

Evi Evane, 10 rue Guisarde, Paris 6, du lundi au samedi, de 12h à 14h30 et de 19h à 23h

Evi Evane Mézès: 66 rue Mazarine, Paris 6, du lundi au samedi de 11H à 23H

Evi Evane Traiteur, 20 rue Saint Placide, Paris 6

Repas offert

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Coup de cœur pour Auda restaurant japonais à Levallois

Auda restaurant japonais à Levallois

Parfois il ne sert à rien de chercher, il faut juste garder les yeux grands ouverts. 

Il y a quelques semaines ce petit restaurant m'a intrigué, alors que j'avais rdv dans ce bar à vin très sympa. La pancarte "ici pas de sushis" m'avait fait sourire.

C'est le signe qu'il faut que j'arrête de râler et de dire qu'il n'y a pas de restaurants sympas autour de nos locaux à Levallois. Nous ne sommes pas dans le centre et du coup c'est compliqué. Certes nous avons la chance d'avoir une cafétéria où l'on peut manger très correctement pour moins de 5 euros plus une superbe terrasse sur le toit équipée pour que nous puissions y déjeuner. Un rooftop quoi !

Mais voilà que j'ai parfois des envies de m'échapper et de manger différent.

Coup de cœur pour la cuisine de chez Auda.

Au menu, des tapas japonais très copieux à partager à la manière des bar à tapas japonais appelés izakaya mais aussi des plats et des desserts. Tout est fait maison et très bien cuisiné. J'aime l'équilibre subtil entre la cuisine japonaise et la touche française.

Également un menu dégustation plus adapté pour le soir à mon avis. Habitants et/ou travailleurs de Levallois, foncez. 

J'ai choisi deux tapas super copieux et un bol de riz nature. 

L'aubergine est confite et pas grasse du tout. Elle est servie avec de la sauce soja et de la bonite séchée en copeaux très fins. L'équilibre est très chouette, vraiment. De la ciboule apporte un peu de fraîcheur et du croquant. Ah que j'aimerai savoir préparer les aubergines de cette façon. Le tartare est comme je les aime : frais pas écœurant et goûteux. De la Ciboule et de la chair de citron vient chatouiller les papilles. 

La délicieuse aubergine sauce soja et bonite séchée

Impossible de prendre une suite car je n'avais plus faim. Le mini cake au citron tiède servi avec le café était divin et laisse présager de bons desserts.

Si vous travaillez ou habitez dans le coin, foncez. Je vous invite à réserver car le restaurant n'est pas grand. 

Auda

Tapas très copieux (7 euros), plats à 14 euros et menus dégustation.

51 Rue Danton

92300 Levallois

Tél : 01 47 59 94 17

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Mais aussi pour prendre un petit déjeuner ou un goûter.

Il y a 2 mois, je cherchais une adresse sympa pour déjeuner dans le quartier Montorgueil et je suis tombée sur Marcelle, une adresse récente de la rue Montmartre. J'ai tellement aimé que j'y suis retournée.

J'aime ce lieu un peu atypique. En bas une petite salle dans laquelle vous pouvez déjeuner au comptoir mais aussi admirer les pâtisseries, tout en commandant des assiettes généreuses et équilibrées.

On vous les apportera au premier étage dans une salle avec vue plongeante sur le RDC et la rue Montmartre ou bien, et c'est l'endroit que je préfère, au second dans une pièce à la jolie lumière où l'on s'installe autour d'une grande table d'hôte.

Salade de chou romanesco cuit + chou cru + poulet + radis + grenade + sauce + fromage

Le menu change une fois par mois. J'aime leurs grandes assiettes pas forcément "sans"  mais toujours bien équilibrées et qui ne vous laissent pas sur votre faim. C'est bien la preuve que l'on peut manger sainement mais sans forcément retirer gluten, lactose, sucre et viande.

J'ai pris à chaque fois la grande salade (photos plus haut et plus bas) qui mêle par exemple des céréales, des légumes crus et cuits, du poulet, des petits trucs qui croquent comme des graines de sésame et des crackers divins.

Autre salade :  Moghrabieh (sorte de gros couscous qui donne des billes très fondantes) + carottes crues et cuites + poulet + menthe + sésame + sauce au lait fermenté

C'est généreux, bon, soigné et très bien assaisonné. La carte propose aussi des plats, des soupes, des sandwichs et des jus, les deux étant préparés minute.

Les desserts sont super appétissants, comme un cake à la crème de marrons pas trop sucré et très moelleux.

En cuisine, c'est  Ophélie Barès, qui officie (elle a gagné la finale de l'émission "Qui sera le prochain grand pâtissier ? " sur France 2). Elle s'occupe aussi bien de la carte salée que sucrée.

Gâteau à l'orange, c'était la saison en mars :-)

C'est l'endroit parfait pour déjeuner avec une copine ou un copain, voire en solo si vous êtes en goguette dans le quartier. Je n'ai pas encore testé le petit déjeuner avec leur granola maison, ni leur goûter mais ça ne saurait tarder.

Les beaux jours arrivant, vous allez pouvoir vous installer sur la micro terrasse.

Marcelle

22 rue Montmartre

Paris 1

De 8 h pour le petit déjeuner à 18 h après le goûter tous les jours de la semaine et à partir de 9 h samedi et dimanche

Les prix : formule à 17 euros avec soupe ou dessert + plat ou salade ou formule à 21 euros avec soupe + salade ou plat + dessert. Les salades étant très généreuses, voire photos.

Coups de cœur : Kapunka, resto thaï Paris passage des Panoramas + Paris est une photo passage Jouffroy

Kapunka, à droite, resto Thaï à Paris/ à gauche, un des restos du passage des panoramas 

Le dimanche matin à 11 h pile, ne me cherchez pas, je suis sagement en train de cuisiner, tout en écoutant l'émission « On Va déguster » de François Régis Gaudry. C'est l'une de mes émissions préférées sur France Inter, une radio que j'écoute beaucoup. Dans cette émission culinaire, j'y apprends plein de choses. Quand je rate le rdv, pas grave, vive le podcast que je peux écouter plus tard.

Dimanche dernier, François Régis Gaudry a parlé d'un resto thaï Kapunka qui a ouvert en septembre une troisième adresse à Paris, passage des panoramas, près des grands boulevards.

Je lui fais une confiance aveugle, il m'a l'air d'être un homme de goût. Son conseil tombait à pic. Depuis notre retour de Thaïlande, j'avais très envie de tenter de nouvelles adresses, tout en ayant peur d'être déçue.

Kapunka, dans le joli et très ancien passage des Panoramas est une cantine tout en longueur avec un accueil sympathique et efficace. David et moi n'avons pas été déçus : c'est bon et super authentique. Si vous êtes allés en Thaïlande (ou pas), foncez tête baissée.

Leur salade de papaye verte m'a vraiment fait penser à celles faites dans les règles de l'art, quand les éléments sont mi mélangés mi écrasés dans un mortier, j'ai même retrouvé les haricots longs typiques de la cuisine thaï. Un vrai bonheur. Pour la refaire à la maison, voir ma recette de salade de papaye verte.

Quant au Pad Thaï, ce plat de nouilles plates de riz préparé minute au wok, pas si facile à réussir que cela si vous ne voulez pas avoir un bloubiboulga dans votre assiette est au top. C'est goûteux, bien équilibré et les nouilles sont parfaitement cuites. C'est à mon avis le plat à ne pas rater chez Kapunka.

David a pris le curry panang. Il m'a confié que pour une fois, il n'a pas eu l'impression de manger un curry qui est fait pour le palais des français. Dans sa bouche de britannique, c'est un sacré compliment.

Prix : environ 20 euros par personne pour une entrée et un plat.

Kapunka

38 Passage des Panoramas

Paris 2 + Autres adresses dans Paris sur leur site

Crédit photo : la page Facebook de Paris est une photo

Paris est une photo passage Jouffroy

Après le déjeuner, une balade au gré des passages s'impose. Nous avons eu un coup de cœur pour une boutique dans le passage Jouffroy. Vous y trouverez de jolies photographies anciennes ou contemporaines au RDC et une expo de photographes au premier étage. Le propriétaire, Mathieu, s'est spécialisé aussi dans les encadrements faits main avec de beaux papiers/tissus. C'est lui qui dessine les motifs avant de faire fabriquer le papier au Népal, via une ONG. Le papier, imprimé feuille par feuille est ensuite collé sur du tissu.

Le résultat est superbe, une aubaine pour les cadeaux qui approchent.

Si vous avez des vieilles photos noir et blanc qui traînent dans vos tiroirs, je vous invite vivement à y aller.

Pour se tenir au courant des nouveautés, rdv sur leur page Facebook.

Paris est une photo

55 Passage Jouffroy

Paris 9

Bangkok épisode 2 : 4 adresses pour manger, boire un verre et acheter des gadgets de geek

Le bar Octave (roof top) de l'Hôtel Marriott

Comme je le disais dans l'épisode 1 (comment se déplacer à Bangkok), nous avons passé 4 jours à Bangkok à flâner, à faire un peu de shopping, à se balader sur les canaux et à manger.

Il existe bien évidemment des centaines de guides sur la ville et des sites en ligne très bien faits.

Mon billet a pour vocation de donner quelques adresses aux pressés, ceux qui n'ont pas eu le temps de préparer à fond leur voyage.

Pantip plazza, le temple des geeks

Noé est passionné de jeux en ligne et comme tout gamer, il aime avoir le matériel adéquat. Il voulait absolument un casque d'une marque particulière. Direction Pantip plaza, un centre commercial sur 4 étages entièrement dédié au matériel informatique, smartphones et matériel de photo. Sans être une geek, j'ai adoré cet endroit tellement dépaysant, nous n'avons pas l'équivalent en France. Vous pouvez y faire réparer votre ordi, votre smartphone et acheter des tas de gadgets dont je ne connaissais même pas l'existence. Jamais je n'aurai imaginé que l'on puisse être créatif avec des câbles USB, des claviers, des coques de smartphones et tablettes, etc.

Vous trouverez aussi un gros rayon de domotique impressionnant. Malheureusement, les prix ne sont pas si intéressants que cela, Noé a vérifié à chaque fois sur son smartphone :-). Le seul intérêt, ce sont les gadgets introuvables en France, le dépaysement et c'est bien entendu, c'est un endroit très pratique si vous avez un pb avec votre matériel.

Pantip Plaza

604/3. Ratchathewi Road

Station BTS Skytrain Siam + un peu de marche

Où manger le soir ? 

La journée, nous avons mangé au hasard de nos pérégrinations et je dois avouer que quel que soit l'endroit, je n'ai jamais été déçue.

Le soir, nous avions envie de prendre notre temps et nous avons beaucoup aimé le resto Soul Food Mahanakorn, à réserver en ligne car il y a peu de tables. L'ambiance est mi chic, mi cool. Les grands classiques de la cuisine thaïlandaise, comme les currys, le poisson vapeur dans sa feuille de bananier ou le poulet sauté aux herbes sont délicieusement préparés avec des ingrédients de qualité. Cerise sur le gâteau : les cocktails maison sont très bons, ce qui me tient à cœur car avec la chaleur, j'ai du mal à boire du vin.

 

Soul Food Mahanakorn

56/10 Sukhumvit Road Soi 55

Station BTS Skytrain Thong Lo station

Où boire un verre avec une vue panoramique sur Bangkog (roof top)?

Le bar Octave situé au 45 ième étage de l’hôtel Marriott n'est pas vraiment une adresse cachée, elle est sur bon nombre de sites de tourisme mais elle vaut le coup pour la vue, la qualité des cocktails et des snacks. C'est beaucoup plus cher que la moyenne des prix de Bangkok mais avec le change, cela reste tout de même très raisonnable quand on compare avec les prix parisiens. Je vous conseille d'y aller pour 18 heures tapantes, histoire d'avoir les tables au bord de la terrasse et de bénéficier de l'happy hour.

Les snacks façon fusion food sont divins. Vous pouvez aussi y dîner mais c'est assez cher.

Bar Octave Hotel Marriott, 2 Sukhumvit Road Soi 57

Station BTS Skytrain : Thong Lo

Ouvert de 17 h à 2 h du matin

Où manger en sortant du Marriott ?

A deux pas, un resto tout simple, pas cher et très sympa : Sit & Wonder. L'ambiance est décontractée et les grands classiques de la cuisine thaïe sont très bien faits.

Sinon, le restaurant Soul Food Mahanakorn dont je parle plus haut est à deux pas également.

Sit & Wonder, 58/12 soi Thonglor, Sukhumvit 55

Bangkok Station BTS Skytrain: Thong Lo

Prochain épisode : le plus grand marché de frais de Bangkok.

Dishoom, un très chouette restaurant indien à Londres

Dishoom, resto indien Londres

Si vous allez à Londres et que vous aimez la cuisine indienne, ne ratez pas le restaurant indien Dishoom. C'est vraiment une chouette adresse pour déjeuner, diner, voire pour y prendre un petit déjeuner.

Je remercie encore Apolina, Sanjee, Beena, et Carine qui sur Facebook m'ont toutes chaudement recommandé cette adresse. J'avais rarement vu un tel consensus.

Nous avons testé l'adresse de Covent Garden et nous sommes enchantés.

L'accueil est particulièrement chaleureux, les britanniques sont vraiment trop forts. L'endroit est spacieux, j'aime beaucoup la déco avec de jolis jeux de miroirs, un savant mélange de matières entre le bois des murs, le sol mi parquet, mi carrés B&W, le dessus en marbre des tables de bistrot et le cuivre en petites touches.

Derrière les tables, on aperçoit les cuisines. Levez-vous et allez voir la fabrication des pains naans et leur cuisson dans un vrai four tandoor. La pâte levée est étalée en cercles puis déposée sur les parois du four. Impressionnant aussi ce chef qui prépare des pains plats qui vont cuire sur une assiette incurvée.

Naan dans four Tandoor

Côté cuisine, c'est parfumé, épicé, très fin, tout en étant nourrissant et pas trop gras.

Le truc à faire : prendre plein de choses et partager, histoire de faire des découvertes.

Nos coups de cœur sur la carte, sachant qu'il faudrait que nous y retournions car d'autres choses nous faisaient très envie :

• Pau Bhaji : un mélange de légumes écrasés avec des épices servis avec des petits pains maison (en bas à gauche)
• Le dhal de lentilles noires, la spécialité de la maison, c'est mijoté pendant 24 heures et très parfumé 
• Les samosas servis avec des chutneys, à croquer du bout des doigts
• Les rice cakes à grignoter pour patienter (les trucs colorés). Avec un chai, c'est top
• Le curry de poulet Ruby bien parfumé et épicé avec une sauce makhani. C'est le fameux « Butter Chicken » appelé à tort « Chicken Tikka Massala » en Europe. On le sauce avec un pain naan (en haut à gauche)
• Chole Frankie : un pain plat garni de pois chiches en sauce épicée, c'est servi avec un chutney de menthe maison (au milieu)

Mon conseil : réservez en ligne, c'est une adresse qui a du succès.

Le plus : les prix relativement raisonnables et l'accueil très chaleureux

Dishoom Covent Garden

12 Upper St Martin's Lane, London WC2H 9FB

Voir l'autre adresse sur leur site sur lequel vous pouvez réserver.