C'est moi qui l'ai fait !

Restaurant Evi Evane pour une cuisine grecque préparée avec amour

Evi Evane, pour manger de la cuisine grecque authentique avec la petite touche en plus 

Quand j'ai créé C'est moi qui l'ai fait il y a 14 ans, je ne savais que c'était le début d'une série de belles rencontres. Dina Nikolaou, je l'ai rencontrée à Berlin lors de la présentation d'un four révolutionnaire de chez Miele. Après la soirée, nous étions une poignée à chercher une table au bar de l'Hôtel. Dina nous a très gentiment fait de la place à sa table qu'elle partageait avec ses amis chefs et pâtissiers grecs.

Elle habite entre la Grèce et Paris. En Grèce, elle anime une émission culinaire à succès, voyage beaucoup à la rencontre de petits producteurs pour trouver des pépites et donne des cours de cuisine. A Paris, elle est la chef de son restaurant Evi Evane avec sa sœur Maria, son associée, tout aussi adorable et passionnée. Elle est secondée par un chef également grec.

Depuis Berlin, nous sommes restées en contact grâce à Instagram et vendredi, j'ai pu découvrir sa cuisine dans une très jolie salle aux poutres apparentes près du marché Saint Germain à Paris. L'ambiance est très chaleureuse et généreuse, à l'image de Dina et de Maria. Il faisait enfin beau à Paris et le temps d'une soirée partagée avec ma fille Gabrielle, nous avons eu l'impression d'être en vacances. A 40 minutes, de la maison, c'est pas mal, non ?

Nous avons commencé par un Tarama. C'est le meilleur que je n'ai jamais mangé. Il a une texture crémeuse et légère à la fois, avec un très chouette équilibre entre les saveurs iodés et citronnées. Comme des petites surprises, des carrés de poutargue sont déposés sur le tarama, j'adore, et des lamelles de radis apportent du croquant. Comme dans beaucoup de ses plats, Dina ajoute une très bonne huile d'olive aux herbes, préparée maison. Le tarama est tellement bon, qu'il se suffit à lui-même mais rien ne vous empêche de le tartiner sur des triangles de pain pita grillés, ils sont délicieux.

Viennent ensuite des triangles de pâte filo farcis avec un morceau de féta (Tyropitas), servis avec une touche de miel une julienne de betterave et une sorte de chutney de carottes sur le côté qui vient chatouiller les papilles. Oubliez ce que vous connaissez et savourez cette féta de caractère moelleuse produite par des petits producteurs grecs. Elle arrive régulièrement par barriques chez Evi Evane mais aussi dans son restaurant de mezzés rue Mazarine et dans sa troisième adresse, un traiteur grec, rue Saint Placide.

Avant d'attaquer le plat, une superbe salade riche en herbes fraîches, carottes et radis croquants et parsemée de graines de grenade. Nous étions intriguées par des petits morceaux croquants et sucrés. Il s'agit de pasteli, une gourmandise grecque préparée avec des graines de sésame, du miel et des amandes. Il est fait maison puis coupé en très petits morceaux, façon mini croûtons. La salade est accompagnée de halloumi, un fromage grec. C'est la première fois que j'en mangeais. J'avoue que je préfère la fêta mais j'ai beaucoup aimé le coté grillé qui se marie très bien avec la fraîcheur de la salade.

Gabrielle a opté pour le poisson, un filet de bar. Coup de cœur pour ce plat très coloré et parfaitement maitrisé. Elle me parle encore de cette purée de champignons qui a tellement de goût.

De mon côté, place à la moussaka, revisitée avec du veau. La présentation est la signature de Dina. Un joli dôme de tranches d'aubergines très fines sous lesquelles se cache une farce fine au veau, le tout est recouvert d'une sauce à la féta. Un vrai plat généreux et parfumé comme je les aime.

J'aime beaucoup le fait que les mets servis chez Evi Evane sont issus du patrimoine familial de Dina mais avec un twist apporté par sa personnalité. C'est une cuisine généreuse et sincère.

Vous pouvez retrouver quelques recettes de la maison dans son dernier livre paru en septembre dernier chez Hachette « Grèce, la cuisine authentique de Dina Nikolaou ».

Je vous invite vraiment à découvrir cette table. De mon côté, je reviendrai avec David et/ou avec des amis. Il me tarde déjà de tester les deux autres adresses.

Les prix : environ 40 euros à la carte.

Evi Evane, 10 rue Guisarde, Paris 6, du lundi au samedi, de 12h à 14h30 et de 19h à 23h

Evi Evane Mézès: 66 rue Mazarine, Paris 6, du lundi au samedi de 11H à 23H

Evi Evane Traiteur, 20 rue Saint Placide, Paris 6

Repas offert

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Culture café “La révolution du café de spécialité” de Christophe Servell, lecture fortement conseillée à chaque buveur de café

 

Culture café "La révolution du café de spécialité" de Christophe Servell 

J'ai eu la chance dans le cadre de mon boulot chez 750g d'interviewer Christophe Servell, le fondateur de Terres de Café.

Il fait partie de ces quelques personnes passionnées en France qui œuvrent depuis 10 ans afin que nous puissions boire du bon café à la maison, dans un coffee shop ou un restaurant, grâce à ce que l'on appelle le café de spécialité.

Café de spécialité ? Si cette expression ne vous dit rien du tout, je vous invite à lire mon article sur Terres de Café et/ou à acheter le nouveau livre de Christophe Servell  "Culture Café, la révolution du café de spécialité" aux Editions de La Martinière.

Il est sorti il y a quelques jours et c'est un livre que tout buveur de café devrait avoir car franchement, on ne connait pas grand-chose sur ce produit de notre quotidien.

C'est un très beau livre grâce aux superbes photos de Fabrice Leseigneur qui a accompagné Christophe dans les fermes un peu partout dans le monde mais pas ce type de beau livre intimidant que l'on appelle en anglais "Coffee Table Book" et qui finit par prendre la poussière.

Il se lit très facilement et permet de comprendre le monde du café de spécialité, le terroir, le travail des producteurs, celui des torréfacteurs comme Christophe Servell et des baristas, un métier qui prend de plus en plus d'importance.

Il va répondre à pas mal de questions sur la provenance du café, sa culture, son traitement (fermentation et séchage), comment le choisir et le conserver mais surtout comment en faire un bon à la maison. Quand je dis un bon café, je précise que ce n'est pas forcément un expresso qui nécessite un matériel spécifique mais aussi ce que l'on appelle les cafés à extraction douce, soit le bon vieux café filtre ou le café préparé avec une machine à piston (Aeropress).

La force du livre, c'est à la fois de décrypter la filière du café de spécialité mais aussi de nous guider à la maison pour ne plus jamais faire un mauvais café.

Je vais vous faire une confidence : entre le temps passé avec Christophe Servell pour l'interview et la lecture du livre, j'ai enfin pris la décision d'abandonner mes capsules pour passer au café filtre avec une cafetière V60 ou une Clemex. Même pas peur car les explications du livre sont précises et limpides.

C'est un livre généreux qui permet d'acquérir des connaissances sur ce produit tant aimé qu'est le café. Il va à l'encontre du coté prétentieux que l'on peut malheureusement percevoir parfois dans le monde de la gastronomie et de ceux qui ont une connaissance pointue des bons produits.

Infos pratiques

Culture café de Christophe Servell aux éditions de la Martinière, 29,90 euros.

Les photos de Fabrice Leseigneur, issues du livre sont exposées en ce moment dans la chouette librairie/resto/salon de thé et galerie "La mouette Rieuse", 17 bis rue Pavée, Paris 4.

Terres de Café

40, rue des Blancs-Manteaux, Paris 4

Autres adresses sur le site de Terres de Café

 

Coup de coeur pour les mochis de la Maison du Mochi

Coup de coeur pour les mochis de la Maison du Mochi

18 h, un mercredi de novembre après une journée vraiment pas sympa, je pousse la porte d'un salon de thé à deux pas d'Odéon : The-ritoires. Jolie adresse que le propriétaire a pensé comme le salon de sa maison de campagne. C'est réussi et j'oublie presque mes soucis.

Je suis venue déguster les mochis de la Maison du Mochi pour fêter la réouverture prochaine du site de vente en ligne créé par Mathilda Motte.

Le premier mochi arrive avec une tasse de thé. Il s'agit ici du mochi daifuku, une petite pâtisserie typiquement japonaise préparée avec de la farine de riz gluant, fourrée dans sa version classique d'un coeur sucré à la pâte d'azuki, un haricot rouge d'origine japonaise. Sa texture est très souple, avec un savant équilibre entre le côté très légèrement élastique et le moelleux. Son toucher est comme une peau de bébé poudrée.

En plus d'avoir un goût très délicat, les mochis de Mathilda ont un effet anti-stress. N'allez pas me demander pourquoi, c'est juste ce que j'ai ressenti sur le moment.

J'ai goûté à : celui au yuzu,  au matcha, à la noisette et au classique avec le coeur au anko (pâte sucrée de haricots rouges). Gros coup de cœur aussi bien pour les versions classiques japonaises que pour les versions plus proches des parfums français.

J'ai eu la chance aussi de rencontrer la charmante Mathilda Motte, la fondatrice de la Maison du Mochi et de lui poser des questions sur cette belle aventure.

Mathilda, d'où vient cet amour pour le mochi ?

« J'ai eu un coup de foudre pour cette pâtisserie quand je vivais au Japon. J'aime son aspect, sa texture et le fait que le Mochi est très intéressant sur le plan nutritionnel. De retour en France, impossible d'en trouver facilement. Je me suis alors amusée à en faire, même si j'avais beaucoup de mal à trouver des recettes. J'ai passé plusieurs mois à travailler à la maison pour trouver les bonnes recettes. J'ai eu la chance de pouvoir écrire un livre sur le sujet aux Éditions de la Martinière en 2015 : Mochi Mochis, Douceurs made in Japan. »

Et la Maison du Mochi, comment a démarré l'aventure ?

« C'est finalement une phrase de mon éditrice qui a fait tilt dans ma tête. Je me suis rendue compte qu'à part dans certains salons de thé japonais chics à Paris, on ne trouve en France que des mochis en version industrielle avec des dlc d'un an. L'idée de la maison du Mochi est née comme cela. »

Comment fabriques-tu les mochis ?

Au départ, je les faisais à la maison. J'utilise depuis le départ des produits bio, comme la farine de riz gluant, le sucre de canne et la fécule de maïs qui recouvre les mochis. Le coeur est préparé maison car j'ai besoin de pouvoir jouer sur les textures selon le parfum du mochi. Je pars d'une base de haricots rouges ou blancs également bio et français (les azukis viennent d’Alsace par exemple). J'y ajoute du sucre de canne complet, parfois des huiles essentielles ou des purées d'oléagineux pour la version aux noisettes. Pas de colorants, ni d'arômes artificiels. Ce sont des pâtisseries artisanales.

Et maintenant ?

J'ai commencé à les vendre en ligne mais j'ai rapidement été submergée par les commandes et j'ai dû mettre en place des listes d'attente. Pour ne pas décevoir mes clients, j'ai fermé temporairement la boutique. Aujourd'hui je travaille dans un laboratoire installé dans l'ancienne gare de Saint-Martin-le-Beau. Ma boutique en ligne est à nouveau ouverte. Il se trouve que la ligne de train qui dessert la gare est toujours en activité. Les voyageurs qui passent par-là peuvent acheter sur place.

Combien de temps se conservent les mochis ?

« 5 jours si vous les achetez sur place ou 10 jours pour ceux que nous envoyons car ils sont conditionnés en semi sous vide. »

Où les trouver ?

« Directement sur place dans notre atelier de la gare de Saint-Martin-le-Beau ou sur la boutique en ligne qui est à nouveau ouverte. »

Bravo Mathilda, j'étais ravie de te rencontrer et de goûter à ces petites merveilles.

La Maison du Mochi

28 euros le coffret de 8 mochis

8 parfums dont certains sont éphémères et changent chaque mois.

Les frais de port sont gratuits en France métropolitaine et les mochis se conservent 10 jours à partir du jour de leur fabrication.

 

Coup de cœur pour Mademoiselle Amande : épicerie fine, bar à vins/bières à Vincennes

Habitants de Nogent Sur Marne et des alentours, ne dites plus qu’il faut forcément aller à Paris pour bien manger et trouver de bons produits. J'ai l’adresse qu’il vous faut.

Mademoiselle Amande, Amandine de son vrai prénom a eu la bonne idée d’ouvrir une épicerie fine/restaurant à Vincennes à deux pas du RER, du métro et du superbe château. Si vous êtes accro à la voiture, un nouveau parking vient d’ouvrir juste à côté.

Amandine est ardéchoise, elle a travaillé dans la restauration d'intérieur et ça se voit. La déco est soignée, je ne résiste pas aux carreaux de ciment peints.

Amandine est passionnée de bons produits et de gastronomie et connaît surtout très bien son métier.

Pépite locale : pâte à tartiner "la crème des crèmes"

J’aime le fait que vous pouvez trouver de superbes :

• produits d'épicerie fine triés sur le volet et très éclectiques  
• vins de vignerons indépendants qui travaillent pour la plupart en bio ou en biodynamie
• bières fabriquées dans le coin, comme à Montreuil par Deck et Donohue 
• charcuteries, fromages d’artisans, saumons fumés des fumaisons provinoises
• quiches et tartines

et que vous pouvez y manger et y boire, du déjeuner au dîner, en passant par le goûter (le carrot cake est très bon) à l’apéro.

La boutique est située sur deux niveaux : l’épicerie fine/ traiteur et la cuisine au RDC et au sous sol, une salle à la jolie déco qui accueille une douzaine de personnes pour déguster planches de charcuterie et/ou fromages, tartines, quiches et desserts.

En été, l’endroit est idéal pour de chouettes apéros qui durent grâce à la petite terrasse.

Si vous avez envie de vous faire plaisir, de faire des cadeaux gourmands originaux ou de vous régaler, c’est une bien belle adresse qui est déjà devenue mon nouveau spot à Vincennes.

Planches à partager, de 9 à 25 euros, 15 euros les grandes salades, 12 euros les tartines.
Brunch le samedi et le dimanche, de 10h à 15h.

Mademoiselle Amande

14 Rue Saulpic

94300 Vincennes

Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 22 h et le dimanche de 10 h à 15 h

Retrouvez toutes les animations sur leur page Facebook

 

 

 

Une table d'hôte magique en Emilie-Romagne et coup de cœur pour le mariage Parmesan et truffe

Une table d'hôte magique en Emilie Romagne et coup de cœur pour le mariage Parmesan et truffe

Je garde un souvenir ému de mon voyage fin septembre en Emilie Romagne à la découverte des secrets de fabrication du Parmigiano Reggiano.

J'ai beaucoup apprécié le fait de découvrir la place qu'occupe le Parmesan dans le cœur des familles de cette belle région. On devrait toujours aller à la rencontre des produits dans leur contexte.

À relire : mon article sur les secrets de fabrication du parmesan

Premier arrêt : la table d'hôte de Francesco Dall'Argine à Vallerano près de Calestano

En cette fin d'après-midi de septembre, il fait encore sacrément beau en Italie. Nous gravissons une route de montagne pour nous rendre dans la maison de Francesco. La vue est superbe et je m'échappe quelques minutes de mes compagnons de route pour m'asseoir sur la terrasse et imaginer comment c'est de vivre ici toute l'année.

Francesco a quitté son boulot d'expert-comptable pour s'installer dans cette maison en bois au-dessus du village de sa maman Marta.

Il y reçoit des visiteurs de partout qui viennent goûter à sa cuisine. Je vous invite vivement à faire de même. C'est un personnage haut en couleurs, passionné et drôle. Il cuisine divinement bien la cuisine de son terroir.

Il commence par nous emmener juste de l'autre côté de son jardin potager. C'est le tout début de la saison des truffes de Bourgogne. En contrebas de la maison, le climat, l'altitude, l'exposition, les bois naturels et l'humidité donnent les conditions propices pour que la truffe de Bourgogne s'y développe naturellement. Il ne les vend pas mais régale ses hôtes avec, tout comme il le fait avec les produits de son potager bio et le safran qu'il récolte dans son jardin.

Ce n'est pas la générosité qui manque chez Francesco.

Quand il commence à cuisiner avec sa maman, je me rends compte qu'à part mes séances de cuisine avec mon amie Silvia, je ne connais que peu de choses sur la véritable cuisine italienne, celle que l'on prépare à la maison.

Maria qui nous accompagne nous raconte que les italiens sont très attachés à leurs recettes de famille et qu'ils vont au restaurant pour voir si c'est mieux qu'à la maison. Une toute autre philosophie que la nôtre je trouve.

Notre séance de cuisine commence par des tortelli di patate, soit des raviolis aux pommes de terre de sa maman Marta servis avec du beurre fondu, du Parmesan et de la truffe. Ce sont de gros raviolis farcis d'un mélange de purée de pomme de terre, beurre, Parmesan et oeufs.  Ils sont super réconfortants.  Je découvre que les italiens ne cuisinent pas qu'avec de l'huile de l'olive. Normal, dans cette région, dans le processus de fabrication du Parmesan, le lait de la traite du soir est écrémé naturellement. La crème récupérée sert depuis des centaines d'années à faire du beurre.

Francesco enchaîne sur un filet mignon de porc farci avec deux produits phare de la région : le jambon de Parme et le Parmesan. En entrée, nous nous régalons avec un flan au parmesan cuit à la vapeur et une sauce au safran. C'est super fin, fondant en bouche, j'adore. Pour clore ce magnifique repas, une glace maison au safran et un biscuit dont j'ai oublié le nom.

Mais ce n'est pas tout.

Mon coup de cœur : le mariage parmesan et truffes.

Le préparato : mélange de Parmesan et de truffe râpés

Francesco est partageur et nous raconte que le meilleur moyen de conserver la truffe est de la râper avec du Parmesan dont le gras va emprisonner les saveurs de la truffe. Il appelle cela le preparato et je peux vous dire que c'est une merveille. Il contient un volume de truffe pour deux volumes de Parmesan. Il le conserve dans un grand bocal au congélateur et en saupoudre certains plats, sans décongeler le produit. Juste avant de servir les plats, il n'oublie pas d'ajouter de la truffe fraîche râpée qui va apporter de la fraîcheur.   

On peut ajouter ce preparato sur un risotto par exemple mais en omettant l'oignon. "Surtout pas d'oignon dans le risotto, la truffe n'aime pas l'oignon" nous dit Francesco.  Je me souviens encore de son ton passionné quand il nous explique cela. J'en ris encore.

Petits gnocchis sans pommes de terre 

La truffe aime les choses basiques. Francesco nous en fait la démonstration avec des gnocchetti, de petits gnocchis mais en version rustique. Ils sont préparés uniquement avec de l'eau et de la farine.  Ce mets d'une simplicité biblique devient divin servi avec de la truffe et du Parmesan. 

Divins Gnocchis sans pommes de terre servis avec du Parmesan et de la truffe

 

 

Nous repartons de cet endroit magique repus et heureux.

La Macchia Tonda

Vallerano di Calestano (région de Parme)

Tél : 0525 / 57240 / Mobile : 339 / 5363586

E-mail: [email protected]

 

Foire aux vins Monoprix : mes 4 vins blancs chouchou à moins de 10 euros

Debut septembre, c'est un plaisir de goûter en avant-première à une partie des vins proposés par les enseignes Monoprix pour les traditionnelles foires aux vins (plus de 300 vins sont proposés cette année). Comme nous en parlions avec d'autres habitués, c'est la soirée qui lance la rentrée.

Cette année, le thème porte sur les vins rebelles, ces vins de vignerons qui ne rentrent pas dans les appellations classiques par choix. Une belle initiative.

De mon côté, je n'ai goûté qu'aux vins blancs présentés. J'ai eu des coups de cœur et surtout à des prix super intéressants.

J'apprécie de boire un verre de vin blanc en rentrant du travail et c'est intéressant de savoir que je peux acheter des bouteilles sympas sans me ruiner. Je garde les vins plus prestigieux pour d'autres occasions.

Voilà ma sélection de vins blancs à moins de 10 euros que vous pouvez trouver dans le cadre de la foire aux vins Monoprix à partir d'aujourd'hui 13 septembre et jusqu'au 1er octobre 2017.

Aop Muscadet et sèvre de Maine et Loire

Domaine Luneau Papin "Clos du milieu 2015"

Prix : 7,95 euros

J'ai appris à ne plus dire que je n'aime pas le muscadet car on en trouve depuis longtemps de très bons comme celui-là.

Il est vif avec une pointe de gras et un nez opulent. C'est un vin très bien équilibré.

AOP Touraine Sauvignon

Complices de Loire

« La Croisée des Parcelles » 2016

Prix : 5,50

Super prix pour ce vin simple mais efficace avec une très belle longueur en bouche. Un vin de copain comme on dit (ou de copines).

AOP Bourgogne Aligoté

Jean-Claude Boisset 2014

Prix : 9,90 euros

Je suis une fan des vins blancs de Bourgogne mais je n'achète jamais d'aligoté car on dit souvent que c'est le cépage le plus maltraité de la Bourgogne. C'est un tort car celui-là est divin. Il est très aromatique, il a une belle maturité tout en gardant de la fraicheur. C'est un vin bio que vous allez pouvoir garder plusieurs années.

DOC Prosecco Frassinelli

Trevisio frizzante

Florent Barrère et Roberta Frassinelli

Prix : 9,50 euros

J'ai appris à apprécier le Prosseco et celui-là a une belle fraicheur et des bulles pas trop fines. Il sera parfait à l'apéro, avec des fruits de mer ou des pasta vongole. Les adeptes des cocktails pourront le servir avec du Martini Bianco et un trait de jus de citron vert.

Foire aux vins Monoprix, du 13 septembre au 1er octobre 2017

Coup de cœur pour Auda restaurant japonais à Levallois

Auda restaurant japonais à Levallois

Parfois il ne sert à rien de chercher, il faut juste garder les yeux grands ouverts. 

Il y a quelques semaines ce petit restaurant m'a intrigué, alors que j'avais rdv dans ce bar à vin très sympa. La pancarte "ici pas de sushis" m'avait fait sourire.

C'est le signe qu'il faut que j'arrête de râler et de dire qu'il n'y a pas de restaurants sympas autour de nos locaux à Levallois. Nous ne sommes pas dans le centre et du coup c'est compliqué. Certes nous avons la chance d'avoir une cafétéria où l'on peut manger très correctement pour moins de 5 euros plus une superbe terrasse sur le toit équipée pour que nous puissions y déjeuner. Un rooftop quoi !

Mais voilà que j'ai parfois des envies de m'échapper et de manger différent.

Coup de cœur pour la cuisine de chez Auda.

Au menu, des tapas japonais très copieux à partager à la manière des bar à tapas japonais appelés izakaya mais aussi des plats et des desserts. Tout est fait maison et très bien cuisiné. J'aime l'équilibre subtil entre la cuisine japonaise et la touche française.

Également un menu dégustation plus adapté pour le soir à mon avis. Habitants et/ou travailleurs de Levallois, foncez. 

J'ai choisi deux tapas super copieux et un bol de riz nature. 

L'aubergine est confite et pas grasse du tout. Elle est servie avec de la sauce soja et de la bonite séchée en copeaux très fins. L'équilibre est très chouette, vraiment. De la ciboule apporte un peu de fraîcheur et du croquant. Ah que j'aimerai savoir préparer les aubergines de cette façon. Le tartare est comme je les aime : frais pas écœurant et goûteux. De la Ciboule et de la chair de citron vient chatouiller les papilles. 

La délicieuse aubergine sauce soja et bonite séchée

Impossible de prendre une suite car je n'avais plus faim. Le mini cake au citron tiède servi avec le café était divin et laisse présager de bons desserts.

Si vous travaillez ou habitez dans le coin, foncez. Je vous invite à réserver car le restaurant n'est pas grand. 

Auda

Tapas très copieux (7 euros), plats à 14 euros et menus dégustation.

51 Rue Danton

92300 Levallois

Tél : 01 47 59 94 17

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Marcelle, mon spot chouchou pour bien déjeuner dans le quartier Montorgueil

Mais aussi pour prendre un petit déjeuner ou un goûter.

Il y a 2 mois, je cherchais une adresse sympa pour déjeuner dans le quartier Montorgueil et je suis tombée sur Marcelle, une adresse récente de la rue Montmartre. J'ai tellement aimé que j'y suis retournée.

J'aime ce lieu un peu atypique. En bas une petite salle dans laquelle vous pouvez déjeuner au comptoir mais aussi admirer les pâtisseries, tout en commandant des assiettes généreuses et équilibrées.

On vous les apportera au premier étage dans une salle avec vue plongeante sur le RDC et la rue Montmartre ou bien, et c'est l'endroit que je préfère, au second dans une pièce à la jolie lumière où l'on s'installe autour d'une grande table d'hôte.

Salade de chou romanesco cuit + chou cru + poulet + radis + grenade + sauce + fromage

Le menu change une fois par mois. J'aime leurs grandes assiettes pas forcément "sans"  mais toujours bien équilibrées et qui ne vous laissent pas sur votre faim. C'est bien la preuve que l'on peut manger sainement mais sans forcément retirer gluten, lactose, sucre et viande.

J'ai pris à chaque fois la grande salade (photos plus haut et plus bas) qui mêle par exemple des céréales, des légumes crus et cuits, du poulet, des petits trucs qui croquent comme des graines de sésame et des crackers divins.

Autre salade :  Moghrabieh (sorte de gros couscous qui donne des billes très fondantes) + carottes crues et cuites + poulet + menthe + sésame + sauce au lait fermenté

C'est généreux, bon, soigné et très bien assaisonné. La carte propose aussi des plats, des soupes, des sandwichs et des jus, les deux étant préparés minute.

Les desserts sont super appétissants, comme un cake à la crème de marrons pas trop sucré et très moelleux.

En cuisine, c'est  Ophélie Barès, qui officie (elle a gagné la finale de l'émission "Qui sera le prochain grand pâtissier ? " sur France 2). Elle s'occupe aussi bien de la carte salée que sucrée.

Gâteau à l'orange, c'était la saison en mars :-)

C'est l'endroit parfait pour déjeuner avec une copine ou un copain, voire en solo si vous êtes en goguette dans le quartier. Je n'ai pas encore testé le petit déjeuner avec leur granola maison, ni leur goûter mais ça ne saurait tarder.

Les beaux jours arrivant, vous allez pouvoir vous installer sur la micro terrasse.

Marcelle

22 rue Montmartre

Paris 1

De 8 h pour le petit déjeuner à 18 h après le goûter tous les jours de la semaine et à partir de 9 h samedi et dimanche

Les prix : formule à 17 euros avec soupe ou dessert + plat ou salade ou formule à 21 euros avec soupe + salade ou plat + dessert. Les salades étant très généreuses, voire photos.

On fonce au Banquet pour découvrir la crème de la crème des produits et vins grecs le 29 mai à Paris

Plus j'avance dans mes découvertes culinaires, plus je me rends compte qu'il y a des pans entiers de la cuisine et des produits que je ne connais pas bien, voire pas du tout. Cette semaine, j'ai eu la chance de goûter à des produits et vins grecs triés sur le volet et j'ai eu des coups de cœur. Une féta au lait cru super goûteuse, une huile d'olive à tomber, des olives de kalamata addictives, une poutargue super moelleuse, des miels de caractère et des vins grecs dont un vin blanc sec, parfumé avec une pointe d'amertume en fin de bouche juste comme il faut.

C'était chez Profil grec, une petite boutique que vous ne pourrez pas croiser par hasard à moins d'habiter dans ce quartier de Paris qui fait encore penser un peu à un village.

C'est l'enseigne créée par Alexandros Raillis en 2009. Il est franco-grec et sa passion (et son métier), c'est de faire rayonner les meilleurs produits de sa région familiale (Kalamata) auprès des chefs mais aussi des particuliers. Il n'a pas son pareil pour dénicher des merveilles auprès de petits producteurs grecs.

Il était en compagnie de Georgios Ioannidis, le fondateur d'Oenos en 2007. Le boulot de Georgios, c'est d'importer et de distribuer des vins de vignerons-artisans de Grèce et d'Italie mais uniquement des vins naturels en bio, biodynamie ou en reconversion. Grand moment de découvertes et de coups de cœur.

Si vous aussi vous voulez faire de chouettes découvertes, foncez le 29 mai à l’événement Le Banquet organisé par Alexandros Raillis et Georgios Ioannidis, le 29 mai à Paris au Buttes Chaumont.

​Gouzos, Dragonas, Trikalinos, ​M​emmos, etc. soit une quinzaine de petits producteurs​ et vignerons​ grecs vont débarquer pour la première fois à Paris pour nous faire découvrir leurs meilleurs produits issus de leurs productions de la région de Kalamata (Sud du Péloponnèse), ainsi que des vins grecques.​

Le temps d'une journée, ​​Hatzidakis​, ​Sklavos ​et les autres feront déguster aussi bien aux professionnels de la restauration et au grand public la crème de la crème des produits grecs comme des olives de Kalamata, feta au lait cru, poutargue, miels, vins natures​/biodynamiques, etc.

Vous aurez aussi la possibilité de déguster des assiettes façon Tapas avec de accords mets et vins préparées par Roland Theimer.

Quelques exemples qui donnent très envie

• ​​Salaison de boeuf affinée dans le ​X​inomavro nature et sel de ​Trikalinos​, ​origan, huile d'olive et zestes et jus d'agrumes grecs avec un Naoussa, Xinomavro nature, Thymiopoulos 2014
• ​Carpaccio de pommes de terre, feta​ AOP​, p​é​tales d​'​oignons confits au miel de sapin et vinaigre ekonomou, fleurs de saison
• avec un Retsina Amphore, Tetramythos 2015
• ​Bekri Meze de cochon cuit basse temp​é​rature aux olives ​K​alamata et florinas r​ô​tis avec un Metagitnion Synodos, Sklavos 2014
• ​Sashimi de dorade crue, huile d'olive, condiment au muscat sec, aneth​, ​ciboule et algue ou plante grasse avec un
• Santorini, Nykteri, Hatzidakis 2014
• ​​Poutargue de Trikalinos, paximadia en sable, m​i-​confit de mulet au citron confit et concassée de tomates avec un Santorini, Assyrtiko de Vignes centenaires à Louros, Hatzidakis 2014

Infos pratiques

Événement LE BANQUET​ le lundi 29 mai 2017

Lieu : ​Le Pavillon du Lac​ (​Place Armand Carrel, Parc des ​Buttes-Chaumont, Paris 19ème)​

Horaires : 11h-19h

Entrée libre avec une participation de 5,00€ incluant toutes les dégustations proposées

Epicerie fine Profil Grec, 7​ rue de Savies, Paris 20

Coup de coeur : Salon de thé et pâtisserie de Sébastien Gaudard, Paris Tuileries

De mon enfance en Lorraine, je garde un amour immodéré pour les salons de thé. Dans l'Est de la France, quand j'étais gamine, beaucoup de pâtisseries avaient un coin salon de thé avec plus de moins de tables. C'est le cas en Lorraine, en Alsace mais aussi en Allemagne ou en Autriche.

Finalement, je n'ai jamais retrouvé cette ambiance si particulière à Paris, même si les Tea Time se multiplient et qu'ils offrent des moments d'exception. Je vous invite d'ailleurs à lire ou à relire mes 19 goûters parisiens chics que j'ai eu le plaisir de partager avec mon amie Stéphanie qui vient tout juste d'accoucher de son deuxième garçon.

Dans mes souvenirs, en Alsace et en Lorraine, ce n'était pas nécessairement des endroits chics mais il y avait une ambiance cosy et gourmande.

Durant la trêve des confiseurs, j'ai enfin pris le temps de passer un moment dans le salon de thé de Sébastien Gaudard et oh surprise, j'ai retrouvé un très chouette mélange entre l'ambiance des salons de thé de mon enfance et la touche parisienne. J'imagine que le fait que Sébastien Gaudard soit Lorrain n'est pas étranger à cette sensation.

Son salon de thé est installé sous les arcades de la rue des Pyramides, en face des jardins des Tuileries. La pâtisserie est au RDC et le salon de thé est niché au premier étage avec un plafond bas et les fenêtres en demi-cercles typiques des arcades de ce quartier. On retrouve les mêmes dans le nouveau salon de thé de la libraire WHSmith qui vient d'ouvrir ses portes presque 30 ans après sa fermeture.

Arrivée en tout début d'après-midi sans avoir déjeuné, j'ai craqué pour son croque-monsieur. Il a été classé premier dans les meilleurs croque-monsieur de Paris par Le Figaro.

C'est un vrai croque avec une très fine couche de crème pâtissière salée pour remplacer la sauce béchamel. Cela donne un super moelleux au croque contrebalancé par le croustillant du pain toasté. Un jambon bien élevé complète le tout et voilà comment un mets si simple devient une belle gourmandise.

Comme je l'ai dit sur le moment sur mon compte Instagram, flash-back vers mes années lycée mais en beaucoup mieux.

Le vrai croque se décline avec du saumon ou un mélange de légumes et de fromage de chèvre. Va falloir y retourner, surtout que je suis très intriguée par la quiche lorraine de mamie Yvonne. La salade Caesar que j'ai vu dans quelques assiettes autour de moi a l'air très bien aussi.

Coté dessert, on retrouve les classiques de la pâtisserie française parfaitement exécutés par Sébastien Gaudard. J'aime beaucoup son Mont Blanc, son baba mais aussi sa tartelette au citron, la garniture est très crémeuse et acidulée comme il faut (elle vient d'être classée 4^ième par la Figaro).

Les thés ne sont pas en reste. Le choix est à la hauteur du reste avec des thés en vrac de très bonne qualité, parfaitement infusés et servis dans des théières en fonte. J'ai choisi un superbe thé au jasmin, mon péché mignon. Pour la première fois de ma vie, j'ai osé demander de l'eau chaude pour infuser mon thé une seconde fois, histoire de prolonger ce moment en dehors du temps.

Une adresse comme je les aime. J'imagine qu'en été la terrasse doit être très sympa.

Pâtisserie-Salon de Thé des Tuileries « à la Française »

1, rue des Pyramides 75001 Paris

Tél : 01 71 18 24 70

Ouverture du salon de thé : du mardi au vendredi de 12h00 à 19h00, le samedi et dimanche de 10 h à 19h avec un brunch de 11h30 à 15h.

Ouverture de la pâtisserie : du mardi au samedi de 10h00 à 19h30, le dimanche de 10 h à 19h.