C'est moi qui l'ai fait !

Tel Aviv, Israël : mes adresses de restaurants, de marchés et les balades à faire

Vue sur la partie moderne depuis la vielle ville à droite et à gauche, vue sur la vieille ville au centre, depuis le front de mer

Je reviens d’un voyage en Israël durant lequel j’ai passé 3 jours à Tel Aviv. Je suis ravie de partager avec vous quelques adresses de restaurants, de marchés, ainsi que les balades incontournables à faire.

Ce qui m’a frappé en arrivant à Tel Aviv, c’est que mon cerveau n'arrivait pas à comparer cette ville à une autre. C’est une fâcheuse manie que nous avons, non ? Vouloir se raccrocher absolument à des choses déjà connues. La mer est omniprésente, sans que la ville ne s’apparente à une station balnéaire. Tel Aviv est une ville pleine de contrastes. Des immeubles ultra modernes aux rooftops assez fous côtoient des constructions plus anciennes et parfois délabrées ou des immeubles à l'architecture Bauhaus. La vieille ville (Jaffa) et le port sont superbes mais, en les visitant, on a l’impression d’avoir quitté Tel Aviv.

Le fil conducteur de Tel Aviv est le côté décontracté que l’on retrouve dans la plupart des quartiers, avec une multitude de bars et de restaurants fréquentés par une clientèle très jeune, représentative de la moyenne d'âge très basse de la ville.

Voilà les meilleures adresses pour se balader et se régaler. Merci mille fois à Muriel Haim, la présidente de la Fondation France Israël pour l’invitation  et toutes ces belles découvertes.

Lala land : un restaurant de plage à ne pas manquer

La mer Méditerranée est omniprésente à Tel Aviv avec de superbes plages. On les longe à pied ou à vélo, on y court et on y admire la vue sur la partie ancienne de Tel Aviv (Jaffa). Le front de mer mesure 14 km. Il existe donc de nombreux restaurants de plage. Lalaland sort du lot et nous avons eu la chance d’y dîner. Un bonheur en plein mois de mars.

Oh le houmous servi tiède et les poisson grillés, sans oublier le sourire du serveur

J’ai beaucoup aimé les plats autour des poissons grillés au feu de bois, leur houmous servi tiède avec une texture à tomber, à manger avec du pain, les plats à base d’aubergines et leurs falafels ultra moelleux. C’est un plongeon dans la cuisine levantine de très bonne qualité avec une ambiance très chouette.

Lala Land, Gordon Beach, Tel Aviv, ouvert tous les jours de 10h à minuit.

Une balade dans Jaffa (Yafo)

Jaffa, la vieille ville de Tel Aviv

C’est la partie ancienne de Tel Aviv. Une partie est fortifiée. Elle se situe en hauteur et surplombe la mer et son port. C’est sublime et parfait pour une grande balade dans les ruelles escarpées comme on les aime.

Au centre, le port de Jaffa avec la vue sur le front de mer plus moderne

Vue sur la partie moderne de Tel Aviv, depuis Jaffa

Le quartier Florentin

Fèves séchées, street art et citrons séchés

A ne pas rater après la visite de Jaffa. Ça tombe bien, c’est juste aux pieds de la partie fortifiée de la ville. Ambiance animée et décontractée avec des cafés et des terrasses où il fait bon flâner. Sur le marché Lewinsky, vous êtes dans le royaume des épices, des fruits secs et séchés. Si vous n’avez jamais vu un citron noir séché ou d’autres curiosités locales, c’est l’endroit où aller.

Restaurant North Abraxas, tout près du marché Lewinsky et du boulevard Rothschild

Le fameux chou-fleur rôti, le labneh et les boulettes d’agneau

Si le chou-fleur rôti entier est devenu aussi populaire ces 15 dernières années, c’est en partie grâce au chef Eyal Shani qui officie dans plusieurs restaurants dans le monde, comme chez Miznon à Paris (plusieurs adresses). North Abraxas à Tel Aviv est l’une de ses adresses en Israël.

Un restaurant à ne pas manquer, très représentatif de la cuisine levantine. On s'assoit au comptoir avec vue directe sur la cuisine, dans la salle du RDC ou dans les salles au premier étage.

Divines patates douces rôties et shawarma d'agneau

Les patates douces rôties au four dans leur peau sont divines, tout comme le shawarma d’agneau, les boulettes d’agneau servies avec des herbes fraîches, et le fameux chou-fleur rôti entier. En dessert, nous avons adoré le malabi, un flan à l’eau de fleur d’oranger et pistaches que Dorian s’est empressé de refaire, de retour à Paris. La surprise du jour : leur gâteau au chocolat très peu sucré est absolument dingue. J’avoue que j’aurais bien voulu avoir la recette car la texture est très intrigante. Il paraît qu’il est cuit à la vapeur et qu’il ne contient pas de farine.

Malabi (flan à l'eau de fleur d'oranger) et gâteau au chocolat

Bonus : le délicieux pain au levain. Nous avons mangé du très bon pain en Israël. Je ne parle pas seulement de leur pain plat façon pita ou de leurs nombreux bagels mais aussi de leur pain au levain.

North Abraxas, 40 rue Lilienblum, Tel Aviv, ouvert tous les jours, de 12h à 16h et de 1!h à 23h.

Le marché aux puces, juste aux pieds de Jaffa

Une chouette balade à faire juste après un déjeuner chez North Abraxas. Si vous avez la nostalgie des jeans Levis 501 (j’y suis restée fidèle depuis mon adolescence), c’est le moment d'acheter une version vintage.
Essayez de vous perdre dans les ruelles, elles sont pleines de surprises et c’est le paradis du street art. Une fois la balade terminée, vous pouvez très rapidement rejoindre la plage et la longer, en admirant la dextérité des surfeurs et les surfeuses.

Le quartier Neve Tzedek

Quand je parlais un peu plus haut d’une ville pleine de contrastes, ce quartier en est la preuve. Street art, boutiques de déco très pointues, bijouteries artisanales, immeubles ultra modernes ou vieilles bâtisses, c’est assez magique d’y flâner. Nous avons adoré. Je ne compte plus les photos de maisons et de ruelles que nous avons prises. Il y a une ambiance toute particulière et très attachante.

Si vous avez envie d’une pause, foncez à l'épicerie fine. Cette adresse propose une belle sélection de produits d’épicerie fine, de produits frais et de déco. Pour se poser, une jolie cour intérieure au premier étage, dans laquelle vous pouvez déjeuner ou boire un verre. Ils ont également une terrasse sur le toit mais qui était fermée ce jour-là.

Épicerie fine, 24 rue Shabazi, Tel Aviv, ouvert tous les jours (sauf samedi), de 9h à 20 h (17 h le vendredi).

Un restaurant vegan dans le quartier de Neve Tzedek : Meshek Barzilay

Délicieux Masala Dosa au centre

Ce n’est pas forcément le type de restaurant que je fréquente mais je dois avouer que le chef a plus d’un tour dans son sac et nous avons eu de très belles surprises. Il faut savoir qu’il y a énormément de restaurants vegan à Tel Aviv . Les contraintes de l'alimentation vegan induisent une belle créativité. Soyez ouvert d’esprit car curiosité et gourmandise forment une belle paire.

Boeuf bourguignon sans viande bluffant, champignons travaillés en plat et très chouette ganache chocolat et trina (tahini)

Cerise sur le gâteau : le décor qui fait qu’on se sent très bien dans ce restaurant.

Le chef s’inspire beaucoup des cuisines du monde. Notre coup de cœur : une idée chipée à la cuisine indienne et réinterprétée : le Masala Dosa. Sur une galette au riz et lentilles, une garniture composée de tofu ultra moelleux , de chou-fleur avec une sauce bien onctueuse, parfumée et épicée comme j’aime et un chutney coco et coriandre.

Meshek Barzilay, 6 rue Ahad Ha'Am, Tel Aviv, ouvert tous les jours, de 9h à 23h (21h le dimanche).

Le shuk Hatikvah

Borek fromage et épinards de chez Dilek's Turkish Bakery

Ce n’est pas le marché que l’on retrouve forcément dans les guides touristiques de Tel Aviv et c’est ce qui fait son charme car il est très authentique. Les israéliens sont là pour faire leurs courses, prendre un café, déjeuner ou jouer aux cartes. Nous avons eu la chance de le visiter avec May, de l’entreprise Shuk_Eat. Je vous conseille vivement cette manière de faire. Visiter un marché seul ou seule à l’étranger peut s’avérer frustrant. Soit on ne remarque que ce que l’on connaît, soit l’on est trop timide pour demander toutes les deux minutes aux vendeurs des explications sur ces produits inconnus. Croyez-moi, c’est du vécu.

Pains et spécialités yéménites (sauce Hilbeh à base de graines de fenugrec qui ont la faculté de créer une émulsion

Grâce à elle, nous avons goûté de la street food d'origines très variées et nous avons appris plein de choses. Prenez un petit déjeuner léger pour en profiter un maximum ou allez-y pour y déjeuner.

Une chouette boutique d'épices : Naama Spices avec à droite le mélange d'épices Baharat, typique de la cuisine moyen orientale

Haviv Kuba : pour se poser et déguster de délicieuses spécialités irakiennes

Restaurant Ha Basta dans le quartier du shuk Ha Carmel

Ambiance le soir dans le shuk Ha Carmel, Tel Aviv

Ce marché fait partie des incontournables que l’on retrouve dans tous les guides. Le soir venu, c’est aussi un endroit pour flâner et boire un verre.

Nous avons dîné chez Ha Basta, un restaurant qui fait la part belle aux bons produits. Sous les airs simples des intitulés se cache une belle mise en avant des produits méditerranéens.

Belle mise en avant des produits de la mer. Simplicité apparente et délicieux plats

HaBasta, 4 rue Ha Shomer, Tel Aviv, ouvert tous les jours, de 12h à 23h avec des horaires différents le vendredi et le samedi.

J’espère que cet article vous a donné envie d’aller découvrir Tel Aviv. Il y a bien entendu des centaines d'autres adresses à tester. N’hésitez pas à les partager en commentaire.

Prochaine étape : Jérusalem.

La Rochelle : Restos, bars, hôtels, mes meilleures adresses

David et moi avons passé une semaine à La Rochelle début août. Nous avons, au fil de nos journées de farniente, testé des restaurants, des bars et des salons de thé. Je suis ravie de partager ces bonnes adresses Food à la Rochelle avec vous. Il sera complété à chacune de nos visites.

La Rochelle : une ville pour les piétons (et les vélos)

Nous avons séjourné un week-end à la Rochelle il y a deux ans et nous avons eu un coup de cœur. La bonne impression est plus que confirmée. La Rochelle est une ville tellement agréable. La lumière est belle, même si le soleil était capricieux en cette première semaine d'août. Tout se fait à pied (ça tombe bien, nous n’avons plus de voiture depuis que nous habitons Paris). La gare TGV est à deux pas du vieux port et les plages sont facilement accessibles à pied ou grâce à un bateau appelé Le passeur. Vous pouvez très facilement vous déplacer en vélo avec le votre ou ceux mis à disposition par la ville. Faites juste attention aux piétons qui ont tendance à zapper les pistes cyclables pourtant bien indiquées.

J’ai adoré l'architecture de la ville et nous avons passé beaucoup de temps à traîner dans les petites rues, voire à rentrer dans les cours. L'atmosphère est paisible, même en plein mois d'août. On sent que les gens sont heureux d'être là. Cerise sur le gâteau, on y mange très bien et j'imagine qu’il y fait bon d’y vivre.

La Rochelle : où prendre un bon petit-déjeuner ?

Nous étions à l'hôtel mais je ne sais pas si vous avez remarqué, ces derniers ont tendance depuis quelques années à proposer des petits déjeuners à des prix beaucoup trop élevés si l’on ne veut pas manger de façon pantagruélique. 18 euros par personne pour ce que je mange au petit-déjeuner n’est pas possible pour moi. Il nous arrive de négocier de le prendre à la carte c'est-à-dire de ne payer que ce que nous consommons mais là nous avons décidé de tester des adresses en dehors de l'hôtel.

Le premier jour, la tentation est forte de prendre un petit-déjeuner dans un des nombreux cafés qui bordent le vieux port. Je n’ai pas d’adresse à vous donner. Mon seul conseil : observer les assiettes des personnes attablées ou jetez un œil sur le comptoir et observez le pain et/ou les croissants. Certains cafés proposent du bon pain, d’autres du pain industriel pour le même prix. A vous de piocher.

Sinon, il y a plein de chouettes adresses proches à deux pas du vieux port.

Le Jardin du Marché

Une jolie terrasse dans une rue calme à deux pas du marché mais aussi une jolie salle avec son coin cosy et sa grande table façon table d'hôte et un patio, tout au fond. Il y a de quoi faire quelle que soit la saison. Leur point fort : le choix pointu de produits locaux. Tout est bon, du pain au croissant, en passant par le très bon thé en vrac. Coup de coeur pour le granola maison avec fruits frais et fromage blanc artisanal et local. Vous pouvez aussi y déjeuner et y goûter, tout est fait maison.

Le Jardin du Marché, 5 Rue Gargoulleau 17000 La Rochelle
Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 18h.

Merci Louis

Une autre adresse coup de cœur, testée à la fois pour le petit-déjeuner et le déjeuner. C’est dans le quartier Saint-Nicolas que j’aime beaucoup. A la fois épicerie fine et restaurant. Accueil pro et chaleureux. Tout est fait maison, les produits sont choisis avec soin, comme une ginger beer bio et française ou les bières artisanales locales. Une adresse à ne pas manquer. Le pain du petit-déjeuner mais aussi celui qui sert à faire les délicieux sandwichs club ou les croques vient de la délicieuse boulangerie d’en face.

Très bonne salade du déjeuner mais aussi très chouettes sandwichs, hot dog, etc.

Merci Louis, 18 Rue Saint-Nicolas, 17000 La Rochelle
Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h.

Chez Albert

A deux pas du marché, un coffee shop bien agréable. On n'a qu’une envie : se prélasser dans la salle cosy ou profiter de la chouette terrasse. On peut y siroter des boissons chaudes de qualité tout au long de la journée mais aussi y prendre un petit-déjeuner ou un goûter avec viennoiseries, pâtisseries maison et une offre autour de yaourts végétaux, fruits frais et granolas. Également une offre déjeuner non testée.

Chez Albert, 3 Rue Gargoulleau, 17000 La Rochelle
Ouvert du mardi au samedi, de 8h à 18h.

La Gerbe de Blé

L'ambiance bon enfant du marché et du marché couvert

Nous aimons beaucoup ce café super animé avec sa rangée de tables qui bordent le marché couvert de la Rochelle. C’est l’antithèse d’un coffee shop. J’aime le fait qu’ils servent le petit-déjeuner traditionnel des cafés français mais avec une confiture maison et du beurre la Corvette, le top des beurres AOP Charentes-Poitou. L’ambiance est bon enfant. Bon à savoir : à partir de 11 h, vous pouvez acheter huitres et fruits de mer sur le marché juste derrière et vous attabler. Le restaurant s’occupe de tout le reste.

La Gerbe de Blé
Place du marché central de La Rochelle, Rue Thiers, 17000 La Rochelle
Ouvert de 7h30 à 15h, tous les jours sauf le mardi

La Rochelle : Où déjeuner ? Ou dîner ?

La Yole de Chris

C’est le second restaurant de Christopher Coutanceau, juste à côté de son adresse étoilée. Le restaurant donne sur la plage de la Concurrence, tout près du vieux port et c’est vraiment une chouette adresse.

Coques au beurre de yuzu, éperlans frits, tarte fine aux sardines fraîches et sardines grillées

Les produits de la mer y sont d’une grande qualité et tout est extrêmement bien préparé. J’aime le fait que certains poissons ou fruits de mer sont servis juste grillés grâce à la rolls des barbecues de la marque Green Egg.

La terrasse avec vue sur mer est très agréable, tout comme l'intérieur du restaurant avec son décor contemporain, sa cuisine ouverte et son service aux petits oignons.

Une belle adresse pour passer un bon moment, soit le midi, soit le soir. Je vous invite fortement à réserver.

La Yole de Chris
Plage de la Concurrence 17000 La Rochelle
Ouvert tous les jours de 9h à 23h

Mertensia

Délicieux couteaux, un des tapas à partager

Une adresse dans l’incontournable rue Jean du Pérot qui mène au vieux port. Leur point fort : les tapas de grande qualité à partager. Nous avons eu un vrai coup de cœur pour ces assiettes à partager vraiment bien cuisinées. Les assiettes sont généreuses, n’ayez pas les yeux plus gros que le ventre. Je n’ai pas pris beaucoup de photos car nous étions à l'intérieur mais ça vaut vraiment le coup.

Mertensia, 18 Rue St Jean du Pérot, 17000 La Rochelle
Ouvert du lundi au samedi de 12h à 14h puis de 19h à 22h et le dimanche de 12h à 14h.

Le P’tit Bleu : Food Truck ou boat truck ?

Nous sommes passés devant cette ancienne chaloupe dressée sur le port, pile à côté des tours de la Rochelle des centaines de fois en nous disant qu’il fallait tester. Chose faite le dernier midi avant de reprendre le train. Le principe : que des produits de la mer de très bonne qualité cuits à la plancha (langoustines, sardines, gambas, papillotes de moules, etc. . Vous commandez devant le bateau et vous allez vous installer sur une terrasse pile sur le port. On vous apporte votre commande dans des assiettes jetables mais c’est ça aussi qui fait le charme de cette adresse. Les gens ne s’y trompent pas car il y a pas mal de monde.

Fruits de merc cuits à la plancha : délicieuses langoustines et sardines grillées

Le P’ti Bleu, Quai des sardiniers, 17000 La Rochelle
Ouvert 7j/7 en service continu

Le Panier de Crabe

Une adresse incontournable, place de la Fourche dans le quartier Saint Nicolas. La place est charmante, toute pavée et remplie de restos. Nous avons testé cette adresse à deux reprises, le midi et le soir et c’est un pur plaisir. Ambiance bon enfant, carte courte avec plateaux de fruits de mer, tourteaux à partager, fromages à tomber mais aussi charcuteries locales. Un must à ne pas rater.

La Panier de Crabes, 9 rue de la Fourche
Ouvert tous les jours de 12h à 14h puis de 19h à 22h.

La Rochelle : où boire un verre ?

Les caves de la Guignette

Dans le charmant quartier Saint-Nicolas que vous devez absolument visiter si vous venez à La Rochelle, une adresse pleine de charme dans un ancien entrepôt qui servait à fournir en vins et autres alcools les bateaux en partance de la Rochelle. Dehors, sur de gros tonneaux ou à l'intérieur vous pouvez déguster à des prix très compétitifs des vins au verre ou la spécialité de la maison : la Guignette, une sorte de vin pétillant et aromatisé, fabriqué avec amour par la maison et qui a beaucoup de succès.

La fameuse Guignette

Les caves de la Guignette
8 Rue Saint-Nicolas, 17000 La Rochelle
Ouvert tous les jours, du dimanche au mercredi de 11h à 13h et de 17h à 21h, du jeudi au samedi de 11h à 21h.

La Terrasse de la Tour de la Chaîne

Sur le vieux port, une adresse que j’aime beaucoup pour sa vue (c’est en haut d’une des tours de la Rochelle) mais aussi pour les boissons qui sont de très bonne qualité avec notamment des vins naturels. Possibilité de grignoter grâce à des planches, des sandwichs ou des tapas mais nous n’avons pas testé. L’ambiance y est bon enfant, à l’image de La Rochelle. Nous n’avons pas eu de problème à trouver de la place car nous y sommes arrivés pour un apéro précoce, vers 18h30. Je pense qu’en saison, c’est une bonne idée d’arriver tôt pour être certain d’avoir une place car ce n’est pas immense.

La terrasse de la Tour de la Chaîne, ouverte tous les jours de midi à minuit jusqu’à fin septembre). Dates d’ouvertures et de fermetures à vérifier sur leur compte Instagram.

La Rochelle : où boire un thé et prendre un goûter ?

Dans toutes les adresses citées dans la partie petit déjeuner qui servent à manger toute la journée mais aussi dans les adresses suivantes.

L’Echoppe

La terrasse devant et la patio à l'arrière

A nouveau dans la rue Saint-Jean du Pérot, quasiment au bout par rapport au vieux port, ne ratez pas cette boutique de déco dans une ancienne maison de ville qui fait aussi café restaurant. Beaucoup de produits eco-friendly. Vous pouvez vous installer pour un petit-déjeuner (c’est ouvert à partir de 8h30, du moins en été), mais aussi venir pour le déjeuner, le brunch ou le goûter. Vous avez le choix entre la terrasse devant la boutique ou un très joli patio à l’arrière de la boutique.

Bon point pour les bons thé bios servis en vrac et les pâtisseries familiales faites maison.

L'échoppe côté boutique

L’échoppe, 52 Rue St Jean du Pérot, 17000 La Rochelle
Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h

Salon de thé Les Délices de Sofia

C’est en regardant autour de moi lors de nos balades que je suis tombée sur ce patio tout bleu. Une chouette adresse pour déguster un thé à la menthe, des pâtisseries maghrébines et une citronnade à l’eau de fleur d’oranger. Possibilité de s'installer à l’intérieur aussi.

Les délices de Sofia, 32 Rue Gargoulleau, 17000 La Rochelle
Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h.

A 2 pas de l'hôtel Maison du Monde

Cette partie sera à compléter au fil du temps car je ne connais que deux adresses à La Rochelle, adaptées pour des séjours courts.

Hôtel La Monnaie

Coup de cœur pour cet hôtel indépendant super bien situé, entre la plage de la Concurrence et la rue Saint Jean du Pérot. Les chambres sont super calmes, j’adore la déco et vous pouvez prendre le petit-déjeuner sur une jolie terrasse façon cour d'hôtel particulier.

Hôtel Maison du Monde

Pourquoi ce nom ; la déco est tout simplement fournie par l’enseigne de déco Maison du Monde. La situation est parfaite, pile sur le vieux port. Vous sortez de l'hôtel et vous êtes au pied des restos ou des embarcadères qui mènent aux différentes îles au large de la Rochelle (Ile d’Aix, Ile d’Oléron et Ile de Ré).

La rénovation de cette maison a été super bien faite. Le triple ou quadruple vitrage fait que l’on n’entend absolument rien de la ville.

Maison d'hôtes La Belle Amarre (non testée)

Maison d'hôtes La Belle Amarre

Au fil de nos pérégrinations, j’ai vu une maison d'hôtes dans une des plus belle rue de la Rochelle, la rue de l'escale et je me suis promise de le tester lors d’un prochain séjour. C’est une ancienne maison d’armateur rénovée. Je vous laisse voir les photos de la maison sur leur compte Instagram. Elle a l'air tellement douillette. Vivement notre prochaine visite.

OpnKitchen : encore mieux qu’un cours de cuisine

Il y avait bien longtemps que je n'étais pas ressortie d'un atelier culinaire avec la patate et la folle envie de refaire tous les plats préparés par le chef.

C'était samedi dernier dans le restaurant indien Desiroad (très chouette d'ailleurs) dans le cadre d'un atelier de cuisine indienne organisé par OpnKitchen.

OpnKitchen c'est quoi ?

Cette jeune entreprise a eu la brillante idée d'ouvrir les portes des cuisines de chef ou de chef pâtissiers à des petits groupes. Ça se passe non pas dans un atelier mais dans les cuisines des restaurants, entre deux services. Le chef prépare un menu, vous regardez ou vous mettez éventuellement les mains à la pâte, ça dépend du type d'atelier, vous échangez tout au long de l'atelier, tout en prenant religieusement des notes ou pas.

Rien de mieux pour s'imprégner de sa cuisine, des gestes et glaner tout un tas d'idées et surtout d'astuces. Une fois les mets préparés, on déguste ou on emporte.

Je trouve que les prix sont raisonnables par rapport à des ateliers dans des écoles de cuisine.

Dans les ateliers OpnKitchen, on voit toute la préparation et surtout, il y a un véritable échange avec le chef.

Mon conseil : refaire de suite les recettes à la maison. C'est facile, OpnKitchen vous envoie les recettes par mail suite à l'atelier.

Comment ça marche ?

Vous choisissez votre atelier sur le site OpnKitchen. C'est très varié. Ça va des coulisses de la cuisine de Stéphane Jego (OMG), à une immersion au Galopin avec visite de marché, cuisine et dégustation avec son chef Romain Tischenko, en passant par l'art du pliage des Dim Sum par Mikaël Petrossian, le fondateur des restaurants Yoom. Il y a aussi des immersion dans des cuisines de restaurants étoilés durant le service, sans oublier des ateliers autour des super aliments avec Joelma, directrice culinaire chez Sol Semilla ou un atelier 100% café pour apprendre l'art du « cold brew » et des recettes à base de café chez « Beans on Fire » avec le chef colombier Juan Pulgarin.

Et chez Desiroad, c'était comment ?

Fan de cuisine indienne, j'ai adoré celle du chef Eqbal qui mélange cuisine traditionnelle et moderne. Nous avons préparé de délicieuses galettes pommes de terre et petits pois « Aloo Ki Tikki » servies avec un chutney de mangue à tomber, des brochettes de légumes avec une sauce à la betterave magique appelée « Moilee », un riz basmati (Tilda of course) parfumé au citron, épices et coriandre fraîche, des épinards à l'ail et un thé au gingembre frais et épices servi avec des biscuits indiens aux graines de sésame appelés « ladoos » (voir les photos en haut).

Épinards à l'ail et dans le coin en haut à gauche, la fameuse sauce "Moilee" à la betterave.

Cerise sur le gâteau : tout au long de l'atelier, nous avons été initiés à quelques principes de la cuisine ayurvédique. J'en avais entendu parler et j'ai trouvé les explications de Gwenaëlle Batard de Mihira Ayurveda très inspirantes, notamment sur ces associations entre épices et aliments qui ont des actions sur la digestion, notre énergie, etc.

Merci mille fois à Gwenaëlle et à Eqbal (Photo de Marine d'OpnKitchen) pour ces belles découvertes

OpnKitchen porte bien son nom car les ateliers permettent de découvrir des univers bien différents de son univers quotidien.

La bonne nouvelle ?

Si vous vous inscrivez à un atelier OpnKitchen grâce à ce lien, vous bénéficiez d'une réduction de 20 euros.

Pour tout vous dire, j'ai tellement aimé que je viens de m'inscrire à l'art du pliage des Dim Sum mardi prochain.

La Noodle soup de Peegan Koh Chang Thailande

Thai Noodle soup

Notre voyage en Thaïlande est terminé et nous en gardons un souvenir ému. Nous parlons déjà d'y retourner tellement nous avons aimé les contrastes de ce pays, l'énergie qui s'en dégage et l'extrême gentillesse des thaïlandais.

Côté cuisine, je pensais connaitre pas mal de choses. Finalement, je ne maîtrisais que quelques bases apprises il y a 10 ans, grâce à Pim.

Durant 3 semaines, nous avons voyagé de Bangkok à Chiang Mai via Ayutthaya puis passé 5 jours sur l'ile de Koh Chang avant de revenir 2 jours à Bangkok.

A chaque escale, j'ai suivi un cours de cuisine et grâce à leur diversité, j'ai appris des tas de choses que j'ai déjà commencé à mettre en pratique depuis notre retour.

Sur l'ile de Kog Chang, nous étions dans une partie très calme de l’île sur Khong Koi Beach (Bangbao beach resort), sachant que c'est déjà une île calme. Quelques bungalows sur une plage, une petite hutte faisant office de réception et juste à côté, un resto de plage « The Bamboo Hut » qui est devenu notre seconde maison puis que nous y avons pris quasiment tous nos repas pendant 5 jours.

Le village le plus proche était à 30 minutes à pied et à part une virée à pied au village et une journée de visite en taxi, nous avons flâné sur la plage et sur notre terrasse. Noé et David ont fait un peu de kayak et de plongée au tuba pendant que je me faisais masser sur la plage. Oui, c'est fou, sur cette plage quasi déserte, il y avait moyen de bénéficier d'un massage thaï. Je dois dire qu'avec le bruit de la mer en fond sonore, c'est assez magique.

Un après-midi, juste avant que la nuit ne tombe, David et moi avons cuisiné notre repas du soir avec Peegan, la chef de notre petit resto de plage. C'est une femme adorable, passionnée de cuisine. Elle a pas mal vadrouillé et elle bosse beaucoup pour payer les études de ses 2 fils à Bangkok.

Elle a pris le temps de tout nous expliquer, tout en supervisant la préparation des repas du resto pour ses autres clients.

C'est grâce à elle que j'ai compris que la fameuse salade de papaye verte n'est pas juste une salade de crudités avec un assaisonnement à la thaï mais je vous en parlerai plus tard.

Nous avons également préparé une pâte de curry maison, un bonheur qui me replonge au début de mon blog. Nous l'avons utilisé pour préparer ce que l'on appelle un dry curry aux fruits de mer. Dry curry veut dire que l'on ne rajoute pas de lait de coco, tout en ayant un résultat très crémeux.

Puis, Peegan nous a préparé sa Noodle Soup. C'est un mets que l'on retrouve dans toute la Thaïlande. Peegan nous raconte que c'est la première chose qu'elle a cuisinée quand elle était enfant, au Nord de la Thaïlande, à côté de la frontière avec le Laos. « C'est la soupe de ma mère » nous dit-elle.

Je sais que je la referai car c'est un des plats que Noé préfère, il en a mangé des dizaines.

En attendant, je vous raconte la sienne.

La Noodle soup de Peegan

Elle fait tremper des nouilles de riz plates, pas très larges pour les assouplir.

Vient ensuite la préparation du bouillon. Elle met dans une casserole avec 1,5 litre d'eau un gros bol de légumes que nous avons coupés en très gros dés : carotte, radis blanc (daïkon), cèleri, oignon, oignons nouveaux et 3 branches de coriandre avec les tiges et les racines. Ce bouillon va mijoter pendant 20 minutes.

Elle ajoute un morceau de poulet et le fait cuire. Quand il est cuit, elle le retire, le pose sur une planche et l'effiloche.

Elle assaisonne le bouillon avec 2 cuillères à soupe de sauce soja, 1 cuillère à café de sel, 1 cuillère à café de sucre de palme et 2 cuillères à soupe de mushroom soy sauce (sauce soja enrichie de champignons).

Elle laisse mijoter 10 minutes, nous goûtons et nous rectifions l'assaisonnement. Ce bouillon doit être léger en goût car chaque personne va ensuite ajouter des condiments.

Pendant la préparation du bouillon, elle nous fait écraser une dizaine de gousses d'ail que nous éminçons avant de les mettre dans un wok assez chaud avec de l'huile. Cet ail va revenir pendant quelques minutes, sans brûler. Il va tout simplement frire mais il faut veiller à mélanger assez souvent. L'ail frit va attendre gentiment dans un bol.

Peegan rajoute un peu d'eau dans le wok afin de faire cuire les nouilles pendant quelques minutes.

Cette soupe se sert dans un bol et s'accompagne de 3 petits bols qui contiennent l'assaisonnement à préparer à l'avance : le piment moulu, les piments frais émincés et conservés dans du vinaigre et les piments frais émincés conservés dans du Nam Pla (fish sauce ou sauce de poisson). Ces 3 éléments permettent de rajouter des saveurs plus pimentées, acides ou salées.

Comment servir la Noodle Soup ?

Dans chaque bol, Peegan ajoute un peu de germes de soja, des nouilles, de l'ail frit, des herbes, du poulet effiloché puis le bouillon.

Chacun complète l'assaisonnement avec les condiments posés sur la table.

C'est un délice parfumé, réconfortant, nourrissant, tout en restant très léger et très digeste.

Le repas préparé puis dégusté sur la plage, merci mille fois à Peggan.

 

Bangkok épisode 3, le marché de Khlong Toey

Marché de Khlong Toey

Nous ne pouvions pas quitter Bangkok sans aller voir un marché. Quelques recherches sur le net plus tard, nous avons opté pour le marché de Khlong Toey. C'est le plus grand marché de frais de la ville. 

Nous y sommes allés un matin et je dois dire que c'est plutôt dépaysant. A l'heure à laquelle nous sommes arrivés, soit vers 10 h, pas un seul touriste car c'est un marché où vont les restaurateurs si j'ai bien compris. Du coup, nous avions parfois l'impression de déranger en s'arrêtant prendre des photos car les gens sont pressés et poussent des gros paniers sur roulettes. Ils sont là pour bosser et pas pour flâner. Cela participe au dépaysement.

Dans certains endroits, c'est vraiment le vert qui domine. Je n'avais jamais vu autant de citrons verts de ma vie. En Thaïlande, ils ont la peau très fine et sont particulièrement juteux. Il faut les choisir lourds et bien verts.

La coriandre se vend avec les racines et se cuisine d'ailleurs avec. Il y a un choix dingue de légumes, dont ces très longs haricots que l'on retrouve dans les currys, les salades de papaye verte et d'autres plats typiques thaïlandais.

Les poissons vendus sur de la glace sont magnifiques, tout comme les crevettes et les crabes.

Les mini aubergines (en haut) et les haricots (en bas) que l'on retrouve beaucoup dans les currys

Citronnelle, kafir lime leaves, galangal, et basilic thai

Coté viande, pour des touristes français que nous sommes, c'est plus compliqué. Passe encore les morceaux de poulet mais nous avons eu plus de mal avec la viande hachée et les abats, pas que nous ne les aimons pas mais à cause de la chaleur qui règne sur le marché et nos habitudes européennes de voir la viande dans des stands réfrigérés.

Couenne de porc frite, j'adore 

Les fameux oeufs de 100 ans à la coquille rose. Jamais goûté et vous ?

Feuilles de bananier qui servent par exemple à faire cuire du poisson ou du riz

Nouilles ( je crois ?)

Sur le marché de Khlong Toey vous pouvez acheter votre volaille tuée ou pas. C'est dans cette partie du marché super bruyante, où l'on voit les femmes sortir ou remettre les volailles dans des cages que Noé nous a fait sentir qu'il avait atteint sa limite en terme de bruits et d'agitation. 

Où prendre un bon petit déjeuner près du marché avant d'attaquer ?

 

Je vous conseille un petit bar « The steam room » qui prépare de très bons petits déjeuners. Avant de partir, le proprio nous a offert des sortes de petits pains cuits à la vapeur et terminés au four. C'était délicieux.

The steam room, 1262 Rama IV Khlong Toei

Comment aller sur le marché ?

Je vous invite vivement à prendre un taxi ou un Uber, le marché n'est pas tout prêt d'une station de métro et il est entouré de grandes avenues sur lesquelles il n'est pas super agréable de marcher. 

Bangkok épisode 2 : 4 adresses pour manger, boire un verre et acheter des gadgets de geek

Le bar Octave (roof top) de l'Hôtel Marriott

Comme je le disais dans l'épisode 1 (comment se déplacer à Bangkok), nous avons passé 4 jours à Bangkok à flâner, à faire un peu de shopping, à se balader sur les canaux et à manger.

Il existe bien évidemment des centaines de guides sur la ville et des sites en ligne très bien faits.

Mon billet a pour vocation de donner quelques adresses aux pressés, ceux qui n'ont pas eu le temps de préparer à fond leur voyage.

Pantip plazza, le temple des geeks

Noé est passionné de jeux en ligne et comme tout gamer, il aime avoir le matériel adéquat. Il voulait absolument un casque d'une marque particulière. Direction Pantip plaza, un centre commercial sur 4 étages entièrement dédié au matériel informatique, smartphones et matériel de photo. Sans être une geek, j'ai adoré cet endroit tellement dépaysant, nous n'avons pas l'équivalent en France. Vous pouvez y faire réparer votre ordi, votre smartphone et acheter des tas de gadgets dont je ne connaissais même pas l'existence. Jamais je n'aurai imaginé que l'on puisse être créatif avec des câbles USB, des claviers, des coques de smartphones et tablettes, etc.

Vous trouverez aussi un gros rayon de domotique impressionnant. Malheureusement, les prix ne sont pas si intéressants que cela, Noé a vérifié à chaque fois sur son smartphone :-). Le seul intérêt, ce sont les gadgets introuvables en France, le dépaysement et c'est bien entendu, c'est un endroit très pratique si vous avez un pb avec votre matériel.

Pantip Plaza

604/3. Ratchathewi Road

Station BTS Skytrain Siam + un peu de marche

Où manger le soir ? 

La journée, nous avons mangé au hasard de nos pérégrinations et je dois avouer que quel que soit l'endroit, je n'ai jamais été déçue.

Le soir, nous avions envie de prendre notre temps et nous avons beaucoup aimé le resto Soul Food Mahanakorn, à réserver en ligne car il y a peu de tables. L'ambiance est mi chic, mi cool. Les grands classiques de la cuisine thaïlandaise, comme les currys, le poisson vapeur dans sa feuille de bananier ou le poulet sauté aux herbes sont délicieusement préparés avec des ingrédients de qualité. Cerise sur le gâteau : les cocktails maison sont très bons, ce qui me tient à cœur car avec la chaleur, j'ai du mal à boire du vin.

 

Soul Food Mahanakorn

56/10 Sukhumvit Road Soi 55

Station BTS Skytrain Thong Lo station

Où boire un verre avec une vue panoramique sur Bangkog (roof top)?

Le bar Octave situé au 45 ième étage de l’hôtel Marriott n'est pas vraiment une adresse cachée, elle est sur bon nombre de sites de tourisme mais elle vaut le coup pour la vue, la qualité des cocktails et des snacks. C'est beaucoup plus cher que la moyenne des prix de Bangkok mais avec le change, cela reste tout de même très raisonnable quand on compare avec les prix parisiens. Je vous conseille d'y aller pour 18 heures tapantes, histoire d'avoir les tables au bord de la terrasse et de bénéficier de l'happy hour.

Les snacks façon fusion food sont divins. Vous pouvez aussi y dîner mais c'est assez cher.

Bar Octave Hotel Marriott, 2 Sukhumvit Road Soi 57

Station BTS Skytrain : Thong Lo

Ouvert de 17 h à 2 h du matin

Où manger en sortant du Marriott ?

A deux pas, un resto tout simple, pas cher et très sympa : Sit & Wonder. L'ambiance est décontractée et les grands classiques de la cuisine thaïe sont très bien faits.

Sinon, le restaurant Soul Food Mahanakorn dont je parle plus haut est à deux pas également.

Sit & Wonder, 58/12 soi Thonglor, Sukhumvit 55

Bangkok Station BTS Skytrain: Thong Lo

Prochain épisode : le plus grand marché de frais de Bangkok.

Bangkok, épisode 1, comment se déplacer ?

Nous venons de passer 4 jours à Bangkok avant de rejoindre Chiang Mai en prenant le train de nuit via Ayutthaya. Super expérience que je conseille vivement.

Je n'avais pas eu le temps de me renseigner sur Bangkok avant de partir, trop de boulot et impossible de me projeter. Certains disent que l'on adore Bangkok ou que l'on déteste. Je n'irai pas jusqu'à là. C'est super dépaysant de débarquer dans cette grande métropole tellement animée dans laquelle il fait si chaud. Nous avons passé 4 jours vraiment sympas.

Nous avons adoré les contrastes de cette ville, la gentillesse des habitants et leur pêche. Je pense qu'il faut au moins y passer 3 jours pour se faire une toute petite idée.

Bangkok, sur le canal

Le premier jour, nous avons pas mal marché, je vous conseille de laisser tomber les tongs et les sandalettes, c'est tentant vu la chaleur mais les trottoirs sont parfois défoncés, il faut constamment faire attention à la circulation, surtout que les thaïlandais roulent à gauche et du coup, c'est mieux d'avoir un bon équilibre.

Temple Phra Keo (Grand Palace)

Rapidement, nous avons abandonné la marche pour des tas de raison dont la circulation très dense et la chaleur. On ne peut pas dire que Bangkok soit une ville « à pied », à moins de vouloir se transformer en touriste dégoulinant de transpiration et rouge. Les thaïlandaises sont d'ailleurs incroyables. Elles sont classes et restent fraiches malgré la chaleur. Elles ont le plus souvent un parapluie pour se protéger du soleil, la peau blanche est un signe de beauté.

Je ne sais pas si elles sont thaïlandaises mais c'est pour illustrer mon propos :-)

Nous avons opté pour les moyens de transport suivants

UBER : David avait acheté une carte Sim prépayée à l'aéroport, brillante idée. Il y a des tas de stands à l'aéroport quand vous arrivez et ils s'occupent de tout en moins de 15 minutes. C'est super pratique et vital pour Uber mais aussi pour se situer via Google Maps. Les chauffeurs, hommes ou femmes sont adorables et avec le change, c'est un moyen de locomotion super abordable. Ils font cela le plus souvent en plus de leur boulot.

Les Tuk Tuk mais seulement pour les trajets de 10 à 15 minutes, sinon, c'est trop désagréable à cause de la circulation. Pensez à vérifier les prix avant et à négocier.

Il existe aussi des taxis que l'on paye selon la distance mais après une mauvaise expérience, nous avons abandonné.

Le BTS : Bangkok Skytrain

Il s'agit d'un réseau de métro aérien moderne et climatisé très pratique et rapide pour se déplacer, sachant que les bouchons de Bangkok ne sont pas une légende. Quand vous réservez votre hôtel, pensez à vérifier qu'il est bien près d'une station BTS Sky train (voir la carte du réseau BTS Skytrain), vous gagnerez du temps dans vos déplacements.

Prochain épisode : quelques adresses pour manger, boire un verre et visiter un marché.

Carte postale d’Allemagne.

Lorsque nous avons dit à notre entourage  que nous allions passer nos vacances en Allemagne, les réactions étaient plutôt du type « ah bon ? » ou  « C’est original comme destination ! ». On ne peut pas dire que nous ayons déclenché un enthousiasme débordant autour de nous.

David, Noé et moi y sommes allés sans idées préconçues, juste heureux de partir en vacances avec des amis, tout en découvrant un pays que nous connaissons très peu.

Nous avons passé de superbes moments et nous avons été conquis par l’hospitalité des allemands. Nous étions dans un petit hôtel, type pension de famille, à quelques kilomètres de la ville de Neustadt. Je peux vous dire que l’accueil y est particulièrement chaleureux. Tout est fait pour que vous sentiez bien, tout en restant très naturel et décontracté. Les enfants sont particulièrement bien accueillis également, ce qui ne gâche rien, nous en avions tout de même 4 au total.

Les paysages de la Forêt Noire sont très beaux et dégagent une sorte de sérénité que nous avons pu ressentir lors de nos diverses randonnées.

La vie en Allemagne est bien meilleure marché que dans certaines régions touristiques françaises, du moins en ce qui concerne les cafés, les hôtels et les restaurants. Là bas, vous pouvez aller boire un verre ou manger une glace sur l’une des innombrables terrasses, sans craindre le coup de bambou, même avec les enfants. Idem pour les restaurants le midi (nous étions en demi-pension), où l’on peut manger juste une soupe et un bretzel, si l’on n’a pas très faim sans que l’on vous regarde de travers. Et si vous avez encore une petite faim, il existe une multitude de salons de thé assez traditionnels dans lesquels vous pouvez déguster la fameuse forêt noire ou le « kasekuchen », souvenir d’enfance, que j’ai pu tester à plusieurs reprises, comme vous avez pu le constater si vous me suivez sur Twitter.

Nous avons alterné entre randonnées dans la forêt noire et visites de villes très agréables, comme Fribourg et Constance, avec son magnifique lac.

C’est certain, nous y retournerons.

Nous avons également apprécié le calme. En écrivant ce texte, je me rends compte qu’en deux semaines, nous n’avons pas vu un seul bouchon, ni fait la queue une seule fois, ni attendu dans un restaurant (je retire juste le petit café à Titisee dans lequel David s’est improvisé serveur ).

Pour moi, c’est ça les vraies vacances qui reposent.

De mon coté, j’ai retrouvé certains souvenirs d’enfance que j’avais oubliés, aussi bien au niveau de certains plats qu’au niveau des ambiances. Je n’ai jamais vécu en Allemagne mais, il y a beaucoup de point communs entre l’Alsace, d’où vient ma mère, la Lorraine, où je suis née et l’Allemagne. Je ne m’en rendais pas vraiment compte en étant plus jeune.

Merci mille fois à mon amie Ingrid d’avoir joué les interprètes des millions de fois, sans se déparer  de son joli sourire.

Excellentes vacances à vous si vous êtes partis et à très bientôt pour une nouvelle recette.

Dublin épisode 2 : rencontre avec Padraic, éleveur de bœuf et d’agneau irlandais.

Pour lire l'épisode 1, c'est sur ce lien.

Cette rencontre est pour moi, l’un des moments les plus magiques de ce séjour, un moment précieux de découverte de cet univers qui m’est totalement inconnu.

Même si le ciel est voilé ce matin là, il fait doux lorsque nous arrivons à Fieldstown Farm, chez Padraic and Brid McMahon, dans le comté de Dublin, juste à la frontière du comté de Meath.

Nous sommes accueillis par Padraic et son Border Collie « Chip » mais je ne sais plus dans quel ordre.  Padraic ne laisse pas indifférent avec son grand sens de l’humour, son sourire néanmoins timide (j’imagine qu’il n’a jamais vu autant de français dans sa ferme) et son superbe chapeau.

Nous apprenons que la ferme est dans leur famille depuis 1780, même si à une époque ils n’étaient pas propriétaire des terres, l’histoire de L’Irlande étant loin d’être un long fleuve tranquille.

Il est 8 h 30, nous traversons les champs, à la rencontre des animaux et je sens cette herbe si fraiche et si drue sous mes pieds, grâce à mes chaussures ouvertes que j’espère bien que personne ne remarquera, elles ne sont pas vraiment appropriées pour le terrain. Il se trouve que nous sommes en train de fouler la nourriture des animaux qu’élève Padraic.

Cette herbe doit être coupée régulièrement, je n’ose pas imaginer le travail, afin de contenir tous les nutriments nécessaires à la bonne alimentation des animaux. Les animaux sont donc élevés en plein air, sauf pendant les 2 à 3 mois d’hiver.

A force de parler d’animaux élevés en plein air, on finit par oublier combien c’est important, et pour les animaux et pour nous les humains. En effet, les animaux élevés en plein air et qui se nourrissent principalement dans les pâturages, comme c’est le cas chez Padraic, donnent une viande naturellement riche en Oméga 3.

Padraic élève des brebis de race Charolaise et Texel, qui naissent sur place et engraissent des bovins de race Charolaise, Limousine et Simmental, qu’il achète deux fois par an. La viande de bœuf est vendue directement à des bouchers via un abattoir. Celle d’agneau est vendue pour 2/3 aux bouchers et pour 1/3 en direct, à des particuliers, via le site Internet de Padraic.

Comme nous le prédit Padraic, les brebis se sauvent à notre approche, tandis que les vaches viennent à notre rencontre, ce qui peut être assez impressionnant. Heureusement, Padraic est là pour nous prodiguer les conseils adéquats, car vouloir prendre des photos à tout prix peut se révéler périlleux.

Tout en rebroussant chemin, nous assistons au regroupement du troupeau par Chip, le border Collie de Padraic. J’avoue que c’est impressionnant. Le chien obéit à son maitre et les brebis au chien, c’est magique. Saviez vous qu’il existe des concours de chiens de bergers et que l’Irlande gagne très souvent ? David m’a avoué qu’il regardait ce type d’émission à la télévision lorsqu’il était enfant et qu’il rêve depuis toujours d’avoir un Border Collie. David, à défaut de pouvoir réaliser ton rêve, voilà quelques photos, juste pour toi.

Après cela, je pensais que nous allions retourner sur Dublin, mais c’est sans compter sur l’incroyable hospitalité des irlandais. Nous sommes entrés dans la grande cuisine de Padraic et de Brid, dans laquelle trône une cuisinière aga, la cuisinière traditionnelle des pays anglo-saxons qui est chez eux depuis 50 ans, qui reste allumée toute l’année et qui fournit toute la maison en eau chaude.

Alors que nous soignons notre manque de sommeil grâce au café ou au thé, nos estomacs se régalent avec un délicieux « lemon cake » fait par Brid, un pain typique Irlandais, le « Irish soda bread », dont j’aurai l’occasion de reparler, accompagné de fromages et de chutney. Un vrai festin.

Pour digérer tout cela, rien ne vaut la pratique d’un sport national irlandais : le « hurling ». Il se pratique en équipe et il consiste à taper dans une balle, à l’aide d’une crosse à la forme très particulière, que l’on appelle Hurley.

Prochain épisode : cuisine de la viande de Fieldstown Farm avec Donal Skehan

Dublin Episode 1: Street food in Dublin “The Mespil Village Market”.

Dublin Episode 1: Street food in Dublin “The Mespil Village Market”

Vous connaissez la « street food » (cuisine de rue) ? Pas très bien ? C’est normal, nous vivons dans un pays où le « passer à table » fait partie intégrante de notre culture. Je suis la première à trouver étrange les gens qui se promènent avec un café à la main ou ceux qui marchent d’un pas vif, tout en mordant dans un sandwich.

En revanche, dans certaines circonstances, quand l’ambiance s’y prête, je trouve que cette « street food » peut avoir un charme fou.

La semaine dernière, nous étions, Anne, Mercotte, Damien, Dorian, Karen, Mamina (et son fidèle chevalier servant Serge), Audrey, Sandrine et moi même, invités par Bord Bia (voir note) à Dublin, pour aller à la rencontre d’un éleveur de brebis et de bœuf irlandais et cuisiner cette magnifique viande.

Comme je ne pouvais pas rester le week-end, j’ai choisi d’arriver un peu plus tôt, histoire de découvrir Dublin que j’avais visité pour la dernière fois il y a 18 ans. Je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée.

A peine arrivés, Dorian, Damien et moi avons jeté nos sacs pour partir à l’aventure dans Dublin. Notre premier objectif était de déjeuner, car nous étions affamés.

Une de nos charmantes hôtes de Bord Bia, Noreen, nous avais conseillé de jeter un œil sur un « farmer’s market », entre l’hôtel et le centre ville.

Et là, nous sommes tombés sous le charme.

Un canal, des camionnettes éparpillées de chaque coté du canal, un minuscule pont pour traverser, et, dans chaque camionnette, des spécialités culinaires de différents endroits dans le monde qui côtoient des spécialités irlandaises, le tout avec des produits locaux et cuisinés devant nous par des irlandais très souriants. Un marché très intime, à deux pas du centre ville, ça vaut de l’or.

 

Ce qui m’a frappé, c’est cette ambiance bon enfant avec des irlandais en pause déjeuner, soit en groupe en train de discuter, soit assis deux par deux en train de déjeuner, avec du jazz en musique de fond.

Nous nous sommes demandés tous les trois pourquoi nous n’avons pas cela en France et pourquoi sur nos marchés, il est rarement possible de manger sur place. Je pense que c’est une question d’histoire et de différence culturelle.

Difficile de choisir entre le sandwich incroyablement couleur locale avec le pain fait maison coupé en tranches épaisses, l’agneau encore rosé en direct de la ferme de Paddy Jack, la salade, la sauce à l’ail et le fromage bien fort, irlandais également ou des grillades plus italiennes, servies dans des pains de type ciabatta, des falafels, des hamburgers bio à l’agneau, des cupcakes, des fudges artisanaux, etc.

 
  

Si vous allez à Dublin, je vous invite à visiter le site de ce marché. Vous y retrouverez les jours de présence, l’adresse, les horaires, ainsi que des infos sur d’autres marchés dans le même style. 

Les prochains épisodes de mon escapade à Dublin :

Rencontre avec Padraic McMahon, éleveur passionné de brebis et de bœuf irlandais

Cuisine de l’agneau et du bœuf Irlandais avec le charmant Donal Skehan, auteur du blog Good Mood Foodblog

Un diner à Dublin

Note :

Bord Bia (Irish Food Board) est un organisme qui assure le rayonnement des produits alimentaires irlandais partout dans le monde, que ce soit de la viande, des légumes, des huitres, etc.

Merci mille fois à Noreen et à Bernadette de chez Bord Bia pour votre gentillesse, votre disponibilité et pour ce voyage magique dans votre si beau pays..

Damien : merci à toi d’avoir rendu cela possible.